Equinor fait mieux qu'attendu au deuxième trimestre

  • AFP
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Plombé par la pandémie de Covid-19 et la faiblesse des cours, le géant norvégien de l'énergie Equinor a fait état vendredi d'une perte trimestrielle, mais ses résultats ressortent au-delà des attentes grâce à ses activités de négoce.

Dans un marché pétrolier en plein marasme, le groupe a essuyé une perte nette de 254 millions de dollars (219 millions d'euros) au deuxième trimestre contre un bénéfice de 1,48 milliard un an plus tôt.

En cause, un baril de pétrole vendu à moins de 23 dollars en moyenne contre 59,3 dollars il y a un an, tandis que la production d'hydrocarbures restait stable, à 2,011 millions de barils équivalent-pétrole par jour (Mbep/j).

Référence sur le marché, le résultat d'exploitation ajusté, qui gomme les éléments exceptionnels, est cependant resté dans le vert, à 354 millions de dollars. Un plongeon de 89% sur un an, mais moins abrupt que ne le redoutaient les analystes, qui tablaient sur une perte de 222 millions.

"Nos résultats financiers du deuxième trimestre ont été affectés par des prix effectifs du pétrole et du gaz très bas en raison de la pandémie de Covid-19, mais aussi par une solide performance dans le négoce sur des marchés volatils", a expliqué le directeur général, Eldar Saetre, dans un communiqué.

"Nous avons réduit les coûts, maintenu une solide performance opérationnelle et continué de donner la priorité à la valeur plutôt qu'au volume en repoussant une part importante de la production de gaz jusqu'à une période où les prix devraient être plus élevés", a-t-il ajouté.

Le chiffre d'affaires s'est effondré à 7,6 milliards contre 17,1 milliards au deuxième trimestre 2019 et Equinor a passé 374 millions de dollars de provisions au titre d'une dévaluation d'actifs.

Mais le groupe détenu à 67% par l'Etat norvégien a confirmé ses prévisions d'investissements, attendus à 8,5 milliards cette année.

phy/sl

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