Le black-out survenu le 28 avril dernier dans la péninsule ibérique a suscité légitiment une attention très forte, mais également de très nombreuses réactions et conclusions « à chaud » prématurées.
Dans un entretien publié le 4 mai dans El Pais, la ministre espagnole de la Transition écologique Sara Aagesen a jugé que « beaucoup de jours » seraient encore nécessaire pour connaître les causes précises de l'incident, indiquant que « toutes les hypothèses sont ouvertes ».
Dans ce contexte propice aux débats d'opinions, RTE a publié ce 5 mai une foire aux questions bienvenue, dans laquelle elle répond à une vingtaine d'interrogations fréquentes : déroulé et causes du black-out, rôle éventuel de la production renouvelable intermittente et autres hypothèses, etc.
En tout état de cause, les gestionnaire de réseau souligne que « la réalisation d’une analyse technique et scientifique rigoureuse pour des incidents de grande ampleur de ce type est chronophage. Elle n’est, par méthode, jamais réalisée à chaud ». Il rappelle également que l’association des gestionnaires de réseaux européens ENTSO-E a annoncé le 1er mai la mise en place d’un panel d’experts pour conduire des travaux sur ce black-out(1).

Sources / Notes
- Ce groupe d'experts « devra rendre son rapport au plus tard 6 mois après la date de l’incident, avec des étapes intermédiaires de publication de l’analyse de l’évènement, des conclusions établies au fil des analyses et des recommandations ».