Nigéria: Eni annonce la découverte d'un important gisement pétrolier et gazier dans le Delta du Niger

  • AFP
  • parue le

Le géant italien Eni a annoncé mercredi la découverte par sa filiale nigériane Agip d'un important gisement pétrolier et gazier dans le Delta du Niger, région pétrolière du sud du Nigeria, ce qui pourrait augmenter la production de ce pays exportateur africain.

La société mixte NAOC, dirigée par Eni avec 20% des parts et dont la compagnie nationale nigériane NNPC détient 60% et Oando 20%, a fait cette découverte dans les profondeurs des gisements Obiafu-Obrikom, dans le bloc Oil Mining Lease (OML) 61, dans la partie terrestre du Delta du Niger.

"Ce gisement renferme mille milliards de pieds cubes de gaz et 60 millions de barils équivalent pétrole", a précisé le groupe italien dans un communiqué. "Le puits a une capacité de production quotidienne de 100 millions de pieds cubes et 3 000 barils équivalent pétrole et peut être opérationnel immédiatement afin de renforcer la production gazière de NAOC", indique le communiqué.

Eni, implantée au Nigeria depuis 1962, produit actuellement 100 000 b/j de brut dans ce pays. Le Nigéria est le plus grand producteur de pétrole d'Afrique, avec une production d'environ 2 millions de barils par jour (Mb/j) mais voudrait porter sa production à 4 Mb/j. Ce pays d'Afrique de l'Ouest dépend à 70% des recettes pétrolières pour ses finances publiques et à 90% pour ses revenus en devises.

Commentaires

Médard de Char…

Entre ENI qui cherche encore du pétrole (et en trouve, bien sûr) et BP qui vend ses champs en Alaska pour 6 milliards de $, je vois celui qui n'a rien compris à l'évolution de la demande de brut à long terme et celui qui se désengage prudemment.
Comment expliquer aux compagnies pétrolières que les énergies fossiles qui sont dans les sous-sols vont devoir y rester.
L'avenir de l'industrie énergétique est à la réduction du CO2, pas à son augmentation. A défaut d'une initiative collective de la profession, ce sont les consommateurs informés qui finiront pas délaisser leurs produits.
Personne ne voit dans la récession actuelle les premiers effets d'une prudence climatique de chaque consommateur. Les économistes persistent à voir les conflits commerciaux et les bruits de bottes comme l'origine du ralentissement économique. Les entreprises sont plus perspicaces que les grandes multinationales.

Ajouter un commentaire

Suggestion de lecture