L'Irak a commencé à reprendre reprendre la gestion du champ pétrolier géant de Majnoun

  • AFP
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L'Irak a commencé à reprendre l'administration du champ pétrolier géant de Majnoun, dans le sud du pays, après le retrait de la compagnie anglo-néerlandaise Shell, a annoncé jeudi le ministre du Pétrole Jabbar al-Louaïbi.

Un "comité de gestion exécutif a été formé pour reprendre le champ de Majnoun, ainsi que les prérogatives et documents, après la décision de Shell de se retirer".

La date butoir pour la reprise totale de la gestion du champ a été fixée "au 30 mars 2018" indique un communiqué de son ministère. "Des employés de Shell seront présents jusqu'à juin pour achever certaines procédures".

L'objectif est d'atteindre "une production de plus de 400.000 barils par jour au cours des années à venir", poursuit le texte, tout en réduisant les coûts de production du baril "de plus de 30%".

Il s'agit d'un système transitoire jusqu'à ce que le ministère choisisse un nouveau repreneur. Parmi les candidats figurent notamment Total, qui avait été coiffé sur le poteau par Shell en 2009. Un nouvel appel d'offres devrait être lancé prochainement.

En 2009, Bagdad avait choisi Shell pour développer le champ dont les réserves sont estimées à 12,58 milliards de barils. La compagnie s'était donné pour objectif d'atteindre une production de 1,8 million b/j, mais ce chiffre est apparu exagéré et tous les contrats ont depuis été révisés à la baisse.

En 2013, le ministère irakien du Pétrole avait accusé le producteur d'hydrocarbures anglo-néerlandais de lui avoir fait subir un manque à gagner de 4,6 milliards de dollars en raison de retards de production, dans une lettre consultée par l'AFP.

Peu après, Shell avait exprimé son désir de mettre un terme à son contrat, devenu moins profitable, après trois années d'exploitation de Majnoun.

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