Les prix du pétrole en légère hausse avec la suspension de la coopération entre Iran et AIEA

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Les cours du pétrole montent mercredi, poussés par la suspension de la coopération de l'Iran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui fait craindre un regain des tensions au Moyen-Orient.

Le président iranien Massoud Pezeshkian "a promulgué la loi suspendant la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique", a déclaré la télévision d'Etat, ce qui signifie que la mesure prise après la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël en juin est entrée en vigueur.

L'enjeu d'une coopération pour l'AIEA était notamment de pouvoir établir ce qu'il est advenu du stock iranien d'uranium enrichi à un niveau proche du seuil de conception d'une bombe atomique.

Le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël --qui a fait fortement chuter les cours du pétrole la semaine dernière-- "reste fragile", souligne Saxo Bank, et le marché pétrolier guette tout particulièrement le moindre regain des tensions qui pourrait affecter le détroit d'Ormuz par lequel passe près de 20% du pétrole brut mondial.

Vers 09H15 GMT (11H15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, prenait 0,64% à 67,54 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, gagnait 0,61% à 65,85 dollars.

La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir que les stocks de brut avaient augmenté d'environ 680.000 barils la semaine dernière.

Si la hausse se confirme avec les données de l'EIA publiées plus tard mercredi et jugées plus fiables, "cela pourrait exercer une pression à la baisse sur le prix du pétrole", affirme Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

Les investisseurs attendent aussi la réunion de huit membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) dimanche durant laquelle le groupe pourrait décider d'augmenter ses quotas de production de 411.000 barils par jour en août selon les analystes, ce qui pèse également sur les prix.

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