Coronavirus : l'État annonce des mesures de soutien aux projets de production d'électricité d'origine renouvelable

  • AFP
  • parue le

Le gouvernement a annoncé mercredi plusieurs mesures pour accompagner les projets de production d'électricité renouvelable, notamment le maintien de certains tarifs d'achat et l'allongement de délais, dans le contexte de la crise liée au coronavirus.

"La crise sanitaire que nous traversons ne doit en aucune façon nous faire renoncer aux objectifs ambitieux en termes de développement des énergies renouvelables", a déclaré dans un communiqué la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, qui s'est entretenue avec les acteurs de la filière des énergies renouvelables électriques.

L'avancement de nombreux projets de production d'énergie renouvelable étant perturbé, des délais supplémentaires seront accordés pour la mise en service des sites en construction. Un délai forfaitaire sera défini pour chaque filière pour s'adapter au mieux aux situations, quand la situation sanitaire sera stabilisée.

Les tarifs d'achat de l'électricité pour les petits projets de solaire photovoltaïque en toiture, qui devaient baisser au 1er avril, sont en outre gelés pour trois mois. Enfin, les prochaines périodes d'appels d'offres du ministère seront décalées dans le temps, totalement ou partiellement.

Quelque 288 projets lauréats éoliens et photovoltaïques, pour un volume de plus de 1 700 MW, ont par ailleurs été annoncés mercredi. Ils "sont une preuve tangible de cette mobilisation et permettent de poursuivre les investissements au service du climat et de notre futur système énergétique", a dit Mme Borne.

Commentaires

Choppin

Tous les commentaires ci-dessus démontrent bien une nécessité absolue : celle de séparer peut être les Energies classiques renouvelables intermittentes des Energies renouvelables non intermittentes, constantes et pilotables. Energie de remplacement serait beaucoup plus appropriée et susciterait beaucoup moins de débat.

Patrice LUCCHINI

Cette décision du gouvernement est un scandale d'Etat (un de plus).
Lettre ouverte à nos gouvernants et à nos élus
Pourquoi il faut absolument arrêter les éoliennes pendant la durée de la crise sanitaire
Nous avons tous lu ou entendu que la consommation française d’électricité avait chuté de 15 % ces dernières semaines. C’est encore plus aujourd’hui, autour de 20 à 25 % si l’on se réfère aux publications de RTE de ces derniers jours, comparées aux relevés d’avant la crise. Pourtant, un secteur se porte bien, comme s’en vante le PDG de NEOEN (producteur d’électricité d’origine éolienne) dans les Echos du 26 mars 2020. Cynisme ou peut-être inconscience de l’aveu qu’il fait là et de ce que cela signifie pour la société tout entière et l’intérêt général, il écrit : « grâce à nos contrats de long terme qui fixent le prix de vente de l’électricité produite dans nos centrales pour 10 ou 15, 20 ou 25 ans, on a du chiffre d’affaires qui rentre malgré la crise… ». Or ce « chiffre d’affaires » est en réalité composé de subventions publiques à 70 % !
En effet, la loi impose à EDF l’obligation d’achat et d’entrée prioritaire sur le réseau des énergies dites renouvelables, donc de l’électricité produite par les éoliennes (et le solaire). Le prix d’achat est fixé par un tarif d’achat garanti (TAG) ou, depuis peu, dans le cadre d’appels d’offres qui assurent une rentabilité constante. La majorité des centrales éoliennes construites avant 2017 bénéficient du TAG de 82 euros/MWh, et les plus récentes d’un tarif d’environ 60 à 70 euros/MW/h, ce que nous avons maintes fois dénoncé car ces tarifs pèsent lourdement sur les finances publiques. La Cour des comptes dans son avis du 18 avril 2018 évalue à 121 milliards d’euros (hors appels d’offres offshore) à la charge de la collectivité, les engagements déjà pris vis-à-vis des exploitants de centrales éoliennes. Chaque année la facture s’alourdit avec la mise en œuvre de la PPE.
La France est traditionnellement exportatrice nette d’électricité et le reste dans cette période particulière. Pour adapter la production à un hiver doux et, depuis ces dernières semaines, à l’effondrement de la consommation d’électricité due à la crise sanitaire du Covid-19, les centrales nucléaires ont été ralenties alors que les centrales éoliennes restent soumises aux caprices d’Eole ... quand le vent tourne, elles produisent - et pas forcément quand on en a besoin ...

Ces dernières semaines, les exportations d’électricité sont systématiquement supérieures ou égales à la production éolienne alors que les prix spot de l’électricité ont subi une baisse spectaculaire qui concerne la France et tous ses voisins (voir tableaux ci-dessus). C’est ainsi que l’électricité achetée par EDF aux opérateurs éoliens au tarif de 60 à 82 euros/MWh est revendue à nos voisins à un prix n’excédant pas 20 euros/MWh en moyenne, voire négatif à certaines heures.

On assiste donc à un phénomène particulièrement scandaleux et qui coûte à la collectivité « un pognon de dingue » : l’enrichissement des compagnies éoliennes tandis que la France s’enfonce dans la crise économique. Cette situation démontre tout à la fois l’inutilité de l’éolien, dont la production est intermittente et non flexible, et sa nocivité économique pendant la période de crise que nous vivons et qui peut revenir. L’on mesure également au passage combien l’éolien non pilotable, et cependant prioritaire d’accès au réseau, désorganise le marché de l’électricité. Nocif au plan environnemental, il est également nocif au plan économique. Les pertes cumulées qui en résultent sont donc colossales pour EDF et deviendront insupportables si le ralentissement général de l’économie se poursuit.
Chaque mois de confinement provoque en effet une contraction du PIB de l’ordre de 3 à 4%, le pays souffre mais les exploitants éoliens (jamais le mot n’aura été si adéquat pour les définir) n’en ont cure. Pour eux rien ne change et c’est ce qui leur importe. Les subventions dont bénéficie l’électricité éolienne – qu’EdF est obligée d’acheter même si elle n’en a pas besoin et au péril de son équilibre économique – ont augmenté de plus de 50% en 2 mois du simple fait de la baisse des prix de marché.

Le gouvernement doit immédiatement prendre une ordonnance afin de contraindre les exploitants éoliens à cesser leur activité jusqu’à la fin de la crise sanitaire. Les subventions qu’ils ont reçues jusqu’ici devraient leur permettre d’attendre des jours meilleurs ...
La mise en œuvre de la PPE – réduction du nucléaire et montée en puissance des EnR – doit être repoussée à 2023 : les milliards ainsi récupérés (5 à 7 milliards/an) pourront alors devront être réaffectés en direction des secteurs indispensables à la collectivité et en premier lieu : les hôpitaux et les EHPAD, l’éducation, le soutien aux PME et aux indépendants ...

IL FAUT ARRÊTER LES EOLIENNES POUR POUVOIR PILOTER LA PRODUCTION ELECTRIQUE
ET L’ADAPTER À LA SITUATION PENDANT LA CRISE SANITAIRE !

IL FAUT GELER LA MISE EN ŒUVRE DE LA PPE ET STOPPER L’ENRICHISSEMENT SCANDALEUX
DES EXPLOITANTS EOLIENS !

Patrice LUCCHINI,
Président de l’association Vent mauvais
Co-secrétaire du collectif Toutes nos énergies-Occitanie environnement

sirius

Ce gouvernement ,Mme Borne en tête se soumet aux diktats du lobby éolien .On aimerait savoir quels sont les vrais motifs de cet acharnement à ne pas prendre en compte les arguments qui démontent le dogme des énergies renouvelables alors que Allemagne vient de se résoudre à donner la priorité au gaz après avoir constaté l'impuissance de l'éolien .

HOUDBINE

E. Borne ne semble pas avoir compris qu’il était temps pour elle d’élargir sa focale au-delà de la panacée écologique servie sur un plateau par les anti-nucléaires monomaniaques et les chasseurs de primes opportunistes qui s’abritent derrière eux pour siphonner la manne d’Etat.
Avec la confirmation de sa persévérance dans une voie insignifiante et contre-productive pour réduire les émissions de GES, elle enfonce un peu plus la France dans la dette. Et elle rassure des prédateurs publics qui n’en attendaient pas tant sans doute, dans un contexte particulièrement difficile pour le pays.
Qualifiés d’ambitieux, ces objectifs de surdéveloppement des ENR, dans le secteur électrique décarboné à 93%, sont une provocation à la pensée rationnelle.
Forte de la conviction des lobbyistes qui l’entourent, avec la joie béate des jeunes converties, elle fonce vers le mur du réchauffement qui devrait bientôt se rappeler à la mémoire cyclothymique de nos médias. De quoi aider à chacun à sortir de l’hébétude du confinement et de la pensée unique.

Choppin

Globalement d'accord avec vous, et aujourd'hui c'est dans le domaine de l'hydrogene qu'on peut se poser les mêmes questions. De l'hydrogene vert disent leur promoteurs qui n'ont rien inventé, seulement reniflé le bon coup alors qu'il est au mieux gris, voir gris foncé, et je ne parle pas du rdt. C'est pas grave, l'argent coule à flot (pas grave si c'était de l'argent privé, mais comme aujourd'hui rein ne se fait sans argent public.....) . Attention néanmoins de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, je parle simplement de ceux qui veulent faire de l'hydrogène comme on l'a toujours fait jusqu'à présent c'est à dire par electrolyse. La belle affaire !

bernard Mandron

j'invite les promoteurs de l'èolien à se rendre sur le site de la " Fédération Environnement Durable " afin de prendre connaissance de sa lettre du 3 avril intitulée "Eolien, tarifs garantis, L'argent de la honte"
Dans le contexte actuel toute polémique est insignifiante car l'évidence s'impose de plus en plus, et tôt ou tard en raison de cette gabegie, ce scandale retombera sur les responsables politiques .

Choppin

La tempête se lève. Puisse-t-elle chasser les marchands du temple, (pas habitué aux références religieuses, mais celle-là est tellement bonne !). Mais attention tout de même à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Si on reste dans la mesure, il y a pas mal de choses à préserver dans des conditions bien précises.
Il y aurait une décision simple à prendre, c'est que les investissements à réaliser pour faire du solaire et de l'éolien une energie presque pilotable soient à la charge de leurs promoteurs et pas à la charge du service public, c'est à dire de vous et moi. Cette décision, logique, les calmerait probablement.

Arezina

Le projet ambitieux est d’arrêter les éoliennes et de consacrer l’argent à la rénovation des bâtiments et aux problèmes sanitaires.

Mandron

Cher chopping si les promoteurs et industriels devaient assumer la charge des investissements dans le secteur des EnR ceux ci seraient réduits à 0 car ils sont économiquement non rentables et par conséquent aucun financement ne serait accessible.
Actuellement chaque Mwh produit coûte 40€ Au contribuable car il est acheté 60 avec prix garanti sur 15 ans et vendu 20 sur le marché de l’énergie.
Vous faites donc du mécénat mais avec aucun avantage fiscal .

HOUDBINE

Lettre ouverte adressée à la ministre le 6 avril 2020 :

Madame la ministre de la Transition énergétique et solidaire,

Après votre déclaration officielle selon laquelle "la crise sanitaire que nous traversons ne doit en aucune façon nous faire renoncer aux objectifs ambitieux en termes de développement des énergies renouvelables" et après vos engagements "de poursuivre les investissements au service du climat et de notre futur système énergétique" devant les acteurs de la filière des énergies renouvelables électriques, je suis consterné par votre obstination à vouloir confondre lutte contre le changement climatique et multiplication des éoliennes et autres panneaux photovoltaïques. J’écris « vouloir confondre » car je ne doute pas une seule seconde que vous connaissez les limites incontournables, pour longtemps, de ses technologies « nouvelles » judicieusement abandonnées au XIXème siècle. Comment pouvez-vous conforter cette tautologie malicieusement entretenue depuis plus de dix ans maintenant dans l’opinion publique ? Je m’en étonne d’autant plus que vous tirez prétexte des conséquences économiques attendues de la crise sanitaire, au moment où les français sont concentrés sur les difficultés de leur confinement et attentifs aux difficultés de l’Etat et des services de santé à en réduire les conséquences morbides et mortifères, pour conforter les intérêts d’industriels opportunistes.
Je suis conscient des injonctions contradictoires qui assaillent au quotidien le Président et les ministres dans l’exercice de leur mandat. En votre qualité de ministre de la transition, vous y échappez moins que tout autre ministre, en temps ordinaire. J’imagine les vicissitudes et les nécessités de la politique qui peuvent conduire à des circonvolutions qui ne ressortissent en rien à la méthode scientifique, selon le principe qu’une opinion vaut bien démonstration scientifique. Permettez-moi cependant d’être surpris, un euphémisme, que votre culture scientifique initiale, votre éthique personnelles et vos multiples informations ne vous conduisent pas à plus de réserve et de prudence vis à vis d’une politique qui s’avère spectaculairement inefficace chez nos voisins allemands.
Attendrez-vous, comme votre ancienne collègue Agnès Buzin, une circonstance improbable, pour démissionner et dire vos regrets tardifs de ne pas avoir révéler plus tôt la vanité des politiques engagées dans le secteur électrique depuis plus de dix ans en France ? J’espère que non. Car, en effet, si le fléau sanitaire actuel est inédit et dramatique, la crise climatique pendante, plus insidieuse encore et autrement plus problématique, devrait être bien plus catastrophique à terme rapproché. Alors plutôt que d’entretenir la fable verte, ne pourriez-vous pas consacrer tous vos efforts à convaincre le Président, le Premier Ministre et les Parlementaires que nous faisons fausse route en concentrant nos efforts et nos moyens financiers en direction du secteur électrique, seul secteur énergétique très peu émetteur de GES ? Confronter à un nouveau mur de dettes, l’Etat va-t-il encore longtemps soutenir à fonds perdus une corporation de prédateurs, soutenus par des incompétents et des irresponsables ? Allez-vous continuer à nous priver de capacités électronucléaires, seules viables, éprouvées et performantes, pour contenir significativement nos émissions de GES ?
Puis-je espérer madame la Ministre que vous saurez entendre le modeste appel à la raison d’un ancien producteur d’électricité, alors que vous semblez ignorer ceux des nombreuses sommités scientifiques et autres experts qui alertent le pouvoir depuis des années ?
Dans cet espoir insensé, je vous prie d’accepter, madame la ministre, l’expression des respectueux hommages d’un électeur frustré.

Serge HOUDBINE

maron

OUI Mme Borne , pourrait-on dire qu'elle est bornée?
parce que, tout de même, des voix se sont élevées pour demander UN MORATOIRE SUR L'EOLIEN
elle n'écoute pas?
en fait elle fait les choux gras de la filière éolienne pur des raisons politiques....
l'intelligence et la réflexion sur les Energies , l'écoute des experts , ça passe après
OU bien elle n'y comprend rien?

maron

Moi aussi j'i écrit à M le ministre, le premier , même
mais ca va partir au placard....
La voici pour ceux qui veulent lire (ou. rire?)

Monsieur le Premier Ministre,

Merci de me donner la possibilité de m’exprimer aujourd’hui, en tant que simple citoyenne retraitée, ancienne enseignante...

D’abord je voudrais vous remercier pour tout le travail que vous faites dans la lutte contre le coronavirus, ce n’est pas une mince affaire!
Surtout, d’avoir su vous entourer et prendre conseil d’experts dans tous les domaines de la médecine, pour vos prises de décisions, avec Monsieur Macron`
Vous avez été confrontés à faire des choix, à définir des stratégies, avec l’appui de ceux-ci.

Vous parlez du dé-confinement déjà, vous avez raison car il faut écouter, se projeter, anticiper, pour mieux décider.

Il faudra prévoir aussi ce qui va arriver rapidement : une crise économique majeure
Et comme a dit notre président E . Macron, l’après Coronavirus ne sera plus comme avant

La première chose : tous vos efforts passés pour limiter les dépenses publiques étant tombés à l’eau, vous devrez désormais faire doublement des choix, ne pas dépenser comme auparavant en disant OUI pour l’un, OUI pour l’autre, et prendre les conseils d’experts à nouveau, cette fois d’autres experts, avant de décider des meilleures stratégies économiques.

Par exemple, au sujet de la loi sur la transition écologique et énergétique et sur la reconquête de la biodiversité, du Plan climat énergie, de la PPE…. Vous devrez AUSSI prendre conseil auprès d'un groupe de sachants en énergie et d'experts en climat dont M Jean-Marc Jancovici , très pragmatique, est un des plus avertis qui soient.

Celui-ci nous dit par exemple :
De cesser ou freiner durement les subventions aux EnR électriques intermittentes, éolien surtout (et photovoltaïque aussi, sauf sur toitures), qui nous coûtent cher, sans bénéfice pour la Nation, en terme de CO2 comme en terme financier :
7950 éoliennes en France nous ont couté et nous coutent encore, au total 120 milliards d’€ , pour produire 5% de l’ électricité française… est-ce raisonnable dans un contexte de crise économique majeure et inédite?

Selon le rapport Julien Aubert et Marjolaine Millet-Millefert, députés , comme M Jancovici, un moratoire s'impose sur la filière éolienne qui est la plus détestée des EnR parmi les français (ruraux) et la plus mauvaise pour l’environnement : destruction massive de chiroptères et de l’avifaune protégée..
Cette EnR fait grimper la facture d’électricité des français, de surcroît.

l’Espagne a déjà fait un tel moratoire pendant 3 ans (il y a quelques années) .

Laissez tomber ce qui n’est pas efficace, pour choisir ce qui l’est….
Par exemple, mettez la priorité sur la chaleur renouvelable qui peut remplacer le chauffage à fuel et à gaz, deux sources importées qui nous coutent cher qu’il ne faut plus subventionner désormais.
La plus vertueuse c’est par exemple la géothermie avec PAC eau-eau ou sol-eau, 3 fois plus efficace que la PAC air-air (ou climatiseur réversible) …

La Suisse, la Suède se lancent actuellement dans la géothermie sur sondes verticales, sur nappes aquifères, à partir de leurs lacs pour chauffer des quartiers entiers… La géo-structure est obligatoire en Autriche, aussi, pour toute nouvelle construction.

Vous avez accordé des aides pour la chaleur renouvelable , déjà. de même que l’a plébiscité M Jancovici (isolation murs, toitures et PAC à 1€ des maisons individuelles pour les ménages modestes, fonds chaleur de l’ADEME pour la géothermie du collectif et tertiaire…..)

Cependant…..Des aides 10 fois moins importantes que pour la filière éolienne cependant !

Il faudra choisir, maintenant, de ne plus dépenser tous azimuts, notamment dans l’électricité renouvelable intermittente qui n’a pas de grand intérêt: .
La filière éolienne crée peu d’emplois, elle fait perdre des emplois locaux en revanche et nuit à notre balance commerciale (les deux étant liés) .

Comment faire alors que des contrats sont déjà signés?

Les espagnols ont réussi à re- taxer les primes qu’ils avaient accordées trop largement à la filière du photovoltaïque, vous pouvez trouver, de même pour la France, un mécanisme de frein à l'éolien, parce que la crise économique le justifiera.

La crise du coronavirus nous oblige à prioriser, choisir, sélectionner, les actions contre la maladie.

La crise économique nous demandera le même élan, la même méthode pour sélectionner les dépenses publiques de notre pays.

Sans oublier l’aide aux plus démunis, bien sûr c’est le désir d’une majorité de français.
Merci de votre attention

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