Le prix du pétrole fléchit avec l'annonce du cessez-le-feu à Gaza

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Derrick de pétrole

Les cours du pétrole reculent vendredi, le risque de perturbation sur l'approvisionnement diminuant au Moyen-Orient après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu à Gaza, à laquelle s'ajoute la perspective d'une offre excédentaire.

Des « signes clairs de la surabondance »

L'armée israélienne a annoncé l'entrée en vigueur vendredi à 09H00 GMT du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui doit être suivi dans les 72 heures d'une libération des otages, en application d'un accord conclu avec le mouvement islamiste Hamas.

L'accord est basé sur un plan annoncé fin septembre par le président américain Donald Trump. Celui-ci a déclaré jeudi qu'il prévoyait de se rendre dimanche au Moyen-Orient. La baisse des cours reflète ainsi "une baisse de la prime de risque", résume Derren Nathan, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Les experts de DNB relèvent par ailleurs "des signes clairs de la surabondance tant attendue du marché pétrolier", visible par "la forte augmentation du pétrole en transit en mer", "généralement un indicateur avancé de l'évolution des stocks terrestres dans les mois à venir".

Pour rappel, les réserves commerciales de pétrole aux États-Unis ont augmenté de 3,7 millions de barils la semaine dernière d'après l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), là où le consensus des analystes établi par l'agence Bloomberg tablait sur une hausse d'environ 350 000 barils.

Nouvelles sanctions américaines

Vers 10h50 GMT (12h50 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, cédait 1,29% à 64,38 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en novembre, lâchait 1,30% à 60,71 dollars.

Ces craintes d'un marché déséquilibré interviennent malgré une nouvelle série de sanctions annoncée par le gouvernement américain et visant une cinquantaine de personnes, entreprises et navires, principalement installés en Asie et accusés de participer à la vente et au transport de gaz et pétrole iranien.

Les analystes de DNB notent surtout le "terminal de Rizhao Shihua" qui "traite plus de 1 million de barils par jour d'importations de brut, dont environ 17% en barils iraniens".

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