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L'opérateur canadien d'oléoducs et de gazoducs TC Energy a annoncé jeudi des résultats meilleurs que prévu au quatrième trimestre, en raison d'une plus grande rentabilité de son réseau nord-américain.
Pour cette période de trois mois achevés le 31 décembre, le groupe basé à Calgary, dans l'Ouest canadien, a dégagé un bénéfice net de 1,12 milliard de dollars canadiens (731 millions d'euros), contre 1,10 milliard sur la même période il y a un an, selon un communiqué. Hors éléments exceptionnels et ramené à une action, le bénéfice est ressorti à 1,15 dollar, soit 15 cents de plus qu'attendu en moyenne par les analystes. Le chiffre d'affaires a légèrement progressé, à près de 3,2 milliards de dollars canadiens. Les résultats des gazoducs du groupe au Canada sont en hausse. Ils sont également en nette augmentation aux États-Unis.
Pour l'ensemble de 2020, TC Energy a dégagé un bénéfice net de 4,4 milliards de dollars, contre 3,9 milliards en 2019. "Bien que nous ayons été déçus par la récente mesure visant à révoquer le permis présidentiel pour l'oléoduc Keystone XL, nous avons une base d'actifs vaste et diversifiée qui continue de donner d'excellents résultats", a indiqué son président François Poirier.
En janvier, le groupe a annoncé qu'il suspendait les travaux de construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les États-Unis, quelques heures avant la signature d'un décret présidentiel par Joe Biden s'y opposant. La décision du président américain va entraîner "le licenciement de milliers de travailleurs syndiqués", avait prévenu le groupe.
Le projet devait permettre d'acheminer dès 2023 plus de 800 000 barils de pétrole par jour entre la province canadienne d'Alberta et les raffineries américaines du Golfe du Mexique. Mais il était critiqué par les écologistes en raison de son impact sur les émissions de gaz à effet de serre.
