Le bateau laboratoire Energy Observer repart la semaine prochaine pour un tour du monde

  • AFP
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Le bateau laboratoire Energy Observer, premier navire capable de produire son propre hydrogène, va mettre à l'épreuve ses technologies innovantes en partant la semaine prochaine pour un tour du monde de plusieurs années, ont annoncé mercredi les organisateurs.

Depuis sa première expédition en juin 2017, ce laboratoire énergétique couvert de panneaux photovoltaïques (désormais 202 m2) a parcouru plus de 18 000 milles nautiques, utilisant l'énergie solaire, l'hydrogène produit par électrolyse à partir de l'eau de mer et depuis l'an dernier des ailes rigides automatisées baptisées "Oceanwings".

Avec ce mix énergétique 100% renouvelable, le navire a réussi à rejoindre l'été dernier l'archipel du Svalbard, dans l'océan arctique. "On a poussé nos technologies dans leurs retranchements et elles ont tenu le coup" dans des conditions extrêmes de chaud et de froid, a souligné lors d'une conférence de presse le chef d'expédition Jérôme Delafosse.

Prêt pour des traversées plus longues et vers des lieux encore plus isolés "exposés aux conséquences de la dépendance énergétique et du réchauffement climatique", Energy Observer doit quitter Saint-Malo la semaine prochaine (lundi ou mardi selon les conditions météo) d'abord pour une traversée des océans Atlantique et Pacifique jusqu'à Tokyo pour les Jeux olympiques.

"C'est presque un tour de la Terre pour rejoindre Tokyo en août 2020. C'est une étape symbolique pour ces JO placés sous le signe de l'innovation et de l'hydrogène", a commenté le fondateur et capitaine Victorien Erussard, ravi que son compère et lui fassent partie des porteurs de la flamme olympique au Japon.

Après une nouvelle traversée du Pacifique pour une escale en Californie, ils mettront le cap sur les Galapagos, puis le Pacifique Sud, avant l'Australie en 2021. Leur périple qui doit s'achever en septembre 2023 au pied des Nations unies à New York les mènera aussi en Chine, en Inde, en Afrique australe ou encore en Amérique du Sud.

Pour que le navire supporte ce tour du monde de trois ans en totale autonomie énergétique, les équipes de l'Energy Observer ont travaillé ces derniers mois pour faire encore évoluer les technologies à bord. La surface de panneaux solaires a été à nouveau augmentée, une nouvelle pile à combustible développée par Toyota a été installée et des hélices prototypes dont l'angle des pales est adaptable seront testées.

À terme, "l'idée est de rendre les technologies abordables au plus grand nombre", pour répondre à l'"urgence" climatique, a souligné Victorien Erussard. Les porteurs du projet espèrent notamment que les Oceanwings, qui augmentent la vitesse et soulagent les moteurs, puissent être adaptées aux cargos de transport maritime.

L'ancien catamaran de 30,5 m de long pour 12,80 m de large, était à l'origine un voilier de course construit en 1983 au Canada.

Commentaires

Stit

Que de fadaises... Merci AFP pour cette publi-information, bravo pour le journalisme!
***
Laboratoire énergétique ?
Ou vitrine strictement commerciale, ou pire, communication de verdissement pour des compagnies qui en ont le plus besoin ?
Le bateau sert en effet à "tester" quelques machines ou procédés, mais n'auraient pas été mieux testés dans un environnement plus industriel avec des procédures plus rigoureuses ?
Le projet prétend "rendre ces technologies plus abordables au plus grand nombre". Là, on est dans le fantasme, ou le mensonge. Quand cela arrive t-il ? Un seul exemple ? Quels parutions scientifiques, quels résultats ?
Des journalistes enquêteurs devraient justement se pencher sur ce projet emblématique... Sur le budget et leur cohérence. Nous sommes à plussieurs dizaines de millions d'Euros de budget pour un bateau recyclé qui tourne vaguement à très basse vitesse entre les grandes villes portuaires du monde avec à son bord deux ou trois technologies vaguement innovantes, sans cohérence ni réelle ambition, hors la communication et la validation de sa propre existence.
Il est évident que ces dépenses sont démesurées et incohérentes.
Quelle est la légitimité de cette équipe, hors le favoritisme politique dont les porteurs ont bénéficié à plusieurs étapes du projet?
Par ailleurs, il est évident que ce bateau à voile - ENZA - était infiniment plus performant et efficace en énergie quand il était encore un voilier, un des meilleurs voiliers de tous les temps si on regarde son histoire. Par contre, ce ne sera jamais le meilleur projet "laboratoire" et de loin... C'est une usine à dépenser de l'argent aujourd'hui.

Eric

Allons, on a un bateau ancien voilier de course transformé afin de pouvoir naviguer en émettant zero CO2 grâce a des panneaux solaire, 2 éoliennes et une pile à combustible. Ça reste une première, car même les voiliers ont l'obligation de rentrer dans un port au moteur, dégageant de ce fait du CO2 alors que Energy Observer dégage Zero CO2 même au port. Energy Observer c'est exactement comme Solar impulse de Bertrand Picard, des projets technologiques portés par des passionnés. Certes Solar impulse ne préfigure en rien l'avion de demain pas plus que Energy Observer ne préfigure le bateau de demain, mais les hommes qui portent ces projets sont les aventuriers des temps modernes, ils savent chercher les budgets, savent convaincre et in fine réussissent leur projet. Respect.
Ensuite ces projets, sont une vitrine technologique pour l'ensemble des citoyens du monde, ils donnent l'espoir d'un monde plus propre grâce a la science et a la technologie. C'est tout ce dont nous avons besoin en ce moment où l'irrationalité, les fake news, les complotistes et les extrémistes religieux gagnent du terrain.
On est rentré en guerre contre l'obscurantisme, et dans une guerre, il faut choisir son camp. Quant a l'argent, les millions d'euros, c'est peu par rapport au salaire d'un sportif de haut niveau, pourtant on ne choisi pas entre un projet comme Energy Observer et un joueur de foot. Pour les parutions scientifiques, on sait que beaucoup en usent et abusent pour leur propre promotion, sans pour au temps apporter quoique ce soit a la communauté. Alors Stit désolé mais vous faites vraiment un mauvais procès totalement stérile.

Stit

Je ne vois pas l'intérêt de votre réponse. Désolé...
Vous ne connaissez pas ce projet sauf par les coupures de presse. Elles reprennent toutes les arguments du projet sans jamais les vérifier, et vous faites donc pareil.
C'est votre intervention qui est stérile.
***
Pour ma part je mets le doigt sur un problème. Ce n'est pas très grave, mais à la fin c'est pénible de voir AFP colporter des fadaises.
Vous croyez vraiment que j'ai besoin de dire du mal d'un projet de ce genre? Non. J'ai juste besoin que AFP fasse son boulot.
Les gens de Energy Observer font ce qu'ils veulent. C'est une initiative privée. Tant qu'ils ne font des choses illégales, je m'en fous.
Mais si il y a de la presse, elle doit dire la vérité, en tout cas ne pas relayer la com' du projet.

C'est de la PUB', pas de l'info.
C'est tout...
Si vous avez des infos vrais, argumentez, sinon, continuez comme avant à croire ce que dit AFP, tranquilement.

Albatros

Sauf votre respect, ce fil n'est aucunement du journalisme. C'est du copié-collé de l'AFP. S'il y avait des journalistes enquêteurs à l'AFP, ça se saurait. Non ?

Stit

Selon Wikipedia : L’agence France-Presse (AFP) est une agence de presse mondiale et généraliste d'origine française chargée de collecter, vérifier, recouper et diffuser l'information, sous une forme neutre, fiable...

C'est donc bien censé être un travail de journalisme pur et dur. On enlève simplement la partie investigation originale, et le fait de choisir les sujets d'enquête. Mais le recoupement et le vérification est bien la base du travail de journalisme.

Et il est évident que l'article proposé n'est absolument pas recoupé ni vérifié, qu'il ne contient quasi aucune information au sens premier. C'est un copié-collé compilé de la com' du projet.

Peut être votre propos est de second degré... Je connais un peu AFP et ses travers. Il reste quelques journalistes à AFP, heureusement, mais ils sont mobilisés sur des enjeux plus "chauds". AFP est donc essentiellement un relais d'infos consensuelles sans aucune vérification.

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