Le britannique Quercus renonce à son projet de parc solaire en Iran

  • AFP
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Le fonds d'investissement britannique Quercus a annoncé mardi qu'il renonçait à son projet de centrale solaire de 500 millions d'euros en Iran en raison des sanctions américaines.

"A la suite des sanctions des Etats-Unis contre l'Iran, nous avons décidé de cesser toutes les activités dans le pays, dont notre projet de 600 mégawatts. Nous continuerons à surveiller la situation de près", a déclaré le directeur général Diego Biasi, selon un porte-parole du fonds, confirmant des informations de presse.

Ce parc solaire, dont le projet avait été dévoilé en septembre 2017, devait être l'un des plus importants au monde et était censé permettre à l'Iran d'atteindre ses objectifs ambitieux en terme d'énergies renouvelables. La capacité de 600 MW de cette centrale solaire devait représenter théoriquement environ la moitié de la capacité d'un réacteur nucléaire.

Quercus, société d'investissement spécialisée dans l'énergie, avait été jusqu'à présent avare en détails, ne dévoilant pas le lieu choisi ni le montage financier, alors que la construction du parc devait prendre trois ans.

Le retrait américain de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien et l'entrée en vigueur la semaine dernière de dures sanctions économiques ont remis en cause plusieurs projets d'investissement d'entreprises européennes.

Daimler, le numéro un mondial de la voiture haut de gamme et des camions, a notamment jeté l'éponge, tandis que le français PSA prépare la suspension de ses activités.

Dans d'autres secteurs, le groupe de gaz industriel français Air Liquide a arrêté ses activités commerciales dans le pays, alors que le géant pétrolier français Total va probablement se désengager d'un projet d'exploitation d'un gisement gazier.

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