Les prix du pétrole montent un peu, une reprise de la demande chinoise attendue

  • AFP
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Les prix du pétrole poursuivaient leur petite hausse mercredi avant la publication hebdomadaire de l'état des stocks américains de brut et d'essence, toujours tirés par les attentes de reprise de la demande chinoise.

Vers 10h40 GMT (11H40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars prenait 0,46% à 80,46 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février, gagnait 0,27% à 75,32 dollars.

"La dynamique de la croissance mondiale, via le soutien de la réouverture de la Chine" stabilise les prix du pétrole, "sans mettre en place une forte tendance à la hausse à ce stade", commente Stephen Innes, analyste chez SPI.

"Maintenant que la Chine a officiellement mis fin à sa stratégie zéro-Covid, l'anticipation d'une hausse de la demande de carburant est forte" dans le pays, premier importateur de brut au monde, explique Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.

La Chine a en effet rouvert depuis dimanche sa frontière avec Hong Kong, et mis fin à la quarantaine obligatoire pour les voyageurs en provenance de l'étranger, ce qui devrait relancer la mobilité dans et à l'extérieur du pays.

Un grand nombre de voyages est particulièrement attendu à l'approche du Nouvel An chinois, fin janvier, ce qui pourrait doper la demande et faire monter les prix.

"Tout cela renforce les attentes selon lesquelles la demande chinoise est prête à rebondir une fois que la vague de sortie de Covid s'estompera", poursuit M. Brennock.

Car le pays fait actuellement face à une flambée du nombre de contaminations au Covid-19 après la levée surprise des restrictions sanitaires en décembre.

Le marché attend aussi la publication de l'état des stocks américains par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

La fédération de professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir que les stocks de brut avaient augmenté de 14,9 millions de barils la semaine dernière, et ceux d'essence de 1,8 million de barils.

Les analystes tablent quant à eux sur une baisse de 2 millions de barils des réserves commerciales de brut, mais sur une hausse de 750 000 barils pour l'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.

Commentaires

Christian Méda…

Erreur d'analyse, c'est le us$ qui baisse, en € les prix des barils restent stables depuis début décembre aux alentours des 75 €.

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