La fédération France Industrie refuse toute nouvelle augmentation de la taxe carbone sans étude d'impact préalable

  • AFP
  • parue le

La fédération France Industrie demande la suppression de la Cotisation foncière des entreprises (CFE) et réclame plus globalement "une trajectoire de réduction de la fiscalité" pesant sur la production des entreprises.

France Industrie, qui a publié mardi sa "contribution au grand débat national", appelle à développer l'industrie française "en traitant les causes profondes qui obèrent sa compétitivité". Les propositions reprennent les grands thèmes du débat: emploi et formation, compétitivité, rôle des territoires, transition écologique.

Dans le domaine social, l'industrie s'engage à "recruter 250 000 personnes dans les cinq ans à venir sur des contrats de travail pérennes" et à faire de l'apprentissage la voie privilégiée de formation, avec une croissance de 50% des alternants d'ici cinq ans.

En matière fiscale, France Industrie veut la suppression de la CFE (cotisation foncière des entreprises), affirmant qu'il s'agit d'un "impôt anachronique assimilable à une taxe d'habitation des usines sur-fiscalisant le foncier industriel". La fédération demande à l'État d'établir "une trajectoire de réduction de la fiscalité sur les facteurs de production".

Le document plaide aussi pour la création de "zones franches industrielles" dans les territoires d'industrie, avec une modulation de la fiscalité locale et des exonérations de charges sociales.

S'agissant de la transition énergétique et écologique, France Industrie estime qu'il faut "réévaluer le calendrier et les modalités d'exécution" de cette transition. La fédération refuse toute nouvelle augmentation de la taxe carbone sans étude d'impact préalable en concertation avec les industriels et demande que soit réévalué le coût complet des énergies « alternatives ».

Plus largement, les industriels réclament "un rythme de transition énergétique équitable, réaliste et compatible" avec les moyens des TPE-PMI. Enfin, ils souhaitent que "le pilotage opérationnel" de la transition énergétique et écologique soit confié au ministère de l'Économie en donnant à celui-ci le portefeuille de l'Énergie.

Commentaires

LUCCHINI PATRICE

La fédération refuse toute nouvelle augmentation de la taxe carbone sans étude d'impact préalable en concertation avec les industriels et demande que soit réévalué le coût complet des énergies « alternatives ». Cela me paraît de bon sens ! L'éolien et le solaire coûtent un "pognon de dingue" selon la Cour des comptes et toujours aucune évaluation fiable de leur efficacité et compétitivité.

Ajouter un commentaire

Suggestion de lecture