Le marché de l'éclairage public de Paris attribué à Citelum et Eiffage pour 704 millions d'euros

  • AFP
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La Ville de Paris a attribué son marché d'éclairage public, pour 10 ans et un "montant inédit" de 704 millions d'euros, au groupement Cielis qui rassemble Citelum, filiale d'EDF, et Eiffage, mettant en avant un gain énergétique de 30% par an.

Ce nouvel opérateur, dont l'exploitation démarre en novembre, remplace le consortium Evesa, constitué de Bouygues et Vinci et choisi en 2011, qui n'était "pas totalement zélé dans l'entretien" du mobilier urbain, a estimé mercredi le premier adjoint PS Emmanuel Grégoire.

L'arrivée du nouveau prestataire "permettra de remplacer de nombreux mâts d'éclairages et feux tricolores vétustes ou détériorés, de baisser significativement la consommation énergétique de l'éclairage public (...) et d'offrir une protection accrue de la biodiversité", a assuré la Ville jeudi dans un communiqué.

Selon le marché conclu, plus de 120 00 candélabres et consoles seront remplacés, 60 000 signaux lumineux remplacés ou rénovés, 70 000 lumières LED installées en remplacement des sources de lumière actuelles et les feux tricolores dotés "d'un système de signalisation lumineuse innovant".

Ces investissements permettront une économie d'énergie "de l'ordre de - 30% par an, soit 240 GWh d'économie cumulée sur les 10 années du marché", ce qui équivaut "à 3 années de consommation électrique" de la Ville, souligne cette dernière. En parallèle, 500 kms de câbles seront remplacés et 50 postes d'alimentation rénovés afin de moderniser le réseau, des travaux réalisés dans une "coordination fine visant à réduire l'impact sur l'espace public", promet la mairie.

La préoccupation grandissante vis-à-vis de la biodiversité dans la capitale se traduira par l'installation d'une "variation de température de couleur" dans les espaces naturels (Seine, canal, bois...), ainsi qu'une extinction programmée des lumières dans les parcs et espaces verts après leur fermeture au public, afin de réduire les nuisances.

Pour en finir avec les "insuffisances de l'entretien global" pendant la décennie passée avec Evesa, quand "la qualité de service n'était pas au rendez-vous", les services de la Ville ont "travaillé sur qui intervient quand", a ajouté M. Grégoire, qui a "bon espoir que ce soit calé et qu'on retrouve un mobilier urbain à la hauteur".

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