Britishvolt: un accord pour sauver l'entreprise en faillite de batteries électriques retardé

  • AFP
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L'accord permettant à une start-up australienne de reprendre l'entreprise en faillite Britishvolt, qui ambitionne de bâtir une vaste usine de batteries au Royaume-Uni, a été retardé afin de donner plus de temps aux administrateurs pour examiner ses plans, selon le Sunday Times dimanche.

Britishvolt avait fait faillite en janvier après avoir échoué à lever assez de fonds pour financer son projet d'usine de batteries pour véhicules électriques d'un coût total de 3,8 milliards de livres (4,3 milliards d'euros), et le gouvernement avait conditionné un versement de 100 millions de livres à l'avancée du projet.

Le dépôt de bilan de Britishvolt a fait couler beaucoup d'encre au Royaume-Uni et entraîné des critiques envers le gouvernement car il portait un coup à ses ambitions d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

Début février, la start-up australienne Recharge Industries a été sélectionnée par le cabinet EY pour reprendre Britishvolt.

EY ou Recharge n'ont pas fait de commentaire sur le montant de la transaction ou le nombre d'ex-employés de Britishvolt qui pourraient être réengagés par Recharge.

La majorité des 300 employés de Britishvolt avait en effet été licenciés après l'annonce du dépôt de bilan mi-janvier.

Les administrateurs d'EY supervisant le sauvetage ont déclaré le 6 février qu'ils espéraient conclure la vente de Britishvolt à Recharge Industries dans les sept jours, selon le Sunday Times.

Mais Glen Sanderson, le responsable du conseil de Northumberland, impliqué dans les discussions, a indiqué au journal que des vérifications étaient toujours en cours pour déterminer si Recharge disposait des fonds nécessaires pour conclure la transaction.

Recharge, qui est financée par la société new-yorkaise Scale Facilitation, porte un projet similaire d'usine de batteries à Geelong, près de Melbourne en Australie.

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