Le prix du pétrole en hausse après une attaque contre une raffinerie russe

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Terre et pétrole

Les cours du pétrole montent vendredi à la suite d'une attaque ukrainienne sur un port russe et sa raffinerie, susceptible de perturber l'approvisionnement en or noir.

Un « port stratégique de la mer Noire »

À Novorossiïsk, ville portuaire sur les bords de la mer Noire, dans la région de Krasnodar, "une raffinerie de pétrole a été endommagée" à la suite d'une "attaque de drones", l'infrastructure ayant été touchée par un incendie depuis éteint, selon les autorités locales. Un bateau civil aurait aussi été atteint.

Novorossiïsk est un "port stratégique de la mer Noire, qui traite les cargaisons de pétrole russe ainsi que les exportations de pétrole kazakh" et "cette attaque contribue à la hausse des prix" du brut, expliquent les analystes de DNB.

Moscou affirme en retour avoir détruit plus de 200 drones ukrainiens, dont certains ayant ciblé le port. Une attaque russe de missiles et de drones ciblant principalement de nombreux quartiers de Kiev a fait au moins quatre morts, a en outre annoncé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Ces évolutions récentes confirment que les négociations de paix entre Kiev et Moscou sont au point mort, un sommet évoqué à Budapest entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine n'ayant pas eu lieu.

L'AIE « résolument optimiste »

Vers 11h25 GMT (12h25 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, grimpait de 2,29% à 64,45 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en décembre, gagnait 2,56% à 60,19 dollars.

Dans son rapport annuel dévoilé jeudi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) "reste résolument pessimiste quant à l'année prochaine", et "le surplus de 2026 semble encore plus sévère que prévu précédemment", indique Tamas Varga, de PVM Energy.

Publiées le même jour par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont bondi de 6,4 millions de barils la semaine dernière, atteignant un plus haut en cinq mois, en raison notamment d'une baisse des exportations et d'une accélération de la production.

Les stocks d'essence américains ont eux diminué de 945 000 barils durant la période de sept jours achevée le 7 novembre.

Commentaires

Dess
mais quel foutage de gueule le baril n'a jamais été aussi bas et le prix à la pompe n'arrête pas d'augmenter quelle bande de bandits ces politiques de merdes

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