Comment un réseau électrique peut-il s'effondrer en cinq secondes?

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Les pannes électriques générales comme celle qui a touché lundi l'Espagne et le Portugal peuvent avoir des causes multiples, mais l'événement met déjà en lumière une certaine "vulnérabilité" du système régional de la péninsule ibérique.

- Pourquoi la cause n'est pas encore clairement identifiée

Le réseau électrique est une colonne vertébrale qui comprend des milliers de composants interconnectés. "Les opérateurs du réseau doivent analyser avec soin d'énormes quantités de données en temps réel", telles que les changements de fréquence, les défaillances de lignes, l'état des centrales de production, "afin de retracer la séquence des événements", explique à l'AFP Pratheeksha Ramdas, analyste chez Rystad Energy.

- Quelles sont les causes habituelles?

Les pannes sont souvent causées par l'arrêt soudain d'une centrale de production en raison d'un aléa technique ou d'une pénurie de combustible pour alimenter des centrales thermiques.

Ces dernières années, des événements tels que tempêtes, tremblements de terre, incendies de forêt, chaleurs ou froids extrêmes, parfois intensifiés par le changement climatique, ont pu endommager les infrastructures ou créer des pics de demande pour le chauffage ou la climatisation.

Autres causes possibles: les surcharges sur les lignes à haute tension, qui obligent l'électricité excédentaire à se déplacer sur d'autres lignes, et les cyberattaques, une menace de plus en plus citée, du fait de réseaux de plus en plus numérisés. La justice espagnole a annoncé une enquête sur un éventuel "sabotage informatique", le gouvernement Sanchez soulignant de son côté qu'"aucune hypothèse" n'est écartée.

- Déséquilibre entre offre et demande?

En Espagne, lundi soir, le gestionnaire du réseau REE a évoqué "une forte oscillation des flux de puissance, accompagnée d'une perte de production très importante".

En Europe, la fréquence électrique sur le réseau est calibrée au standard de 50 hertz (Hz).

Une fréquence inférieure à ce niveau signifie qu'il n'y a pas assez d'électricité produite par rapport à la demande; au-dessus, cela signifie qu'il faut produire moins de courant. C'est le travail des opérateurs de commander en temps réel aux centrales de produire plus ou moins, selon la demande, et de conserver la fréquence.

"Le maintien de cette fréquence est une question d'équilibre", dit à l'AFP Michael Hogan, conseiller pour l'organisation Regulatory Assistance Project (RAP).

Si la fréquence s'éloigne de 50 Hz, des systèmes de protection automatisés se déclenchent pour couper des parties du réseau afin d'éviter d'endommager les équipements. Des déconnexions en chaîne qui ont conduit à la panne généralisée.

"Une fois que les centrales électriques commencent à s'arrêter pour se protéger, la situation peut rapidement devenir incontrôlable. Mais il est très rare que cela atteigne le stade" observé lundi, souligne Michael Hogan.

Comment tout cela a-t-il commencé? Difficile à dire.

"L'un des facteurs qui a très probablement contribué à l'instabilité est la faible interconnexion entre la péninsule et le reste du réseau d'Europe occidentale, ce qui signifie qu'il n'y avait pas beaucoup d'inertie dans cette partie du réseau pour amortir les oscillations" côté espagnol, selon Michael Hogan.

Mais il s'agit d'un facteur possible et non de la cause primaire. "Il s'agira probablement de la défaillance d'une ou deux installations de transmission majeures, qui s'est ensuite propagée à d'autres parties connectées du réseau, mais la cause de cette défaillance initiale reste à déterminer", ajoute-t-il.

- Quel impact des énergies renouvelables?

En Espagne environ 40% de l'électricité produite est d'origine solaire et éolienne. A midi lundi, c'était même autour de 70%, à un moment de faible demande.

Or, contrairement aux centrales au gaz qui "ont besoin de quelques minutes pour démarrer", "la production solaire et éolienne ne peut pas être contrôlée à la demande et doit souvent être réduite", souligne-t-on chez Rystad Energy.

Le regroupement des gestionnaires européens de réseaux de transport d'électricité, ENTSO-E, avait averti le 18 avril des risques de surproduction solaire à l'approche des beaux jours.

La panne de lundi est un "avertissement", pour Rystad: "sans résilience plus forte au niveau national et sans meilleure coordination régionale, les futures pannes de réseau pourraient avoir des conséquences encore plus graves".

"Sans mesure de flexibilité suffisantes, telles que le stockage, les centrales à démarrage rapide ou des interconnexions solides, les fortes variations de la production d'énergie renouvelable peuvent déstabiliser le réseau", explique l'analyste Pratheeksha Ramdas.

Des critiques des énergies renouvelables ont immédiatement été diffusées sur les réseaux sociaux après la panne, mais Michael Hogan rappelle que les coupures géantes de ce type, dans le passé, ont "presque toujours" été provoquées par des problèmes de transmission, et non de production.

Lion Hirth, professeur de politique énergétique à la Hertie School à Berlin, estime toutefois "probable" qu'"un système avec très peu de production +conventionnelle+ (nucléaire, gaz, charbon, hydroélectricité) ait moins d'inertie d'amortissement, c'est-à-dire qu'il soit plus enclin à ce que de telles oscillations deviennent incontrôlables".

Tout en restant prudent, il estime "que le fait que le système ibérique fonctionnait principalement à l'énergie éolienne et solaire lundi midi n'a pas aidé".

bur-nal/ico/jco

Commentaires

Serge Rochain
"Or, contrairement aux centrales au gaz qui "ont besoin de quelques minutes pour démarrer", "la production solaire et éolienne ne peut pas être contrôlée à la demande et doit souvent être réduite", souligne-t-on chez Rystad Energy." propos oncohérents ! pour le gaz on parle de delai de démarrage, et pour solaire et éolien on parle de reduire la production ! On ne parle donc pas de la même situation. Si la production est trop élevée il est aussi rapide (et même plus rapide) de baisser la production des renouvelables puisqu'on peut les deconnecter en quelques secondes et à distance, que de réduire la puissance de la centrale à gaz. S'il faut augmenter la puissance il faut avoir des parcs éoliens ou solaire en réserve à l'arret comme il faut avoir des centrales à gaz à l'arret en réserve. La différence, c'est qu'on peut estimer sans h"siter que l'on a toujours une réserve de gaz à disposition, et on peut seulement se poser la même question à propos des renouvelables ! Les antis renouvelables prétendent qu'il est fréquent qu'il n'y ai de vent nulle part et que le ciel soit boucher sur toute la surface du pays ! Dans quelle mesure cette affirmation est vraie ? Je vous invite à collectionner les cartes de la météo, notamment les cartes de météo vent dont je possede moi même une collection de plus de 1640 cartes quantifiées à raison de une par jour, et vous aurez comme moi la réponse !
RAVON
Encore une fausseté. Le foisonnement de l'éolien au niveau européen est de 11 à 15%. Il n'y a pas "du vent tout le temps quelque part". Les courbes de production journalière le démontre. Le 28 avril à 11h l'Espagne avait du solaire pour près de 20 GW, hydro, nucléaire environ 4 GW chacun, éolien environ 2GW. 82% de renouvelable. L'Espagne a connu soit un black out et naturellement on va incriminer les interconnexions qui sont effectivement faibles "à cause des ours" ( les mêmes qui defendent les ENR entravent les lignes!) mais on oubliera de dire qu'avec plus de 40% de non pilotable le réseau est effectivment instable. Ronchain voit l'électricité d'un continent comme le réseau de sa maison avec les mêmes lois. C'est juste un peu plus compliqué et si on laissait faire les pros on éviterait ce genre d'incident. Le black out de 2006 était aussi dû à de l'éolien en excés au delà de l'Oder et une coupure de ligne. Quant au référence du RTE voilà longtemps que le RTE a une direction politique et non plus une direction technique commme en Chine en ex URSS et consort
Serge Rochain
Monsieur RAVON, quand vous serez capable d'affirmer qu'il n'y a pas de vent partout vous me montrerez les cartes des jours ou cela s'est produit durant les 4 dernieres années ! Vous n'êtes que dans l'affirmation ! Et vous ne savez même pas utiliser les instruments qui permettent la mesure ! Ne mettez qu'une seule éolienne au milieu de la France et quand elle ne tournera pas vous annoncerez sentancieusement qu'il n'y a pas de vent en France ! Le renouvelable variable est le plus pilotable des moyens de produire de l'électricité pour le nucléaire ce n'est qu'une vantardise, vous en aurez une nouvelles preuve aujourd'hui même comme presque tous les jours depuis le 30 mars. Quant aux lieisons transfrontieres, elles ne sont là que pour permettre l’import/export quand tout va bien. Lequel import export n’est possible que grace aux renouvelables variables, seuls capables de réagir en puissance et délai avec le caractère ératique de ces échanges internationaux. Par exemple aujourd’hui même RTE a b bin prévu avec nos voisins de voir les exportations depuis la France chuter drastiquement de 5 GW (équivalent de la production de 6 réacteurs nucléaires de 900 MW de puissance) en moins de 15 minutes. Afin de garder l’équilibre production/consommation, que croyez vous que va faire RTE ? Eh bien, RTE va simplement déconnecter autant de parcs solaire que nécessaire pour injecter 5 GW de puissance en moins dans le réseau, et le tour sera joué ! Mais comme sur le coup de 16 heures, le Soleil commencera serieusement à décliner chez nos voisins plus à l’Est comme l’Allemagne, ils auront alors besoin d’importer quelque 4 à 5 GW de puissance, que croyez vous que va faire RTE ? Eh bien, RTE va reconnecter les parcs qu’il avait déconnecté à midi et les exportations vont repartir…. Et pendant ce temps, qu’aura fait notre si glorueux nucléaire ? RIEN du tout ! Il n’aura participé en rien à : 1) cette exportation 2) l’opération de suivie de charge qu’elle impose Et Pourquoi ? Eh bien parce qu’il aurait été d’une part bien en peine de fournir, d’arréter de fournir, et de recommencer à fournir des puissances de l’odre de 5 GW avec une réactivité imposée en quelques minutes seulement ! LE RENOUVELABLE VARIABLE EST BIEN PLUS PILOTABLE QUE LE NUCLEAIRE QUI NE CESSE DE SE VANTER DE CETTE QUALITE DONT IL EST PRESQUE TOTALEMENT DEPOURVU ! Seuls les faits comptent et pas les réputations qui sont usurpées et colportées par des dogmatiques qui se sont fait lavé le cerveau par le lobby nucléaire qui ment depuis 60 ans sur ses supposées qualitées mais qui sans l'aide de nos voisins nous auraient plongé la France dans un blackout de trois mois durant l'hiver 2021/2022. Serge Rochain
Christian Méda…
Ne cherchez pas, c'est la faute des ours dont la protrection interdit l'installation de lignes "sérieuses" entre la France et l'Espagne. J'ai le sentiment que cette justification en cache une autre, mais je ne suis pas dans le secret... Quand est-ce qu'on la fait cette Europe ?
Hervé
Dans cette affaire, ça a probablement été une chance qu'il n'y avait pas beaucoup d'interconections, sinon les consequences pour l'europe auraient pu être plus importantes. Il faudra attendre les résultats de l'enquête pour y voir plus clair.
COCHELIN
Il semblerait que c'est le parc de production gaz qui ait commencé le premier à chuter vers 8h45 hier. Est-ce la cause première ou la conséquence d'un autre problème ? https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=ES&legendItems=0111111111111111111111111111111110000000
Serge Rochain
Non Cochelin, la réduction de la puissance du gaz n'est que le resultat de l'opération de suivi de charge consequement à l'augmentation de la puissance solaire. Laquelle est montée rapidement comme on le voit en dépassant largement le besoin en trait plein (si j'osais suggerer une cause, je dirais que le regulateur espagnol n'a pas deconnecté suffisemment rapidement plus de sources, comme des parcs PPV par exemple, ce que fait avec virtuosité RTE en France. En dépassant le trait plein de la consommation la frequence et la tension augmentent et cela ne peut pas durer trop longtemps sans déséquilibrer le réseau)
COCHELIN
Avec la progression rapide des capacités des ENR variables, de nombreuses déconnexions sont à prévoir; déjà dès maintenant en France cela se fait régulièrement sans trop de problème et le phénomène ne peut que s'accentuer avec pertes de production ENR et nucléaire : https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
Rochain Serge
Vous êtes amusant Cochelin, le suivi de charge avec le nucléaire qui se vantait faussement de cette qualité qui faisait soit disant défaut aux renouvelable devient brusquement un défaut avec perte de production.... qui n'était jamais évoqué dans vos messages et ceux de vos amis. Mais lorsque c'est assuré par le renouvelable ce n'est plus de la souplesse de reaction a s'adapter au besoin que vous evoquez... Cela devient de la perte de production... Décidément vous êtes de plus en plus amusant.
Hervé
Il est courrament admis qu'un sous marin nucléaire a plus de chances de naviguer à la vitesse qu'il souhaite qu'un voilier... Les centrales nucléaires actuelles font un peu de suivi de charge, vous qui regardez régulierement le site de RTE, vous devriez le voir, à moins que vous ayez une vision sélective... Cepandant ce n'est pas leur but. D'une part parceque les variations brusque de température accelerent le viellissement et sont à éviter. Les centrales de derniere génération peuvent moduler la puissance sans trop affecter leur durée de vie. Mais la principale raison est économique: comme l'investissement est important, on cherche a le rentabiliser sur un taux de charge élevé, donc plutot faire de la base que de la pointe qui elle est confiée à l'hydraulique et au gaz. Les ENR peuvent faire du suivi de charge quand l'energie est présente, sinon nada...
Serge Rochain
Ce serait presque vrai si la fin n'était pas fausse ! La principale raison n'est pas économique mais technique....Un réacteur qui fonctionne en mode dégradé consomme ses capacité d'absorbtion des neutron surnuméraire que l'on empeche d'aller fissioner plus d'atome que necessaire ce qui leur fait consommer leur chargement à vitesse plus élevé que celui que leur impose leur usage normal qui consiste à controler la fission avec ce que les pros appelle le coefficient k=1 qui veut dire une fission ne doit créer qu'un seule fission bien qu'une fission génére 3 neutrons susceptibles de générer 3 fissions (l'emballement). Les barres de controles sont dimentionner avec une large marge de sécurité qui leur permettent d'opérer une diminution de puissance en nombre limité durant la durée de vie du cycle du combustible au delà duquel ils ne peuvent plus fonctionner qu'en mode de base (juste assurer K=1). c'est pour cette raison qu'il ne peuvent pas fonctionner durablement en mode dégrader et que pour bien les utiliser le mode de base est généralisé (partout dans le monde où on ne s'amuse pas à se servir du nucléaire pour faire un suivi de charge peu réactif) sauf en France où on les utilise quelquefois en mode dégrader pour le suivi de charge, mais cet emploi est de moins en moins utilisé car les renouvelables variables s'y prétent mieux, quelque fois ce sont même les seules solutions : https://www.revolution-energetique.com/belgique-le-nucleaire-met-les-eoliennes-a-larret/ Ou encore, toujours en Belgique : https://www.revolution-energetique.com/comment-le-nucleaire-a-force-des-eoliennes-a-stopper-leur-production/ En France vous avez presque quotidiennement l'exemple du meilleur choix pour le suivi de charge au bénéfice des renouvelables, comme aujourd'hui même par exemple : chute drastique de l'exportation à midi pour 7 GW avec action corrective de RTE sur les parcs solaires, et reprise de la demande d'importation à 16 h de nos voisins Suisses, italiens, et Allemands avec aussitot une action de reconnexion des parcs solaires par RTE. C'est devenu banal et comme ces opérations de suivi de charge ça porte sur de grandes puissances, plusieurs GW, sur des temps tres courts, entre 1/4 d'heure et 1/2 heure, tous deux hors de porté du nucléaire il est clair qu'en dehors des variations hebdomadaires avec les WE, les périodes de vacances...et autre sutuations exceptionelles le renouvelable assurer maintenant le suivi de charge par connexion deconnexion qui restent plus réactif même que les centrales à gaz qui étaient considérés précédement comme les outils les plus souples. Quant au prix de ces opérations, que l'on se prive de la potentielle production d'éoliennes ou de PPC ou que l'on se prive de la production potentielle d'une centrale à Gaz.... je ne sais pas, je n'ai pas fait le calcul économique mais je suppose que les spécialistes de RTE o,n fait le calcul et s'il choississent de se priver des PPV plutôt que du gaz ils savnet certainement ce qu'ils font.... D'in coté ils ne dépensent pas le prix du gaz et de l'autre les photons du Soleil sont gratuit, comme le vent.... le calcul porte donc sur l'investissement des installations, centrale à Gaz contre PPV ??? Il y a des pros aussi à la cour des comptes pour ça.
Hervé
@ Serge message du 30 avr. 2025 - 18:58 Les barres de controle ne sont pas ou peu utilisées pour les réglages, c'est pour l'arret d'urgence. Le controle est mené en modifiant la concentration de bore dans l'eau car plus homogène. J'ai beau faire l'effort de relire votre message, je ne comprends pas de quel facteur limitant vous parlez. Je suppose que vous faites allusion sans le citer au fait que certains déchets nucléaires sont des poisons neutroniques qui viennent compliquer le controle du réacteur car ils agissent en différé et demandent des ajustements constants pour maintenir le régime suite à une modification. C'est effectivement un facteur genant pour les changements de puissance mais cela ne les empeche pas. Quand le combustible est usé ça peut empecher le redémarrage "rapide" suite à un arret d'urgence et c'est la le principal prolème ... La technologie nucléaire n'est pas connue pour sa souplesse, sa conduite est plus proche du paquebot que de la Ferrari. Pour l'éolien, le pilotage s'apparente à la conduite d'un ane...
Serge Rochain
Un facteur limitant qui conduit à la situation décrite ici par exemple : https://www.revolution-energetique.com/comment-le-nucleaire-a-force-des-eoliennes-a-stopper-leur-production/ Quant à l'âne il se trouve être particulierement docile comme à chaque fois que RTE fait appel à lui, comme aujourd'hui par exemple. Mais je vois que certains ânes sont beaucoup plus têtus, qui, le nez dans le caca, disent encore que ça sent bon et détournent le regard devant les preuves incontestables.
Hervé
Et quand l'ane ne veut pas avancer, faute de vent ou de soleil, je suppose que se sont les hamsters qui se mettent à tourner dans leur cage pour compenser ?!!!
Rochain Serge
La différence avec le nucléaire c'est que l'expérience prouve que l'âne ne refuse jamais d'avancer car on a justement besoin de lui quand il avance tellement vite chez nos voisins aussi qu'il n'ont brusquement plus besoin de notre électricité et cessent de nous acheter 3 ou 4 GW en quelques minutes et notre âne rapide à changer de direction compense dans le même délai de quelques minutes ce qui nécessiterait plusieurs heures a 3 ou 4 réacteur pour avoir le même effet correctif. Et 4 heures plus tard nos voisins recommencent a importer 4 ou 5 GW en quelques minutes et notre âne,, toujours aussi veloce fournit immédiatement par reconnexion ce qui la encore serait bien impossible le au nucléaire. Même s'il y avait 4 ou 5 réacteurs prêts à démarrer il en seraient bien incapable avant.... Deux jours ! Quant aux autres réacteurs, ceux qui ne sont pas à l'arrêt... Ils sont à leur puissance nominale, leur mode de fonctionnement normal, et bien incapable de fournir le moindre watt supplémentaire... Un âne qui refuse d'avancer en quelque sorte ! Prenez vous les ingénieurs de RTE pour des demeurés qui ne savent pas ce qu'ils font ? Vous devriez les conseiller. 😂
COCHELIN
Lorsque le parc nucléaire est modulé pour faire du suivi de charge, surtout lorsque les productions enr sont abondantes, il y a perte de production, de facteur de charge, et pertes financières pour l'exploitant : https://inbi.fr/le-gachis-economique-de-la-modulation-nucleaire/
Serge Rochain
Là on est d'accord.....mêm s'il faut trouver des consommateurs pour ne pas avoir à brider la production, on doit pouvoir trouver d'autres clients.... comme des bornes de rechargement de VE, à conditions de ne pas brider non plus les achats de VE faits par ceux qui savent les faire.
Serge Rochain
Cochelin quel que soit ce que vous bridez quand vous faites du suivi de charge il y a perte de production ! mais à moins d'avoir les moyens d'obliger des clients à consommer plus pour ne pas être contraint à baisser votre production vous êtes contraint soit de baisser soit de vous accomoder d'augmenter la fréquence et la tension....mais ça risque de ne pas durer très longtemps avant le Black-out et une révolte des millions de moteurs synchrones qui sont fait pour fonctionner à 50 Hz.... les miracles n'existent pas, même en électricité.
Nkoy
l'explication la plus plausible est la puissance du soleil, je pense au rayonnement geomagnetique d'une puissance exceptionnelle, concentré sur une région limitée, qui a cause la perte de 15 Gw en quelques secondes. Même certains bandits ici sur terre auxquels je pense ,ne sont pas capables de créer une telle panne. Je soutiens mes amis espagnols.
Serge Rochain
Vous divaguez sur le Soleil qui canaliserait son rayonnement géomagnétique ???????? vers un lieu particulier de la planète qui se trouverait être l'Espagne ???!?! Nos c'est les martiens ! Et ça c'est encore plus plausible !!! C'est fous ce que l'on a l'air savant quand on ne sait pas de quoi on parle !
Nkoy
toi qui connait tout et qui ne divague pas, donnez nos la réponse. toi qui connaît tous et sait ce qu'il s'est passé. tu dois toujours essayer de savoir raison garder. te répandre en traitant les gens de tous les noms est un signe de faiblesse d'esprit acquise. Alors un tout petit peu de retenu, et donne nous ta juste réponse pour qu'on comprenne cette situation.
Nkoy
le comble est que tu racontes ta vie, tu déblatères gratuitement sans rien apporter à la compréhension de cette crise. les gens ayant un tout petit peu de cerveau aurait supputé une explication. tu la fermes dans des cas comme, au lieu de raconter ta vie.
Rochain Serge
Moi je ne raconte ni ma vie nice qui la raison du blackout hosano portugais, contrairement à vous qui croyez savoir, et qui imputé la cause au Soleil sans rien savoir du Soleil lui même. Mais pour vous aider à corriger cette lacune je peux vous conseiller : "Le regard des hommes sur le Soleil". Paru chez ISTE Éditions
Serge Rochain
Non, il n'y a que les gens comme vous qui ont un tout petit cerveau qui donnent leur avis sur les causes du problème hispano-portugais, car ils se croient mieux informés sur les circonstances du blakout, que les ingénieurs qui gèrent le réseau Iberique.
Hervé
Trés peu probable. Il faut attendre les résultats de l'enquête pour voir ce qui c'est passé. Si vous voulez spéculer sur l'origine du probleme, il vaut mieux regarder du coté des conditions completement anarchiques du développement des "nouvelles" energies. Je serais pas surpris qu'on apprenne que la puissance installée au sud de l'espagne est trop élevée au regard des capacitées du réseau local, engendrant des conditions de fonctionnement proche des limites techniques dans les zones désertiques, il suffit qu'un dispositif disjoncte et tout pete en cascade... Expliquerait sans difficulté la perte subite de 15GW Au surplus, les mécanismes de délestage qui auraient du limiter le délestage au 15GW semblent ne pas avoir réagi correctement. Enfin on note aussi qu'il a été necessaire d'attendre la nuit pour parvenir à relancer, ce qui fait poser des questions quant aux capacités des électriciens Espagnols a pouvoir relever rapidement le réseau. La aussi des surprises sont à attendre, du genre ils ont utilisé internet pour passer les communication du réseau, et comme internet n'est pas fiable du tout, vous coupez le jus vous n'avez plus de communications, donc vous ne pouvez plus remettre le jus... On va bien rigoler... Moralité: les choses techniques doivent être gérées par des ingénieurs, pas des informaticiens ou des politiciens...
Serge Rochain
Votre raisonnement ne tient pas debout quant on sait qu'il n'y a rien de plus facile et rapide que de déconnecter ou reconnecter les parcs PPV et éoliens à distance pour rétablir l'équilibre du réseau comme le démontre aujourd'hui encore RTE en France.... et presque tous les jours... Dans ce genre, la seule chose possible c'est que le préposé à la surveillance de l'équilibre du réseau se soit endormi et ait oublié de déconnecter le nombre de parc ad hoc pour limiter la production provoquant une montée du réseau en tension et en fréquence.... mais je n'y crois pas trop car il doit y avoir des systèmes d'alertes automatiques qui doivent "prendre la décision" de tout couper sans rien demander à personne.....(c'est peut-être ce qui s'est passé ???)
Nkoy
ton arrogance de bas etage te perdra. tu as en plus de cela des complexés que tu n'assume pas. tu es là à montrer du doit des soi disant préposés qui se sont endormis. tu es un type sans manière. tu oses réduire des protocoles ESPAGNOLES expertisés et ayant tous les systèmes de sécurité et de secours multipliés par deux voire par 3, comme dans les centrales nucléaires, à rien par un discours vide. on la ferme dans des cas comme ça.
Olivier DE BOI…
oui, votre vision est assez probable. surtout qu'un réseau ayant décroché du réseau puissant européen doit régler son équilibre intantané avec ses propres moyens survivants de la séparation qui vient de survenir (moyens de production si F est bas, moyens de délestage si F est haut). Et là, c'est le chaos électrotechnique, où les régulations sont trop lentes face aux transitoires de tension/fréquences rencontrés. C'est un réseau à faible inertie tournante, qui finit au tapis malheureusement ... En fait, l'hypothèse suivante de scénario peut être exprimée : juste après la séparation de réseau provoqunt l'isolement de la zone synchrone ibérique (Espagne, Portugal, Maroc), cette zone est excédentaire en puissance, la F monte très vite, ce qui peut atteindre des seuils d'ilotage de groupes de production, ou le décrochement des éoliennes (troubles de survitesse, vibrations), ou de la production PV. Et là, le transitoire en F s'inverse : plus assez de production face à la demande, et déficit d'inertie tournante flagrant, d'où une baisse en fréquence très brutale, que l'ensemble du système électrique de cette zone isolée ne peut juguler --> le SE va au tapis ... Sur un SE régulé, il est prépondérant de regarder à chaque instant les Réserves de Puissance (MW) Primaire, Secondaire et Tertiaire, et de se faire une idée correcte de l'inertie tournante connectée, face à l'alééas que l'on dimensionne par le plus gros groupe connecté sur le réseau cisconscrit. Cette perte de groupe représente le danger, le risque est identifié. Ce raisonnement est tenu par Bloc de Réglage au moins.
Olivier DE BOI…
je voulais écrire "oui Hervé" mais cela ne s'est pas inscrit, voilà qui est corrigé. Juste une dernière remarque (un peu long tout cela) sur la liaison à CC : --> dans quel sens est elle au moment des faits ? Si elle est dans le sens France --> Espagne, alors c'est perturbant car désynchronisant entre la zone électrique France à laquelle la zone électrique ibérique est raccordée. en effet, cela fait circuler de l'énergie vers l'Espage, déjà excédentaire, et cette énergie électrique revient aussitot par les interconnexions synchrones (400kV; 225kV), et ce surcroit de transit de l'Espagne vers la France peut favoriser le décrochage de la zone électrique ibérique (par rapport au réseau européen), en quelques tours électriques ... Un lien CC n'a pas de régulation rapide, ni en débit, ni en fonction de la fréquence ... C'est un peu "béta" comme lien " d'interconnexion".
Hervé
Bonjour Olivier. Oui, le comportement de la ligne CC est une question que je me pose moi aussi et ce d'autant plus qu'elle cohabite avec l'ancienne ligne 400KV AC. Selon les données que j'ai pu voir à l'intant -T0, le flux total était dirigé vers la France (700MW selon ce que j'ai pu lire mais à confirmer). A l'intant T0, quand les 15GW se sont déconnectés, ils ont du essayer de se reporter sur la ligne 400KV AC dans laquelle le flux a du s'inverser brutalement. Le flux a du exceder la limite, ce qui a déconnecté cette ligne (et a de bonne chances d'avoir déclenché le délestage dans la zone Perpignan, faut attendre les clarifications). A partir de là, la fréquence coté espagnol a pu s'effondrer trés rapidement du fait de la quasi abscence d'inertie du systeme espagnol à ce moment là (plus de 60% de la production n'avait pas d'inertie...). Concernant les liaison CC je ne connais pas bien leurs caractéristiques mais je suppose qu'elles suivent un comportement programmé au cas par cas, car contrairement aux liaisons synchrones il n'est pas necessaire d'être en phase pour être couplé. Leur performance doit être en lien avec la technologie. Les versions a IGBT devraient pouvoir être trés réactives. Logiquement, du fait qu'il y a une liaison AC, la ligne DC devrait être programmée pour "accompagner" la ligne AC en modulant le sens de la puissance selon la phase afin d'aider la ligne AC et prévenir un découplage. Mais je ne sais pas ce qui est réellemnt en place...
Serge Rochain
Au moment du crach la France était importatrice depuis l'Espagne de façon assez ératique depuis une avant le crash...des variations entre 684 MW et 2300 MW changeant tous les 1/4 d'heures (finesse du pas du temps de RTE) tout à fait inhabituels.
COCHELIN
Au moment du décrochement en Espagne (vers 9h), la France était importatrice de 1600 MW tout en exportant beaucoup plus par ailleurs : https://www.rte-france.com/eco2mix/les-echanges-commerciaux-aux-frontieres
Rochain Serge
Cochelin, quand la question posée à laquelle je réponds est "Qu'elle était là situation des transferts entre l'Espagne et la France ?" On se fout de savoir si la France exportait vers l'Allemagne ou la Suisse ! Cessez de vous sentir toujours attaqué ?
Olivier DE BOI…
le Bloc de Réglages France (RTE) acquiert des infos (télémesures de Puissance) aux frontières électriques de sa zone de réglage toutes les 10 secondes. Il acquiert la lecture de la Fréquence localement (à Paris, mais c'est la meme partout sur le gros et grand réseau synchrone européen) toutes les secondes. Il calcule et émet son signal de téléréglage d'adaptation F/P toutes les 5 secondes. Il a une régulation PID, avec deux pentes d'ajustement (partie D) selon la profondeur de l'affectation de la Fréquence lue. Ce système de Télémesures acquises au pas 10 secondes est doublé aux frontières de zone électrique par le TIE (Transit d'Interconnexion avec l'Etranger) pour le rendre plus sûr. En "3ème rideaux", les Télécomptages à ces mêmes frontières de zones électriques sont plus fin sur l'échantillonage et permettent de vérifier à postériori les échanges, en cas d'incidents notamment (rampage). Les variations que vous citez sont sur l'échanges global (Lignes en CA et liaison à CC). Les flux sur les lignes altertnatives varient sans cesse, alors que sur la liaison à CC, la modulation est a priori à proscrire pour son bon fonctionnement (régime stable de Puissance/Tension/Intensité). Un déchirement de réseau, ou séparation de réseau inopiné, sont de l'ordre du chaos électrotechnique, où tous les paramètres de réglages sont sollicités en dehors de leur gamme de fonctionnement en exploitation normale, ce qui a semblé le cas pour cet incident sur la zone électrique "ibérique". Pour mémoire, le black out italien du 28 aouts 2003 à 3h 24 du matin (pendant la Fête de la Nuit Blanche en Italie !!) a pour origine un déchirement de réseau 400kV qui alimente fortement l'italie (en phase de pompage STEP). Ce déchirement durera 13 secondes, pour déclencher 5 lignes 400kV parmi 7 (une ayant déjà déclenchée à 3h04 puis la deuxième -passée en surcharge à 3h05- à 3h24). Ces deux dernières lignes ont déclenchées en Suisse, sans que les exploitants suisses communiquent l'info à l'Italie (qui continue de faire la Fête, et surtout du pompage). L'effondrement en fréquence/Tension de l'ensemble de l'Italie sera brutal, en 2 mn. Leur délestage de Consommation est pourtant performant, à la dérivée de la fréquence, mais sera insuffisant, face à la pénurie d'inertie tournante (Energie cinétique) et le nombre faible de groupes couplés en italie.
Etienne Leroy
Undamped power oscillations, dans un système qui n'a pas assez d'inertie et de machines synchrones pour compenser. voir les incidents reseau de décembre 2016, décembre 2017 et 2021. So simple.
Olivier DE BOI…
Ce qui me semble certain réside dans le fait physique que la production solaire photovoltaique ainsi que la production éolienne n'ont pas d'inertie tournante, ce qui entraine un déficit d'inertie tournante sur un réseau synchrone. Cette inertie tournante est un atout de stabilité des réseaux synchrones, notamment lors de la perte subite de production (un déclenchement de Groupe par exemple). L'Espagne est reliée au Maroc par un cable alternatif et au Portugal par des interconnexions alternatives assez denses (faibles impédances), idem vers la France (avec une impédance plus élevée, ce qui est un assez mauvais lien synchronisant vers le réseau synchrone puissant européen), avec un lien en CC (coté Perpignan). Ce dernier lien ne transmet pas d'inertie tournante, donc ne pas attendre d'aide en temps réel de son coté, mais plutot des troubles du coté de l'onduleur confronté à une fréquence qui évolue très vite lors d'un transitoire de quelques secondes. La plupart des cas, le lien CC se déconnecte par protection lui aussi. Alors que s'est il passé ? Si la puissance produite varie vite et s'impose sur un réseau, alors ce réseau monte en fréquence, et les productions connectées régulables sont invitées par régulation Fréquence/Puissance à baisser selon un asservissement performant et rapide (le statisme). --> qu'a observé la fréquence europénenne sur le reste du réseau ? --> quel est le transitoire en fréquence qui a précédé la séparation de réseau avec la péninsule ibérique ? si celle ci n'a pas bougé, alors c'est que la péninsule ibérique est partie en avance de phase, en surfréquence en meme temps qu'en désynchronisation. Cela est possible localement, devant les groupe puissants localement qui poussent le réseau et lance une désynchronisation de "zone électrique". Les Pyrénées sont une limite "électrique" équipée, surles liens synchronisant (400kV ou 225kV) de Protection à Rupture de Synchronisme --> ont elles été sollicitées ? --> qu'indiquent les enregistreurs de fréquence dans la zone électrique de la Péninsule ibérique (plus Maroc) ? Bon, c'est un peu long, mais il y a bien des personnes compétentes à RTE ou REE ou REN ou CORESO pour voir clair sur les prémices électriques de cette séparation de réseau inopinée, et pour éclairer sur la prise de risque et les contraintes rencontrées...
Hervé
Oui, en sus les protection de découplage des installations PV ou élolien utilisent des techniques initiallement destinées à de toutes petites productions (Hydraulique, incinérateurs...) l'ennui c'est que la multiplication de ces protection à grande échelle pose souci. La réglementation des onduleurs aurait du évoluer en imposant une baisse progressive de puissance proportionelle à l'elevation de la fréquence pour recréer la reserve primaire sur les petites installations et pour les installations plus significatives établir un pilotage par communications sécurisées aux centre de controle réseau. Il est certain qu'il y a des gens compétants chez les gestionnaires de réseau, mais manifestement il semble que ce n'est plus eux qui prennent les décisions... Je lisais il y a qq annees une déclaration du patron de RTE dans la presse, s'il pense ce qu'il dit, il devrait être affecté à curage des chiottes, pas à la prise de décisions...
Olivier DE BOI…
oui, je suis d'accord avec vous sur la "politisation en regard de l'Etat" de RTE, et c'est bien dommage. Car l'électricité tant vantée nécessite plus de prudence pour une exploitation sûre, tandis que le marché commercial à outrance fait prendre des risques inconsidérés physiquement. Il ne manque plus que l'IA s'empare des décisions en temps réel ...
Olivier DE BOI…
Il esxiste un autre phénomène physique sur un réseau synchrone à 50Hz, puissant et étendu comme ce réseau européen. Ce réseau s'étend du Maroc et Algérie et Tunisie jusqu'à la Turquie, en allant au nord jusqu'à la Pologne, l'Estonie et les pays nordiques. On va laisser à part l'ile britannique et l'Irlande, à 50Hz, mais pas synchronisé avec l'europe. D'ailleurs les variations quotidiennes en fréquence sur ce "petit" réseau sont du triple au quintuple des variations de fréquence constatées sur le grand et dense réseau euroépéen. Cet autre péhénomène peut s'illustrer autour de la densité Production-Consommation (ou proximité, ou encore du "centre de gravité" d'un réseau. En effet, la fréquence étant la même partout à chaque instant, toutefois, l'angle de transport (déphasage Tension/Intensité) n'est pas le même en tous lieux dudit réseau. Il est constaté des oscillations de cet angle de transport, oscillations qui parcours le réseau électrique de part en part, selon l'état des transits et l'éloignement entre la production et les centres de consommation. Et ces phénomènes "de résonnance" se constatent plus sur les zones électriques d'extrémités, comme la Bretagne par exemple, en retard de phase car très consommatrice et dépourvue de production proche, ou à l'opposé, comme la Péninsule ibérique (Espagne, Portugal, Maroc, Tunisie, Algérie), très productrice, faiblement consommatrice, en avance de phase. Les Groupes de production se couple au réseau sur la tension lue juste devant le Groupe. Je pense que cela a pu jouer ce lundi 28 avril en défaveur bien sûr de cette belle Péninsule.
Hervé
Bonjour Olivier. Pour illustrer votre propos, les données en live sont dispo ici: https://www.swissgrid.ch/fr/home/operation/grid-data/current-data.html On peut d'ailleurs parfois voir de trés légeres differences de fréquence en divers points du réseau, signe que les déphasages varient!
Olivier DE BOI…
merci Hervé de ce lien bien intéressant. Le site RTE cache maintenant l'image de la Fréquence, et je ne sais plus la retrouver, ni son historique. Alors oui, c'est possible de constater ce phénomène d'oscillation. Toutefois, c'est de la métrologie approfondie et délicate. Cela nécessite de caler tous les capteurs de fréquence de ce réseau étendu sur la même horloge très précise, et être certain que chaque capteur observe l'onde de tension de la même manière (son max positif par exemple, ou son passage par zéro plus simplement). On obtient alors a posteriori une image du phénomène d'oscillation (ou résonnance), qui ne fait pas varier la fréquence. En revanche, on observe que l'onde Tension en différents points géographiques de cette grande zone électrique est parfois en avance de phase (zone très productrice), ou en retard de phase (zone électrique très consommatrice). Ces ondes de variations de phase parcourent le réseau de part en part, et peuvent rentrer en résonnance selon les paramètres des régulations (F/P) peut-être, ou le manque de régulation F/P aussi, comme vous l'expliquez très clairement à propos des onduleurs pour le PV (tout le temps au max de P). En 2000, un scientifique de la DER d'EDF m'avait fait la représentation de ce phénomène par une similitude avec le Centre de gravité Terre-Lune, qui est à l'intérieur de la Terre (vu le rapport de masse en jeu). Toutefois, la courbe quotidienne du centre de l'objet Terre n'est pas purement circulaire, mais avec une "vibration" ou oscillation, alors que le Centre de Gravité Terre-Lune reste sur un déplacement circulaire (en négligeant les autres influences de gravitation, nombreuses en fait). Encore merci du lien du réseau Suisse.
Jerome
les videos de ”Monsieur bidouille”, sur Youtube, à propos des Black out sont très bien faites.
Dualliac
Bonjour à tous Après avoir lu vos échanges pas toujours constructifs ni courtois, je voudrais dire qu'à mon avis : 1 il est normal techniquement d'utiliser le nucléaire en pruduction de base, vu son manque de souplesse mais aussi sa permanence par rapport à l'hydraulique, au gaz et aux énergies intermittentes, plus pilotables, et plus rapidement. 2 le "caractère erratique des échanges internationaux " (Rochain 30/04/2025 10:05) est très probablement accentué par les questions de marché : l'économie au jour le jour a pris le pas sur la technique de conduite des réseaux, dont les conducteurs s'adaptent comme ils peuvent. Au passage je rappelle à M.Rochain que les "liaisons transfrontières" ne sont pas là "que pour permettre l'import/export quand tout va bien " mais pour la stabilité du réseau ENTSOE. Je ne comprends pas le propos antinucléaire de certains : C'est une chance pour notre pays et aussi pour d'autres, d'avoir un parc de machines tournantes de grande inertie pour la stabilité du réseau, a fortiori quand il y a de nombreuses sources non synchrones. La question du pourcentage de puissance des sources non synchrones admissible pour la stabilité d'une réseau reste en débat. L'analyse des causes du black-out de la péninsule ibérique ( qui est aussi une péninsule électrique) devrait être très utile à ce sujet. Cordialement
RAVON
Je ne réponds plus aux commentaires de Ronchain. Olivier de Boi a tout d=it , l'alpha te l'oméga avec brio. Merci aussi à Hervé. Le nucléaire n'a jamais été destiné à assurer la "dentelle" de la courbe de charge. Le rêve de l'électricien n'a jamais été le nucléaire mais l'hydraulique au fil de l'eau ou en cascade. Se souvenir des anciens black out et comment le château d'eau suisse a réussi à sauver le réseau.

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