- Connaissance des Énergies avec AFP
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Ligne électrique au Brésil. (©Iberdrola)
Le géant énergétique espagnol Iberdrola a annoncé mercredi un plan d'investissements de 58 milliards d'euros d'ici à 2028, date à laquelle il prévoit désormais de dégager un bénéfice net de 7,6 milliards d'euros, contre 5,61 milliards en 2024.
Plus d'un tiers des investissements au Royaume-Uni
Misant sur les réseaux électriques comme vecteur de croissance, Iberdrola prévoit de "réaliser un bénéfice net de 7,6 milliards d'euros en 2028, avec environ 20 milliards d'euros alloués aux dividendes entre 2024 et 2028".
Pour cette période, le groupe, qui revendique aujourd'hui quelque 42 000 employés, annonce vouloir embaucher "plus de 15 000 personnes".
Le Royaume-Uni sera la première destination des investissements avec 20 milliards d'euros, suivie des États-Unis (16 milliards d'euros), de la péninsule ibérique (9 milliards d'euros), du Brésil (7 milliards d'euros) ainsi que d'autres pays de l'Union européenne et l'Australie (5 milliards d'euros), a-t-il précisé dans un communiqué.
Cette opération s'inscrit dans la stratégie établie depuis plusieurs mois par le groupe espagnol, qui prévoyait déjà d'investir 55 milliards d'euros sur la période 2026-2031 en se recentrant sur ses marchés jugés les plus rentables, dont les États-Unis et le Royaume-Uni.
Cession à l'État mexicain de 13 centrales électriques
À plus long terme, Iberdrola annonce désormais viser "plus de 45 milliards d'euros" entre 2029 et 2031.
Ces annonces sont faites alors que l'énergéticien a vu son bénéfice net reculer de 14% sur un an au premier semestre, à 3,56 milliards d'euros de bénéfice contre 4,13 milliards au premier semestre 2024, en raison d'un effet comptable défavorable.
Pour le seul deuxième trimestre, son bénéfice a atteint 1,56 milliard d'euros, soit un niveau supérieur aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset, qui tablaient en moyenne sur 1,39 milliard d'euros.
La baisse du bénéfice sur les six premiers mois de l'année s'explique par la cession à l'État mexicain de 13 centrales électriques qu'il possédait dans ce pays, conclue voilà un an après un long bras-de-fer avec le gouvernement mexicain.