Énergies renouvelables dans l’UE : de la perception aux réalités

Samuel Furfari et Ernest Mund

Samuel Furfari est professeur à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et président de la Société européenne des Ingénieurs et Industriels.
Ernest Mund est professeur émérite à l'Université catholique de Louvain (UCL) et directeur de recherche honoraire du FNRS.

Nous assistons aujourd’hui à des conversations interminables sur l’« énergie » sans que ce dont on parle soit dûment précisé. Parle-t-on de l’énergie pour chauffer notre maison ou bien de celle nécessaire pour charger un véhicule électrique ? Ce n’est pas indifférent. Beaucoup ignorent les principes fondamentaux, alors que d’autres les connaissent mais évitent soigneusement d’en tenir compte.

L’un de ces principaux fondamentaux est la distinction entre « énergie primaire » et « énergie finale ». Précisons qu’il ne s’agit pas d’une vaine querelle de mots : une bonne compréhension a un impact fondamental en matière de choix de politique énergétique et d’adoption lucide de cette politique par les citoyens concernés.

Quelques rappels : définitions

L’« énergie primaire » désigne l’énergie « brute » contenue dans les ressources naturelles comme le charbon, le pétrole, le gaz, l’uranium, la biomasse, le vent, le soleil et d’autres sources d’énergie renouvelables. Notons ici que, dans la plupart des statistiques mondiales, l’énergie primaire provenant de sources pourtant largement répandues dans les populations les plus pauvres - à savoir la combustion du bois et des déchets de bois, du charbon de bois et des excréments d’animaux séchés - n’est pas comptabilisée.

L’énergie primaire n’étant généralement pas facile à utiliser, ni à manipuler (par exemple, le pétrole tiré du puits ne peut pas être mis directement dans un moteur), elle peut nécessiter une transformation, essentiellement dans les centrales électriques et les raffineries de pétrole. À chaque étape de transformation, l’énergie se dégrade (création d’entropie). Précisons que l’énergie primaire peut, dans certains cas, être consommée sans transformation, par exemple lorsque du gaz naturel ou du bois est brûlé pour chauffer une maison.

L’énergie livrée au consommateur final est qualifiée d’« énergie finale ». En conséquence, et ceci est un principe fondamental, la quantité d’énergie finale est toujours inférieure à la quantité d’énergie primaire (pertes liées aux transformations éventuelles et au transport), et la différence est parfois significative (les pertes qui varient d’un pays à l’autre sont de l’ordre de 1/3 de l’énergie primaire).

Différence énergie primaire et énergie finale

L'énergie fournit trois grands types de « services » satisfaits par différentes formes d'« énergie finale » :

  • la production de chaleur et de froid, également appelée « usage fixe », que ce soit pour les besoins domestiques (chauffage et eau chaude sanitaire) ou de l'industrie (comme les fours industriels). Cette production utilise très majoritairement des combustibles fossiles ou de la biomasse (bois) ;
  • le transport qui repose à 94% sur des « produits pétroliers » (issus de la transformation de pétrole brut dans une raffinerie) ;
  • l'électricité qui est principalement produite au niveau mondial par les énergies fossiles (et dans une moindre mesure par l'énergie nucléaire, l'hydroélectricité et d’autres sources d'énergies renouvelables).

Quelques réflexions : statistiques dans l’Union européenne

La plupart des données utilisées par la suite proviennent d’Eurostat qui est une Direction générale de la Commission européenne qui collecte et traite les statistiques des États membres(1). Il existe de nombreuses autres bases de données qui ont chacune des spécificités intéressantes : Enerdata, Agence internationale de l’énergie, BP Statistical Review (une des meilleures sources d’information en matière d’énergie, utilisée même par les ONG écologistes(2)), US Energy Information Service, etc.

Passage de la consommation d'énergie primaire à l'énergie finale dans l'UE

Il apparaît qu’entre consommation d’énergie primaire et finale, plus d’un tiers de l’énergie disparaît dans l’UE à 27 (hors Royaume-Uni) selon les dernières données d’Eurostat (données de juillet 2020, portant sur l’année 2018(3)).

 

Part des renouvelables dans la consommation d'énergie primaire de l'UE

Notons par ailleurs que l’objectif de développement des énergies renouvelables dans les directives européennes est exprimé en pourcentage par rapport à la consommation totale d’énergie finale. Cette part des renouvelables peut donc augmenter soit par hausse du numérateur, c'est-à-dire en produisant plus d’énergies renouvelables, soit par baisse du dénominateur, c'est-à-dire en réduisant la consommation d’énergie finale. La crise de la Covid-19, qui a conduit à une diminution de la consommation d’énergie finale, va ainsi permettre de se rapprocher de l’objectif de 20% d’énergies renouvelables à l’horizon 2020 et ainsi d’affirmer lors de la publication des statistiques en 2021 que cette cible - fixée en 2009 - était réaliste…

Energies renouvelables dans la consommation d'énergie finale de l'UE

Dans l’imaginaire collectif et surtout médiatique, l’énergie se résume trop souvent à l’électricité. La part croissante et parfois très importante des énergies renouvelables intermittentes est mise en avant, mais en omettant de préciser que l’on se réfère uniquement à l’électricité, qui a compté pour 23% de la consommation d’énergie finale en 2018.

 

Consommation d'énergie finale par usage dans l'UE

Autrement dit, lorsque l’on se préoccupe uniquement d’électricité, on néglige plus des trois quarts de l’énergie que l’on consomme. Bien entendu, on s’attend à moyen terme à électrifier plus les consommations finales et donc cette part est amenée à croître. Mais peut-on raisonnablement penser que nous allons aussi chauffer les 180 millions de logements de l’UE avec des filières électriques intermittentes ?

Voyons toutefois de plus près les données concernant l’électricité. Les énergies renouvelables ont compté pour environ un tiers de la production d’électricité en 2018 selon les dernières données d’Eurostat et l’énergie hydraulique(4) a elle-même compté pour 38% de la production électrique d’origine renouvelable cette année-là (alors que le terme « énergie renouvelable » est souvent considéré à tort comme un synonyme des seules énergies éolienne et solaire)(5).

 

Mix électrique UE

Lorsque l’on ramène le poids des filières renouvelables intermittentes dans le bilan en énergie primaire de l’UE – l’indicateur fondamental lorsqu’on se préoccupe d’énergie, que ce soit pour les aspects géopolitiques, de balance des paiements et de décarbonation – leur part se limite ainsi à quelques pourcents. En 2018, ces énergies si populaires dans les médias n’ont ainsi compté que pour 2,5% de la consommation d’énergie primaire dans l’UE à 27 (1,4% en France, 1,8% en Belgique et 4,3% en Allemagne)…

Sources / Notes

  1. Fonds national de la recherche scientifique.
  2. Elle a débuté cette collecte dans le cadre de la CECA (Traité de Paris de 1951) afin de pouvoir gérer, à l’époque, le marché commun de deux produits de base de l’économie d’alors, le charbon et l’acier.
  3. Carbon Brief.
  4. Energy statistics - an overview, Eurostat, juillet 2020.
  5. Pourtant, des voix se lèvent pour ne plus considérer comme « renouvelable » la plus ancienne des filières renouvelables dans le domaine de l’électricité, du fait qu’elle perturberait l’environnement, par l’inondation des vallées en amont des barrages hydroélectriques. Or, si l’on retirait l’hydroélectricité de la nomenclature des énergies renouvelables, ces dernières verraient la part de l’éolien et du solaire grossir artificiellement dans la production renouvelable, mais aussi la part du renouvelable dans la production totale d’électricité fondre.
  6. La part des filières renouvelables a très fortement augmenté dans l’Union européenne au 1er semestre 2020 : alors que la consommation d’électricité a baissé d’environ 7% dans le contexte de la crise de Covid, la production éolienne et solaire a été injectée de façon prioritaire sur les réseaux et a en outre bénéficié de conditions météorologiques favorables. Au total, les filières éolienne et solaire auraient ainsi compté pour près de 20,2% de la production électrique dans l’UE à 2017 au 1er semestre 2020 selon les données du think tank Ember (ce qui reste moins que le nucléaire, principale source d’électricité dans l’UE).

Commentaire

jean-jacques Attia
Les faits sont têtus, merci pour ce travail de clarification.
Rochain
Cet "oubli" concernant les formes d'énergie autre qu'electrique n'a pas grande importance et est même positive, car que cela concerne le transport ou la chaleur, qu'elle que soit les pertes de conversion que cela entraînera, les clients de ces formes d'énergie se convertir ont à l'électricité car c'est la seule forme qui restera bas carbone. Le transport ninira par être 100% électrique que ce soit par batterie ou par le truchement de l'hydrogène via pile à combustible. Quant aux industries lourdes utilisant la chaleur, les fours à induction remplaceront tous les autres moyens, tous à haut carbone, que ce soit la métallurgie par exemple qui appliquera les méthodes déjà en usage aujourd'hui pour la bauxite conduisant à l'aluminium à tous les traitement de minerais dont son issus les métaux. Ainsi il ne restera plus que l'électricité comme forme finale, ou utile, d'énergie. Serge Rochain
Hervé
Sans importance... sauf que c'est énorme en volume. Donc demandera énormément d'éoliennes.... beaucoup plus que ce qu'on pourra financer ou même construire par manque de matières premières.
Serge Rochain
Bien sur vous avez déjà fait ce calcul qui démontre que l'on n'aura pas assez de matière première ....! ! ! ! Ce genre d'allégations est d'autant plus ridicule qu'il n'y a rien de rare dans ce qui est utiliser dans les éoliennes ou dans les PPV contrairement à ce qu'utilise le nucléaire, l'uranium, la seule terre rare qui le soit vraiment car en queue de peloton des corps les plus rares du tableau des éléments périodiques classés par ordre d'abondance. Comment peut-on ainsi affirmer de telles énormités ?
Serge Rochain
@Hervé Les chercheurs sont légions, et comme on se plait à le rapporter (mais est-ce vrai ?) il paraitrait que De Gaulle disait : Des chercheurs qui cherchent on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche. Je fréquente ce milieu depuis assez longtemps pour pouvoir ajouter que bon nombre d'entre eux cherchent surtout une planque ! Heureusement pas tous, j'en témoigne. Les "chercheurs" ne sont en effet pas contraints de trouver. La promotion dans ce milieu de fonctionnaires placés sous la tutelle du ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur ne se fait que sur le nombre de publications et de citations dont ces publications font l'objet. Il ne s'agit d'ailleurs pas de publications comme celles que vous trouvez en librairie mais des publications dans des revues très spécialisées et/ou encyclopédiques comme ISTE (International Scientifics and Technics Edition), dans lesquels un panel de paires analyse la pertinence de votre ouvrage, et tel que celui qu'exhibe mon confrère informaticien Olivier Vidal de l'INRIA (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique) pour sa conférence. Il se trouve que je connais très bien Olivier Vidal qui ne fait pas du tout partie des chercheurs de planques, et il se trouve aussi que nous avons le même éditeur depuis 7 ans. C'est un jeune plein d'avenir, mais il n'est encore pas connu des plus hauts gradins du monde scientifique ce qui fait que, contrairement aux miens, ses ouvrages ne sont pas préfacés par d'éminents membres de l'académie des sciences, mais cela viendra. j'ai son ouvrage en bibliothèque depuis 2018, date de sa parution. Je crois tout de même que pour semble-t-il vouloir opposé son ouvrage à ce que je dis, soit vous ne l'avez pas bien compris, soit c'est ce que je dis que vous n'avez pas bien compris. Comme le suggère Olivier Vidal, le pic d'extraction du cuivre, par exemple, pourrait survenir avant 2060 soit dans moins de 40 ans. Mais contrairement aux combustibles fossiles ou l'uranium transformés en énergie rayonnante, il ne disparait pas de la planète, ce qui change simplement le mode de captation. Ainsi, de l'extraction on devra passer au recyclage qui s'annonce comme l'eldorado de la matière pour le siècle avenir et une transformation fondamentale de l'industrie minière qui doit se réinventer. Je vous suggère de le lire.
Hervé
Oui il y a chercheur et chercheur. Une fois les incompétents écartés, et écarté aussi ceux qui sont sont orientés par des motivations pas toujours très saines, y a beaucoup moins de monde . Vidal parait +/- crédible et ne parait pas orienté. Oui, c'est bien ça le problème: il n'y aura pas assez de cuivre (entre autres) dans les gisements pour réaliser la transition énergétique telle qu'elle est envisagée. Pour lui la solution est de passer par le recyclage, ok bien sur, l'ennui le circuit du recyclage du cuivre étant déja actif, ça signifiera devoir démolir des installations pour en fabriquer d'autres. Tout cela veut dire qu'il faut aussi gérer la raréfaction des matières premières donc prioriser les techniques les moins prédatrices de ressources rares. Et aussi éviter autant que possible de disperser les précieuses matières dans des domaines ou elles seront plus difficiles a récupérer (privilégier les gros systèmes faciles a démanteler plutôt que le diffus)
Serge Rochain
En effet, c'est à mourir de rire, privilégier les gros systèmes faciles à démanteler comme les centrales nucléaires dont n'a pas encore réussi à démanteler celles qui ont été arrêtées les premières il y a plus de 20 ans...... Mais comment faites vous tous pour sortir toujours des arguments qui démontrent le contraire de ce en quoi vous croyez ? ? ? ? ? Non, Vidal n'écrit pas qu'il n'y aura pas assez de cuivre dans les gisements encore à exploiter, il écrit seulement qu'il y a plus de cuivre dans les dépôts d'ordures qu'il n'en reste accessibles économiquement dans les mines et que l'économie poussera à les récupérer plutôt qu'à ouvrir des mines d'accès difficile et d'extractions couteuses. Et c'est aussi valable pour les autres métaux. Par ailleurs, on manquera d'uranium avant de manquer de n'importe quoi d'autre puisque c'est l'atome le plus rare de la planète. Et si votre toute petite tête voulait bien intégrer cela vous feriez un pas gigantesque simplement sur le plan de la logique, mais il ne faut pas que votre dogme vous l'interdise.
Hervé
Une centrale REP moderne se démonte bien et il y a déjà des installations qui ont été rasées. Remarque: Les premières centrales en France n'étaient pas des REP et pour celle la oui c'est un peu plus compliqué. http://ecolo.org/documents/documents_in_french/demantelement_Maine_Yankee.pdf Chooz A semble un peu en retard mais suis le planning la raison des délais semble plus administrative que technique: https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/demantelement/demantelement-France-centrales-installations-nucleaires-EDF-recherche-militaire/demantelement-chooz/Pages/2-Demantelement-Chooz-A-calendrier.aspx#.X8UxbbNOeUk Comme déjà évoqué dans une autre discutions, l'uranium reste encore abondant et les surgénérateurs peuvent permettre de repousser ces limites au prochain millénaire si on les déploie à temps. De plus il est loin d’être exclu de récupérer l'uranium des océans, la technique d'extraction semble se préciser. Pour ce qui est des "reserves" de cuivre dans les ordures, oui, mais à quel prix... Le souci il est la!
Serge Rochain
Bref aucune centrale n'a encore été démantelé.. mais comme ca ne fait pas votre affaire, passons au chapitre suivant un peu de retard c'est pas grave, et en 2030, un peu de retard c'est pas grave, et en 2040... Chooz ou pas Chooz.... Bref, passons. Oui là encore on peut dire que l'uranium est encore abondante et pas cher mais profitons en en espérant que les chinois avec leur boulimie énergétique ne vont pas tout rafler avant qu'on en s'en aperçoive car avec 4 ans de stock ça va être difficile de rentabiliser l'EPR. Quant au surgénérateur, c'est dans la poche, on fait comme si. Bon oui c'est vrai on a fait 8 réacteurs pour prouver finalement que........... ça ne marche pas, mais on fait comme si. Comment, quoi ? 8 réacteurs pour l'U238 ? ben oui quoi , 1957 Rapsodie 1961 Rachel 1965 Harmonie 1966 Masurca 1968 Phénix 1968 Prospero 1970 Caliban 1986 Superphénix 2010 Astrid, ah non.... celui là il est resté à l'état papier et bloqué 10 ans après. Ah si ça marchait... mais tellement bien qu'on a préféré inventer l'EPR .... Ah bon ! Et puisque vous en parlez vous avez sans doute inventer le filet à maille fine pour récupérer un atome d'uranium par10 m3 d'eau ? Ah oui, c'est vrai un atome d'uranium c'est très gros, c'est même les plus gros atomes qu'on a sur Terre, et c'est aussi pour ça que ce sont les plus rares, un truc qui tient à une affaire bizarre de supernovæ .... ha bon, be, oui vous savez ça bien sur Hervé... bref pas de PB le nucléaire est éternel Pour ramasser le cuivre (ou autre chose dans les tas d'ordure c'est un problème ? Moins que d'aller le chercher dans des mines déjà éculées dont le prix ne va cesser de monter, un jour les deux coûts se croisent; et celui que l'on méprisait devient intéressant, mais il y en a quand même pour un moment car le cuivre est tout de même le 27em corps le plus répandu sur la planète et 500000 fois plus abondant que..... l'uranium dont il semble que vous ne craignez pas de manquer.
Hervé
C'est vrai que les américains sont bien plus efficaces que nous pour déconstruire les installations nucléaires, mais la raison est à chercher du coté de l’administration plus que des raisons techniques. La déconstruction de SPX est bien avancée, à ma connaissance le plannings étaient dans les clous avant covid. Pour Chooz, le retard n'est que de quelques années sur le planning. Phenix a été stoppé en 2010, il faut attendre avant de commencer. Les autres que vous citez dépendent de l'état je crois... Et demander à l'état de faire qq chose d'intelligent ces temps ci, c'est plus d'actualité, faudrait déjà qu'ils arrêtent de faire n’importe quoi. Oui les chinois vont ajouter 200GW nucléaire d'ici 2035 (excellente nouvelle pour la planète mais il aurait fallu plus). Pour le moment, on ferme les mines d'uranium car pas assez de demande. Oui l'uranium ne coute pas cher a stocker contrairement au petrole... De plus L'uranium apauvri que nous avons en stock contient encore pas mal d'U235 qu'on pourra extraire en cas de penurie brutale. A plus long terme, les surgénérateurs sont une solution intéressante à ce problème si l'extraction des océans s'averait peu efficace. L’arrêt du programme a été fait pour satisfaire des crétins abrutis, pas pour raison technique. Et vu les contraintes actuelles du marché, EDF ne peut plus porter seule les couts de la recherche et ce d'autant plus qu'on leur fait fermer les réacteurs arbitrairement sans dédommagements à la hauteur.
Serge Rochain
Rien que 8 réacteurs spécialement construits en France pour démontrer la validité de la transformation de fertile à fissile de l'U238 arrêtés pour faire plaisir à des crétins abrutis...??????? Ils devaient être sacrément convaincant ces crétins abrutis, et cela durant 40 ans avec tous ces gouvernements qui se sont succédés, sans compté qu'ils avaient le bras assez long pour imposer l'arrêt aux tentatives étrangères notamment américaines, anglaises de Italiennes....... je suis subjugué. Vous rêvez de la Chine en plus.... ça va de paire, vous confondez renouvelable et nucléaire
gautier
Un avis qui ne va pas faire plaisir à Rochain. https://www.iea.org/reports/world-energy-outlook-2020 Mais tout le monde sait que l'IEA est un repaire de nucléocrates irresponsables et de vieux combattants d'arrière garde !
Rochain
Gautier qui ne sait tours pas lire n'a bien compris que cet avis comme il dit, ne fait qu'était de la baisse de toutes les sources d'énergies sauf les renouvelable qui contrastent avec leur hausses. Par ailleurs tous les scenarios envisages en fin d'article donnent la meilleure part au Solaire, j'ai donc toutes les raisons, mais sans surprises, de me réjouir de voir confortées mes propres pronostics.... Ou donc allez vous chercher les bâtons pour vous faire battre Gautier ?
gautier
Voir https://www.connaissancedesenergies.org/afp/climat-le-nucleaire-restera-utile-condition-dinnover-estime-laie-201201 avant de vous réjouir un peu rapidement : https://www.connaissancedesenergies.org/afp/climat-le-nucleaire-restera-utile-condition-dinnover-estime-laie-201201 Mais le solaire a aussi un coût que connaissent bien les consommateurs Allemands.
Serge Rochain
Bon Birol dit simplement que sans innover (comment on sait pas) le nucléaire est inutile. Et on ne comprend pas autre chose même quand vous renvoyez deux fois sur le même site et le solaire vient comme un cheveu sur la soupe autant que les Allemands....?????? incohérent comme d'habitude
gautier
1- Sur le nucléaire, si on ne cherche pas, on ne trouve pas. 2 -Le renvoi sur le même site est une erreur de ma part. 3 - C'est vous même qui repartez sur le solaire un peu plus haut !
Rochain
Le problème c'est que même en cherchant on ne trouve pas, alors qu'en cherchant 10 000 fois moins sur les renouvelables on a tout de suite trouvé. Je ne suis pas près de lâcher le Solaire, le seul qui soit infini et éternel. Il faudrait que vous vous en rendiez compte un jour Gautier
gautier
Nous sommes au moins d'accord sur ce point : le seul qui soit infini et éternel (au moins à l'échelle humaine). Là-dessus, il n'y a pas de problème. Cela ne suffit pas pour alimenter un réseau électrique, même développé à grande échelle, et surtout l'hiver. L'Allemagne et les Pays-Bas en font l'amère expérience en sollicitant intensément les centrales gaz et charbon.
Rochain
Un peu de modestie Gautier, vous êtes loin d'avoir la moindre compétence pour juger si le Soleil est insuffisant pour alimenter un réseau électrique fournissant le service qu'on attend de lui. D'ailleurs le nucléaire à prouver qu'il en était bien incapable puisqu'aucun pays même le plus nucleocrate de la planète n'a pu atteindre 100% de nucléaire et U'au niveau mondial il ne dépassera jamais 10% Tandis que les renouvelables arriverons partout à 100% à des échéances différentes en fonction des moyens mis en œuvre et donc de la volonté d'y parvenir. Les derniers sont ceux qui y vont en marche arrière et je sais déjà qui il sera.
gautier
Pour l'instant et les décades à venir, c'et mal parti pour 100 % de renouvelables (variables ou intermittents). C'est un pari risqué. Combien coûterait, par exemple en Allemagne, un tel projet et les 100 % seront-ils certains ?https://energy-charts.info/charts/remod_installed_power/chart.htm?l=en&c=DE
Serge Rochain
Ils ont infiniment plus de chances de se produire que 100% de nucléaire puisqu'il n'en n'a aucune. Le 100% renouvelable est inéluctable car c'est la seule source d'énergie infinie et éternelle et vos petits calculs d'épicier ne changeront rien à l'affaire, Gautier
gautier
Qui parle de 100 % de nucléaire ? Pas moi en tout cas. Je vais vous surprendre mais je crois, mois aussi, que le 100 % renouvelables en électricité soit possible, mais à une échéance très lointaine, et à un coût financier et en ressources fossiles (pour la transformation) monstrueuses. Mais c'est un acte de foi !
Serge Rochain
Allez encore un petit effort Gautier, et vous verrez que dans moins de 20 ans ce sera devenu possible pour ceux qui auront fait l'effort d'y aller, que cela leur aura couter 4 fois moins cher que ce qu'ils auraient dépenser pour faire la même chose en nucléaire comme nous (en espérant que l'on ne fera pas cette ânerie) et alors tout le mode dira "je vous l'avais bien dit que l'avenir était au renouvelable!!!"
gautier
Pour l'instant, cela ne va pas fort pour eux, malgré leurs imposants et couteux parcs solaires et éoliens. Ils sont encore très dépendants du thermiques fossiles occasionnant d'énormes émissions de CO, et très coûteux aussi pour les consommateurs. Il est très facile de la constater pour qui s'en donne la peine.
Serge Rochain
Cela va si peu fort qu'ils décident pour 2030 de relever leur objectif de 50% de renouvelable à 65% : https://lenergeek.com/2020/10/25/energies-renouvelables-lallemagne-revise-a-la-hausse-ses-ambitions/#comment-71568 Mais on peut aussi voir qu'ils ont des argument justifiant cette nouvelle ambition https://allemagne-energies.com/energies-renouvelables/
gautier
Rien sur les baisses d'émissions qui ne se chiffreront, comme par le passé, qu'à qqes % de réduction. Emissions très au-dessus de celles de la France (en moyenne 5 fois plus). Tout ces parcs ENR et tant de dépenses (par centaines de milliards d'euros) pour d'aussi médiocres résultats, et si coûteux pour les consommateurs !https://allemagne-energies.com/
Schricke
Tandis que Mr Rochain, le grand spécialiste incontesté (et incontestable) de l'énergie, lui, ne "rabâche" absolument pas !.. C'est bien connu... et facile à constater !...Il suffit de le lire !
Schricke
"Infini et éternel" dites-vous !... Peut-être, mais, malheureusement parfaitement inefficace !... Et ça, c'est vraiment ennuyeux, vous ne croyez pas ?
Schricke
Je remarque que Mr Rochain meurt de rire à l'occasion de la moitié de ses interventions !... Heureusement pour notre plaisir(et surtout pour l'avenir de la planète !), il s'en remet à chaque fois ! Ouf ! Espérons que cela va continuer, car nous serions comme des orphelins (incultes, par définition) si le "mage" disparaissait ! Et dès lors, où irions nous chercher des informations fiables, et surtout objectives ?
Ernest MUND
Vous commettez un certain nombre d'erreurs. La table de Mendeleïev (si c'est celle dont vous parlez) ne classe pas les éléments par leur rareté, mais par leur masse. L'uranium est l'élément le plus 'lourd" formé au moment de l'explosion de la supernova qui a donné naissance au système solaire qui soit encore présent sur terre. Tous ceux qui sont plus lourds que lui (et que l'on connaît pour les avoir produits artificiellement) ont disparu, leur demi-vie étant considérablement plus courte que l'âge de la Terre. Cela étant l'uranium est relativement abondant dans la croûte terrestre. Il y a bien sûr les gisements miniers d'uranium (plus ou moins riches) un peu partout dans le monde. Mais il y a surtout l'uranium dilué dans la croûte terrestre qui est 'lessivé' par les eaux fluviales et qui finit par aboutir dans les eaux océaniques. Le plus grand réservoir d'uranium sur terre est constitué des océans. Est-il exploitable? La réponse est : à long terme oui! On sait comment 'fixer' l'uranium sur des algues, le processus ayant été étudié avec succès par un chercheur américain il y a un ou deux ans. De là à l'exploitation commerciale, il faudra mettre le temps. Mais, on peut aussi exploiter le thorium, autre noyau lourd à la base de la production d'uranium-233. Dernière remarque ces deux substances (thorium et uranium) sont des actinides: la plupart des terres rares se trouvent dans la ligne horizontale des lanthanides, juste au-dessus de celle des actinides
Serge Rochain
Mon cher Monsieur Mund, La première erreur que VOUS faites est de faire référence à une table de Mendeleïev que je n'ai pas cité une seule fois dans ce forum.... je viens d'en scanner toutes mes interventions. Néanmoins j'ai parler de la table périodique des éléments à d'autres occasion et sur d'autres forums de connaissance des énergies, auxquels vous faites peut-être allusion. La seconde erreur que VOUS faites et de dire que la table des éléments périodiques n'est pas classé par abondance mais par leur masse. Or cela n'est vrai que dans la présentation, utilisée par le chimiste Mendeleïev qui cherchait les corrélations caractéristiques entre ces différents éléments donc pas vraiment classée par masse sinon ce ne serait pas un tableau de Mendeleïev mais une liste de Mendeleïev. En vérité on peut classer ces élément sur différents critères et vous trouverez sans difficultés des listes classées par abondance ou même bar richesse isotopique stables.... Maintenant quand vous dite que le plus grand réservoir d'uranium est dans les océans il faut au moins apporter quelques éléments favorables et si cela m'intéressait vraiment je ferais l'effort d'en faire l'estimation, ce qui n'est pas le cas et me semble déjà bien improbable sachant que rien que dans les filons qui constitues les mines d'aujourd'hui l'abondance dans les différents minerais selon la zone géographique varie dans un rapport de 1 à 2000 (de mémoire). De toutes les façon l'uranium est tellement dilué dans les océans que le coût d'extraction promet d'être rédhibitoire. Nous aurons réglé notre problème énergétique bien avant que cela ne soit devenu raisonnable, bien avant. Quant à votre allusion au Thorium, plus abondant il est vrai, vous ne le mettrez pas dans un EPR
Claude Brasseur
Voici quelques informations de plus sur la disponibilité de l'uranium naturel. Il y en a 4 milliards de tonnes dans les océans. Stephen Chu a mis au point un procédé d'extraction dont le prix est évalué à 500 dollars le kg... et il y a eu progrès depuis. Le "Phénix" russe est évalué par la commission de contrôle de Vienne comme le plus sûr au monde et il a été vendu à la Chine. Ces surgénérateurs consomment de l'ordre de 100 fois moins d'uranium que l'EPR et c'est donc comme si l'uranium de l'EPR coûtait environ 5 dollars le kg....
Serge Rochain
Le B800 Russe dont la Chine a acheté un exemplaire..... pour voir n'a encore rien prouvé et par ailleurs il ne fonctionne qu'en mode de base. On vend la peau de l'ourse dans les média toujours à la recherche du buzz mais la réalité c'est que le phénix renaissant de ses cendres est un bide depuis près de 60 ans. Rien qu'en France nous avons développé à grand frais depuis 1957 jusqu'à 8 réacteurs pour courir après ce fantasme : 1957 Rapsodie 1961 Rachel 1965 Harmonie 1966 Masurca 1968 Phénix 1968 Prospero 1970 Caliban 1986 Superphénix 2010 Astrid qui n'a pas dépassé le stade du papier et arrêté en début de cette année TOUS des bides et je ne vous parle pas des essais à l'étranger, tous également arrêtés. A l'heure actuelle il n'y a plus que les russes qui évaluent apparemment sans trop y croire sinon il ne feraient pas des réacteurs conventionnels à l'U-235, comme nous d'ailleurs, pourquoi l'EPR si les phénix (comme vous dites) sont si efficaces ? Tenez lisez un peu sur le sujet vous verrez que le monde du phénix n'a rien d'idyllique et que les naïfs qui racontent que nous en avons fait fonctionner parfaitement durant 10 ou 15 ans, vous prendrez conscience que durant ces 10/15 ans ils n'ont en tout et pour tout fonctionné que quelques semaine en tout à coup de jours mis bout à bout entre des arrêts de pannées de plusieurs mois entre chaque paire de jours de fonctionnement boiteux. mais les légendes ont la vie si dure quand on veut y croire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Surg%C3%A9n%C3%A9ration
gautier
Le projet ASTRID arrêté par Mme Borne, ancienne ministre de l'écologie, car les ressources en uranium sont abondantes a-t-elle dit.
Serge Rochain
Oui elle l'a dit, j'ai entendu et les neuneux ont mordu, n'est-ce pas Cochelin, il fallait bien dire quelque chose pour ce bon peuple qui avalera n'importe quoi. Mais lorsque le projet à été lancé en 2010 l'uranium était encore moins cher, et avant encore bien moins surtout lorsque nous étions chez nous au Niger ce qui ne nous avait pas empêché de lancer 8 projets en trente ans, alors cela ne tient pas debout mais il faut réfléchir un peu mon pauvre Cochelin mais quelque grosse que soit la ficelle vous courrez. La vérité c'est que c'est le CEA qui a abandonné car au bout de 10 ans le calcul du budget nécessaire était impossible à tenir tenez Cochelin continuez à apprendre : https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/29/nucleaire-la-france-abandonne-la-quatrieme-generation-de-reacteurs_5504233_3234.html
gautier
Cela confirme les affirmations de l'ex-ministre. Les ressources en uranium sont encore trop importantes. Le projet sera relancé plus tard (quand celui-ci se fera plus rare).
Rochain
Vous ne comprenez donc pas ce que vous lisez mon pauvre Gautier. Cela confirme que ce n'est pas le faible prix de l'uranium qui est le motif de l'arrêt mais que les pouvoirs publics en ont assez de financer des recherches à fonds perdus.
gautier
Je crois savoir lire, mais d'autres propos : "Vendredi 30 août 2019, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a confirmé l’abandon du chantier du prototype de réacteur nucléaire de quatrième génération. ASTRID n’est plus « programmé à court ou moyen terme » et son déploiement n’est plus envisagé « avant la deuxième moitié de ce siècle ». le gouvernement a tenté de calmer les esprits. Il rappelle sa demande aux industriels « d’engager les actions de R&D nécessaires avec le CEA pour approfondir la faisabilité industrielle des solutions de multi-recyclage du combustible dans les réacteurs de troisième génération, solution transitoire qui contribuera à la recherche sur la fermeture du cycle et la quatrième génération de réacteurs ». De son coté, le CEA précise que « conformément aux engagements qu’il avait pris auprès des pouvoirs publics, le CEA proposera d’ici la fin de l’année au Gouvernement un programme de recherche révisé sur la 4e génération pour 2020 et au-delà. (…) Il permettra de maintenir les compétences développées sur les réacteurs rapides au sodium." Le député LREM de la troisième circonscription du Gard, c’est-à-dire là où ASTRID aurait du se construire, souligne lui aussi que la R&D continuera et qu’en réalité « le projet de RNR n’est pas abandonné. Certains l’entendent comme un abandon, mais il est amené à une échéance qui est la deuxième moitié de ce siècle. En matière d’énergie, on est amené à réfléchir sur des échéances longues. Et je précise qu’il n’a jamais été dit qu’ASTRID se ferait, ni qu’il se ferait ici, à Marcoule. C’est un avant-projet ». Voici qui est rassurant !
Serge Rochain
Oui un avant avant avant projet qui date de 2010 et on verra ça pour la deuxième moitié de ce siécle.... c'est clairement enterré mon brave Gautier. D'ici la deuxième moitié de ce siècle nos successeurs se diront qu'est ce que c'est ce truc ? Mais qu'est-ce qu'ils viennent nous faire chier avec un machin dont on, traine toujours les déchets vieux d'un siècle et qui n'ont pas fini de nous emmerder pour encore 20 ou 30 mille ans, alors qu'on a l'électricité dont a besoin et à profusion de puis déjà 20 ans avec les éoliennes, les PPV, la géothermie, les marrées, les courant marins, les barrages hydroélectriques que l'on est en train de vider pour récupérer les terres englouties et qui ne servent plus à rien puisque nous n'avons depuis plus de 20 ans ces centrales nucléaires qui ne fonctionnaient que comme des bourrins à débiter toujours la même quantité d'électricité phénoménale que l'on en ai besoin ou pas en fonction de la charge du réseau..... Voilà ce qui va se passer dans la deuxième moitié de ce siècle Gautier
gautier
Nous verrons plus tard si les pays ayant entamé cette fameuse transition en auront terminé avec leur imposant parc fossile intensément utilisé actuellement malgré leurs imposants parc éolien et solaire. Mais à ce jour, le contenu carbone de leur électricité est encore énorme.
Serge Rochain
Le contraire serait étonnant, Paris ne s'est pas fait en un jour, il nous a fallu 50 ans pour atteindre notre maximum de nucléaire, cela ne fait que 10 ans que l'Allemagne a vraiment entamer sa transition, et le CO2 a baissé de 20% durant ces 10 ans.
Serge Rochain
https://decrypterlenergie.org/la-sortie-du-nucleaire-en-allemagne-entraine-t-elle-une-hausse-des-emissions-de-co2
gautier
Vous reconnaitrez que, côté émissions dues à la lignite, la baisse n'est pas brillante. https://energy-charts.info/charts/emissions/chart.htm?l=en&c=DE Et autres détails sur la difficulté de cette transition. https://allemagne-energies.com/
Schricke
C'est bien vrai, ça !... Alors que Mr Rochain renouvelle constamment son discours !...Parfois il fustige le nucléaire, d'autres fois, il s'en prend à l'EPR, ou il condamne les "abrutis" qui croient encore que le nucléaire serait une solution d'avenir... Enfin, bref, il balaie en expert (qu'il est, bien entendu !) tous les aspects énergétiques, avec toujours, le sens de la mesure, et surtout, celui de l'objectivité la plus aboutie.
Hervé
Sa technique consiste en vous noyer dans des tonnes d'arguments foireux. Il faut reconnaitre qu'il a raison de procéder comme ça. Certes, il passe pour un imbécile au yeux des gens comptants, mais ça peut marcher pour le péquin moyen. Ses collègues procèdent tous de ma même manière et c'est efficace. En politique, l'important ce n'est pas la vérité, c'est ce qui est cru... Le sujet ne serait pas grave (l'avenir de notre pays et du monde), ça en serait presque amusant... Mais de toute façon, c'est trop tard, je doute que la raison reprenne le dessus. Si les scientifiques ne se trompent pas, le réchauffement climatique aura lieu de toute façon, avec les cataclysmes qui vont avec. Qui vivra verra.
Serge Rochain
A propos des tonnes d’arguments foireux dont la lecture ne peut être que pénible à des neuneus limités au colportage d’opinions je ne vous en livre que trois exemples qui devraient suffire à vous épuiser : Sur le brillant avenir que cette bande de nunuches nucéonarcissiques prédisent au nucléaire : https://www.worldnuclearreport.org/IMG/pdf/wnisr2020-figure62-nuke-eu27-startclose.pdf Sur le sens de l’évolution que montrent les statistiques de production sur les 10 dernières années : https://www.worldnuclearreport.org/IMG/pdf/wnisr2020-figure52-world-addedproductionbysource-2009-2019.pdf Sur l’Allemagne que cette bande de nunuches claironne qu’ils sont sur la voie de la décadence : https://www.worldnuclearreport.org/IMG/pdf/wnisr2020-figure66-germany-evopowersystem2010-2019.pdf Maintenant allez vous reposer car cette lecture peut être un peu trop cérébrale pour vous a du vous épuiser.
gautier
Malgré toutes les données mises en ligne par Rochain, la France reste en tête, et encore pour très longtemps, des pays les moins émetteurs de CO2 pour la partie électricité grâce à son parc nucléaire. Le développement considérable des ENRi à travers le monde ne permettront pas facilement aux différents pays d'atteindre le niveau de la France.https://www.equilibredesenergies.org/12-10-2018-le-contenu-en-co2-du-kwh/

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