Le pétrole profite de prévisions optimistes de la demande

  • AFP
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Les prix du pétrole regagnaient du terrain mardi, poussés par les prévisions optimistes de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) quant à la demande en brut sur le long terme.

Vers 10H30 GMT (11H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 2023, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 1,80% à 94,48 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois, montait de 1,66% à 87,97 dollars.

"Les prix du pétrole sont une fois de plus en hausse", commente Craig Erlam, analyste chez Oanda, le lendemain de la publication du rapport sur le marché pétrolier 2022 de l'Opep, estimant "que la demande continuera de croître dans les années à venir".

L'Opep voit la demande mondiale de pétrole augmenter jusqu'en 2035, tirée par les pays en développement, notamment l'Inde et d'autres pays d'Afrique et d'Asie, principalement pour alimenter les transports et la pétrochimie.

"Et ce, malgré les vents contraires économiques à court terme qui ont conduit à la réduction controversée de deux millions de barils" par jour de son objectif de production pour novembre, poursuit Craig Erlam.

Cette décision a "joué en faveur" de l'Opep, souligne Richard Hunter, de Interactive Investor, le Brent restant en hausse de plus de 21% et le WTI d'environ 17% depuis cette décision, "malgré un récent fléchissement lié aux inquiétudes concernant la demande en cas de récession mondiale".

Le géant pétrolier saoudien Aramco, détenu en très grande majorité par l'Etat, a enregistré une hausse de 39% de son bénéfice net au troisième trimestre de 2022 par rapport à la même période l'année dernière, a annoncé mardi l'entreprise qui profite des prix élevés du brut.

"La combinaison de la diminution de l'offre de pétrole russe, des réductions de production de l'Opep+ et de l'arrêt possible de la libération des réserves stratégiques américaines de pétrole" pourrait faire à nouveau grimper les prix du brut au-dessus de 100 dollars le baril, estime Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

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