La filière électrique presse le gouvernement de publier la PPE « sans délai »

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Une vingtaine de syndicats et fédérations professionnelles de l'électricité maintiennent la pression sur le gouvernement en l'appelant à publier "sans délai" le décret qui décline la feuille de route pour le futur énergétique de la France, un texte qui a déjà deux ans de retard.

« Messages contradictoires ces dernières semaines »

La publication de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) est très attendue par les acteurs de l'énergie pour lancer des appels d'offre, notamment dans l'éolien en mer, sécuriser des investissements, anticiper les besoins de formation et d'emploi, prévoir les infrastructures...

"Un tel signal fort offrirait la visibilité indispensable aux acteurs industriels", soulignent dans une lettre ouverte une vingtaine de fédérations professionnelles dont l'Union français de l'électricité, le syndicat des énergies renouvelables, le syndicat de l'énergie solaire Enerplan, la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (Fieec)... 

"Face aux messages contradictoires envoyés ces dernières semaines, notamment sur le rôle des énergies renouvelables (...), la publication du décret PPE rappellerait à tous la complémentarité entre le nucléaire et les énergies renouvelables électriques et enverrait un signal de confiance fort aux filières", écrivent les signataires.

Nouvelle approbation du Sénat

Ces derniers ne souhaitent plus attendre ce texte alors que de nouvelles menaces de censure planent sur le gouvernement, après l'annonce mardi de ses premières orientations pour le budget.

Le 8 juillet, le Sénat a de nouveau approuvé une loi sur l'avenir énergétique de la France, consacrant une relance massive du nucléaire, et censée aider l'exécutif à finaliser son décret de programmation pluriannuelle de l'énergie "avant la fin de l'été", comme annoncé par le Premier ministre François Bayrou.

La loi doit désormais faire son retour fin septembre à l'Assemblée nationale, où les débats inauguraux sur ce texte ont déjà été très chaotiques, conduisant à son rejet en première lecture fin juin, après une tentative du RN et de la droite d'imposer un moratoire sur les nouvelles installations renouvelables.

Commentaires

Toton
c´est mort !! Le decret n´est pas pret de sortir. A-t-on encore les moyens de depenser des millards d´euros inutilement ?
Bernard Durand
Le hic est que cette soit-disant "complémentarité" entre nucléaire et renouvelables intermittentes est en réalité une dépendance obligée qui ne permet pas de produire d'électricité supplémentaire. En effet à consommation donnée, ce qui est produit par les renouvelables ne peut plus l'être par le nucléaire, qui pourtant est indipensable à leur insertion sur le réseau: c'est un jeu à somme constante. Les renouvelables sont donc en fait inutiles car en leur absence le nucléaire produirait l'électricité qu'elles produisent. De plus,cette association augmente considérablement le coût de production de notre électricité (double investissement renouvelables et nucléaires pour produire la même quantité d'électricité, développement considérable du réseau électrique, perte de compétitivité du nucléaire...) ce qui rabote le pouvoir d'achat de Fra,çais et compromet la compétitivité des leurs entreprises. Tout cela commence à être de mieux en mieux compris de l'opinion et cela fait peur à ces syndicats qui sont donc pressés de voir paraître la PPE 3 qui en l'état a été faite pour eux. C'est au contraire à une réécriture complète de cette PPE 3 qu'il faut procéder avant toute chose, et cette fois dans l'intérêt des Français et non à leur détriment.
Philippe VESSERON
On parle effectivement bien peu des prix de revient en 2030 ET 2050! Je suis sûr que le plus compétitif est la rénovation de tout l'existant, nucléaire et hydro. En changeant des turbines, en remontant le taux de fonctionnement,..., on doit un peu augmenter le niveau actuel de la production... Bien sûr, il faut parler "80 ans", sortir du bras de fer sur le renouvellement des concessions,...
Freudon Saké
La première chose facile à faire serait de rendre obligatoire la récupération de l'énergie fatale perdue par les industriels, ce qui représente un tiers de la production du parc nucléaire français.
Réseaux de chaleur et électricité additionnelle grâce à des moteurs Stirling. Ce qui donne un tiers en plus de 70%, 70 / 100 X 33 = 23,1 % d"électricité nucléaire en plus au niveau national, plus les économies sur les radiateurs électriques, plus l'électricité des moteurs Stirling.
Rapide et pas cher à mettre en œuvre, permettant de grosses économies sur les factures énergétiques, tout en réduisant notre facture extérieur, voila qui devrait rassurer frères momies et grenouilles de bénitier du Medef.
Et bien, vous savez quoi, chers lecteurs de 'En Marche vers l'Apocalypse", une pandémie de macronite aïgue frappe les neurones des administrateurs des palais dorés de la république... L'immobilisme est total et le sujet d'une simplicité enfantine à traiter, n'est même pas évoqué !
Mais le clergé des oligarques du crépuscule du dernier soir, prie assidument Atomik Marianne, entre deux incantations webinique de gourous 2.0, estampillés "autorisés" aux blablas subventionnés.
Aïe et Lula, mes frères, nous sommes sauvés, bientôt nous serons tous assis à la droite du grand Architecte, accident nucléaire, guerre, pic de chaleur à 55°, peu importe ! L'autoroute du Paradis, construite avec l'argent de nos cons-citoyens par nos valeureux frères momies, grâce à la main d'œuvre pas cher importée qu'il faut loger avec toute la familia, est grande ouverte !

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