L'ASN en contact avec son homologue chinoise pour l'EPR de Taishan

  • AFP
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L'Autorité nationale de sûreté nucléaire française et son homologue chinoise, la NNSA, ont ouvert un "dialogue technique" sur les conditions d'exploitation de la centrale de Taishan, touchée par un incident mineur.

La centrale chinoise, située dans le sud du pays, dispose des seuls réacteurs EPR à être entrés en service dans le monde.

"L'ASN a proposé cet échange afin d'examiner dans quelle mesure le retour d'expérience de la situation d'exploitation actuelle à Taishan peut être pris en compte dans le cadre de l'instruction en cours de la demande de mise en service de l'EPR de Flamanville", a expliqué l'ASN dans un court communiqué.

La proposition, faite le 12 juin, a reçu une réponse favorable de l'Administration nationale de la sûreté nucléaire de la Chine (NNSA), et "des premières réunions sont en cours", explique l'autorité française.

"La NNSA a présenté un point de situation ce mercredi 16 juin" lors d'une réunion de travail "rassemblant les autorités de sûreté concernées" par le réacteur EPR.

Mercredi, les autorités chinoises ont indiqué qu'un petit nombre de barres de combustible endommagées était à l'origine d'une accumulation de gaz radioactifs dans la centrale nucléaire de Taishan.

Un phénomène qualifié de "courant" par les autorités, du fait de "facteurs incontrôlables" lors du processus de fabrication, de transport ou d'installation dans la centrale. Elles ont écarté tout danger.

EDF, qui est actionnaire à 30% de la centrale de Taishan aux côtés du groupe chinois CGN, avait fait état lundi de la présence de "gaz rares" dans le circuit primaire du premier réacteur.

EDF n'est pas l'exploitant principal de la centrale de Taishan mais a fourni la technologie EPR.

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