- Connaissance des Énergies avec AFP
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Le géant pétrolier américain ExxonMobil a annoncé mardi la fermeture d'une usine d'éthylène au nord d'Edimbourg, qui pourrait affecter plus de 400 emplois, blâmant "l'environnement économique et politique actuel du Royaume-Uni".
Pas d'avenir pour le site selon ExxonMobil
L'usine Fife Ethylene Plant (FEP), basée à Mossmoran et que l'entreprise présente comme une "pierre angulaire de la production chimique au Royaume-Uni depuis 40 ans", doit fermer en février 2026, a-t-elle précisé dans un communiqué.
"Nous avons évalué diverses options pour poursuivre la production et testé le marché pour un acheteur potentiel, mais l'environnement économique et politique actuel du Royaume-Uni, combiné aux conditions du marché, aux coûts d'approvisionnement élevés et à l'efficacité de l'usine, ne crée pas un avenir concurrentiel pour le site", écrit-elle également.
Quelque 179 salariés sont directement menacés, ainsi qu'environ 250 contractuels, selon ExxonMobil, mais 50 employés pourraient être transférés sur un autre site à Fawley, dans le sud du pays.
« Une décision commerciale », répond le gouvernement
Cette fermeture "reflète les difficultés à exploiter un site dans un contexte politique qui pousse à la disparition d'industries vitales (...) et des emplois à forte valeur ajoutée qu'elles génèrent", souligne le groupe américain dans son communiqué.
"Il s'agit, bien sûr, d'une décision commerciale de l'entreprise", a répondu un porte-parole du gouvernement, qui se dit "prêt à apporter son soutien" aux employés.
Le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer, en difficulté sur le plan économique et qui doit présenter la semaine prochaine un budget à haut risque, "a exploré toutes les voies raisonnables pour soutenir le site, mais Exxon fait face à d'importants défis mondiaux", a ajouté ce porte-parole.
Le géant pétrolier a annoncé fin octobre des résultats contrastés au troisième trimestre, avec un chiffre d'affaires en recul de 5,25% sur un an et un bénéfice net en baisse de plus de 12%, notamment à cause de la baisse des prix du pétrole.
