Pétrole: Riyad « très optimiste » sur un redressement des prix

  • AFP
  • parue le

Le ministre saoudien de l'Énergie Khalid al-Falih s'est dit mardi "très optimiste" sur un redressement des prix du baril de pétrole après les réductions de production annoncées.

Les membres de l'OPEP et leurs alliés menés par la Russie ont décidé le mois dernier de réduire la production de 1,2 million de barils par jour (Mb/j) après une chute des prix de plus de 40% en quelques semaines fin 2018.

Le prix du baril de Brent, qui avait brièvement chuté sous la barre des 50 dollars fin décembre, a rebondi à plus de 60 dollars après les réductions de production entrées en vigueur le 1er janvier.

Mais les prix ont fortement fluctué, même après que l'Arabie saoudite, poids lourd de l'OPEP, a annoncé la semaine dernière qu'elle réduirait progressivement sa production de 800 000 barils par jour en janvier et de 100 000 barils de plus par jour en février.

"Je suis convaincu que l'impact de la décision que nous avons prise de réduire la production de 1,2 million de barils par jour (...) sera très fort", a déclaré M. Falih à des journalistes en marge d'une conférence sur le développement durable mardi à Abou Dhabi. "Je suis très optimiste", a-t-il dit à propos de l'impact de cette décision sur les prix.

Commentaires

Médard de Char…

Toujours autant de certitudes à Ryad... Leur puissance de feu est indéniable, mais depuis plusieurs années nous assistons à une baisse de la part relative du marché pour "l'Opep étendu" et une hausse de la part Amérique du Nord. Les stats publiées chaque semaine par le Baker Hugues Rig Count me semblent plus fiables et plus avancèes que les déclarations affichées par Ryad. Or, le BHRC lui donne plutôt tort encore cette semaine.
http://phx.corporate-ir.net/phoenix.zhtml?c=79687&p=irol-rigcountsoverv…

Médard de Char…

Sur le long terme, contrairement à ce que l'on peut affirmer d'une denrée en voie de disparition, le pétrole ne va pas se raréfier. Bien au contraire. Les difficultés économiques s'étendent dans le monde, les difficultés climatiques, catastrophes alimentaires, mouvement sociaux, instabilités diverses conduisent de plus en plus de pays (surtout les moins démocratiques) à trouver une ressource miraculeuse qui leur permettrait de survivre encore quelques années.

Le pétrole et le gaz naturel en sont. L'eau aussi, bientôt, un jour. Mais pour l'heure, le pétrole toujours. Donc plus la situation se dégradera, plus nous aurons de pétrole sur le marché. Les coûts de production baissent (vu aux USA pour le pétrole de schiste sous les 50$). L'éthique est mise en veilleuse dans bien des cas. Total ne vient-il pas décider l'importation massive de GNL des USA produit à partir du gaz de schiste qui révulsait autrefois notre miss gommettes (Ségolène Royal), même dans notre beau pays démocrrratique (comme disait Jacques Duclos).
Je ne dis pas que j'approuve, loin de là, mais je constate et confirme mes doutes sur la hausse du pétrole.

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