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Comme la demi-finale, la finale du Mondial de football dimanche a aussi eu un impact sur la consommation électrique en France, avec des besoins nationaux nettement en baisse pendant toute la rencontre, a indiqué lundi le gestionnaire du réseau, RTE.
Le phénomène, habituel, a été encore "plus important qu'en demi-finale, avec une baisse d'appel de puissance allant jusqu'à 3 gigawatts (GW) au début du match, soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires", a observé RTE.
À la mi-temps du match France-Argentine, l'appel de puissance sur le réseau est remonté d'environ 1 GW, du fait de la reprise d'autres activités dans la cuisine ou ailleurs, et du besoin de lumières à la tombée de la nuit. Pour les mêmes raisons, une légère hausse a été relevée entre la 2e mi-temps et les prolongations.
Puis à la fin du match, l'appel de puissance sur le réseau a bondi d'environ 2 GW, ramenant la courbe à son niveau habituel, décrit encore RTE, relevant que ses "dispatcheurs étaient mobilisés pour gérer les variations de consommation": "il n'y a donc pas eu de risque sur la sécurité d'approvisionnement en électricité".
Ces chiffres sont cependant à mettre en perspective avec le fait que la rencontre avait commencé à 16h, encore en plein jour, et dans un contexte de remontée des températures, note RTE.
Pour la demi-finale France-Maroc du 14 décembre, RTE avait observé un profil de courbe de consommation électrique similaire, bien que moins marqué.
La consommation d'électricité fait l'objet d'une vigilance redoublée cette année en raison de tensions sur l'approvisionnement liés notamment à une production nucléaire au plus bas.