- Connaissance des Énergies avec AFP
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La Libye annoncera début 2026 le nom des compagnies ayant remporté un appel d'offres pour des licences d'exploration pétrolière et gazière, le premier en près de 18 ans, a affirmé samedi à l'AFP un responsable de la Compagnie nationale de pétrole (NOC).
"Les gagnants de la nouvelle série d'octroi de licences aux entreprises étrangères seront annoncés entre février et mars prochains", a dit Hussain Safar, membre du conseil d'administration de la NOC.
Ces permis concernent notamment des "zones offshore prometteuses", a-t-il précisé en marge du Forum international du gaz Libye-Afrique, qui se tient sur deux jours dans la capitale Tripoli.
Le dernier appel d'offres d'exploration d'hydrocarbures en Libye avait porté en 2007-2008 sur la prospection de gaz naturel.
Les autorités avaient lancé leur plus récent appel d'offres public en mars dernier.
Il porte sur une vingtaine de blocs d'exploration offshore et onshore et vise à attirer de nouveau les grandes entreprises énergétiques internationales après des années d'instabilité politique et de fluctuations de la production dans ce pays riche en ressources.
La Libye peine en effet à retrouver la stabilité depuis le renversement en 2011 de Mouammar Kadhafi. Deux exécutifs s'y disputent actuellement le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah et reconnu par l'ONU; l'autre à Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.
La NOC avait indiqué cet été que 37 compagnies avaient été pré-qualifiées, dont ExxonMobil, Eni, TotalEnergies, Shell International et British Petroleum.
M. Safar a souligné le potentiel des zones concernées par l'appel d'offres, affirmant que les gisements pourraient permettre d'augmenter la production à 2 millions de barils par jour au cours des prochaines années contre 1,4 million de barils actuellement.
Il a également estimé que la production pourrait atteindre 1,5 million de barils d'ici deux ans.
La Libye possède des réserves confirmées estimées à environ 48,4 milliards de barils de pétrole, ce qui en fait le plus grand pays détenteur de réserves en Afrique et le neuvième au niveau mondial.
Le secteur pétrolier et gazier est confronté à des défis majeurs qui menacent la stabilité de la production, en raison notamment des problèmes de sécurité des installations pétrolières.
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