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Le groupe parapétrolier américain Halliburton a bénéficié de la hausse des cours de l'or noir et du gaz ainsi que d'une forte demande pour ses services aux exploitants pour faire grossir son chiffre d'affaires au premier trimestre.
"Nous observons une tension sur l'intégralité de la chaîne de valeur en Amérique du Nord", a déclaré le patron du groupe Jeff Miller, cité mardi dans un communiqué. "La hausse du prix des matières premières ainsi que le renforcement de la demande des clients face à un équipement en quasi rupture de stock devraient soutenir l'augmentation des marges de nos divisions de finition et de production", a-t-il poursuivi.
De janvier à mars, les recettes d'Halliburton ont totalisé 4,3 milliards, un peu mieux que prévu par les analystes. Le profit net du groupe texan s'est établi à 314 millions de dollars, contre 170 millions à la même période l'an dernier. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice est de 35 cents, légèrement au-dessus des attentes.
Le baril de Brent de la mer du Nord a dépassé fin mars la barre des 120 dollars. Celui de WTI, coté à New York, est lui passé au-dessus des 115 dollars. Les cours sont un peu redescendus depuis, mais ils restent à des niveaux particulièrement élevés, poussés en grande partie par la situation en Ukraine et les sanctions des pays occidentaux contre les exportations des hydrocarbures russes.
Ces restrictions ont conduit à une forte hausse des activités de forage en Amérique du Nord. Selon Baker Hughes, l'un des principaux rivaux d'Halliburton, 693 sites de forage étaient actifs aux États-Unis au 14 avril, une hausse de 58% par rapport à l'année précédente. Le Canada comptait lui 103 sites (+84%) à la même date.
Halliburton a par ailleurs annoncé mardi une charge avant impôt de 22 millions de dollars en raison de la dépréciation de ses actifs en Ukraine. À Wall Street, l'action du groupe prenait 1,83%, à 42,40 dollars, dans les premiers échanges boursiers.
