Nucléaire : EDF signe une série d'accords stratégiques à l'occasion du WNE

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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EDF a annoncé une série d'accords stratégiques avec des partenaires industriels européens, affirmant "son ambition de jouer un rôle moteur sur le marché des nouveaux projets nucléaires", lors du World Nuclear Exhibition 2025 qui s'est tenu cette semaine à Paris.

Projet de centrale nucléaire en Pologne

Ces accords et contrats soutiennent "le développement du nucléaire en France et à l'international, ainsi que la poursuite de l'exploitation de son parc nucléaire", indique le géant français du nucléaire dans un communiqué.

Ils ont été signés avec plusieurs pays européens dont la Pologne, les pays nordiques, la Slovénie et la Serbie mais également des partenaires français "dans le cadre de sa mission visant à exploiter et développer un parc nucléaire sécurisé, performant et pérenne" en France, souligne le groupe.

EDF soutient activement le choix de la technologie EPR pour le deuxième site de centrale nucléaire en Pologne avec six accords de coopération avec des entreprises polonaises. Le groupe a également signé des accords de partenariat industriel avec des entreprises slovènes afin de "mobiliser la chaîne d'approvisionnement locale en vue de sécuriser un projet nucléaire dans le pays à l'horizon 2028".

Accord-cadre de coopération avec les pays nordiques

Avec les pays nordiques, qui constituent une "plateforme industrielle stratégique pour renforcer la souveraineté technologique de l'Europe dans le secteur nucléaire", EDF a signé un nouvel accord-cadre de coopération afin de continuer à partager leur expertise en matière d'exploitation nucléaire, de projets de construction de nouvelles installations et de développement des marchés.

Avec la Serbie, EDF a signé un protocole de coopération destiné à renforcer "la coopération en matière d'éducation et de recherche nucléaire" dans le pays.

Concernant le développement et l'exploitation du parc nucléaire français, EDF a conclu des contrats stratégiques dont un accord de long terme avec Arabelle Solutions encadrant leur collaboration dans le domaine des systèmes de régulation et de contrôle.

Le World Nuclear Exhibition, plus grand salon mondial du nucléaire civil en nombre d'exposants et de visiteurs, s'est tenu jusqu'à jeudi à Villepinte, au nord de la capitale française.

Commentaires

Studer
Pourquoi pas ? Investir volontairement dans des projets d'avenir c'est faire fructifier son argent et faire acte de patriotisme. A l'inverse, les éoliennes et panneaux solaires (venus de Chine) sont largement financés par des subventions d'Etat, c'est à dire par nos impôts : dit autrement,chacun contribue "à l'insu de son plein gré", au développement de technologies intermittentes (donc impropres à la consommation) et qui profitent à des pays étrangers.
Michel Simon
Une recommandation pour M. Rochain : Quand on ne sait rien, on se tait!
GAY Michel
Le projet phare d’éoliennes en mer Alpha Ventus est en cours de démantèlement après seulement 15 ans d’activités intermittentes. joli gâchis de subventions européennes et allemandes...
Christophe ou …
Bonjour, J'ai beaucoup de respect pour les acteurs de la filière nucléaire. Mais quand un projet annoncé à 3,3 G€ termine à 23,7 G€ avec 12 ans de retard... seule une entreprise publique peut se permettre cette hérésie. Une entreprise privée aurait connue la cessation de paiement depuis longtemps. Ne nous trompons pas : si ce n'est pas le client qui paiera la note, ce sera le contribuable, ou plus vraisemblablement les deux ! Merci du cadeau Quant aux 6 EPR2 en gestation, en avons-nous vraiment besoin ? N'est-ce pas encore un moyen d'augmenter le coût du kWh en France, de flatter l'ego de certains qui veulent graver leur empreinte dans l'histoire du pays et accessoirement de satisfaire nos voisins qui veulent tuer la compétitivité de notre pays ? La facture finale dérapera inexorablement. Penchons-nous plutôt sur le taux d'utilisation des réacteurs d'EDF. Réfléchissons enfin à faire plus avec moins et non moins avec plus (et trop souvent sans limite)...
nim
Une entreprise privée aurait fait payer la facture à l’État et au contribuable d’une manière ou d’une autre, les entreprises privées emploient les mêmes cadres et les mêmes ingénieurs, sortis des mêmes écoles, et se plantent tout aussi régulièrement. La grosse différence ce sont les cours des comptes que l’État finance pour jeter une lumière crue sur les problèmes, quand le privé finance des médias pour les étouffer. Par exemple Stellantis est en grandes difficultés et ne se prive pas de faire des appels du pied aux différents ministres, alors que racheter usine pourrie sur usine pourrie sans prévoir leur modernisation avait des conséquences tout ce qu’il y a de plus prévisibles.
Goldorak
3.3G€ n'était pas un montant crédible de base au vu de la prouesse à réaliser (pareil pour le délai), merci AREVA. Après il faut ajouter : le retrait de Siemens, l'absence de suivi global et la valse des responsables, l'absence de continuité avec les projets précédents, l'effet prototype, le changement régulier des plans, Fukushima, le mauvais état de l'industrie en France, l'opposition politique qui a suivi le lancement, la main d'oeuvre mal formée, la hausse des exigences, etc...
christian gayet
Bonjour Le coût de l'investissement ne signifie pas grand chose en soi. Ce qui est important c'est le coût au kilowatt heure produit pendant toute la durée de fonctionnement de l'équipement quel qu'il soit. Application à l'EPR de Flamanville, on compte les 23 Mds€ de construction, les intérêts intercalaires, soit 17 Mds€ pour les 20 ans de chantier. Admettons 60 ans de production à 80% de facteur de charge, on arrive à un coût au Kwh d'environ 5 centimes. Si le réacteur fonctionne au delà des 60 ans, c'est bonus! Evidemment ceci suppose de raisonner à très long terme et donc un engagement fort de l'Etat.
Goldorak
Il y a l'entretien après aussi, qui va surement couter autant que la construction.
christian gayet
Oui certainement - En fait dans Entretien on loge différents coûts - l'exploitation courante incluant le combustible et les mises à niveau régulières + le grand carénage + le retraitement et enfouissement des déchets. Au total on arrive alors à 9 euros le Kwh qui correspond à ce que j'ai calculé dans mon modèle. Des économies sont faisables à tous les étages. Une fois l'investissement initial amorti on reviendrait à un coût de l'ordre de 6 cts le Kwh

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