- Connaissance des Énergies avec AFP
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Le cours du Brent, référence mondiale du baril de pétrole, est presque à l'équilibre vendredi, le marché n'anticipant pas de nouvelle annonce de l'Opep+ lors de sa réunion dimanche, et le WTI, son équivalent américain, est figé en raison d'une panne du CME.
Quid des intentions de l'OPEP+ ?
Vers 11H20 GMT (12H20 à Paris), le Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, cédait 0,16% à 63,24 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, affichait quant à lui un cours bloqué en raison d'un problème de refroidissement dans les centres de données du Chicago Mercantile Exchange (CME), notamment propriétaire de la plateforme sur laquelle s'effectuent les échanges des contrats à terme pour cet indice pétrolier.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) "devrait réitérer son intention de suspendre les augmentations de production" au premier trimestre 2026 lors de sa réunion ministérielle prévue dimanche, "afin d'alléger la pression baissière sur les prix du pétrole", estime Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
En novembre, l'Arabie saoudite, la Russie et six autres membres du cartel avaient déjà annoncé une pause dans la hausse des quotas menée par ces huit pays de l'Opep+ depuis le mois d'avril et qui a largement contribué à accroître l'offre de brut sur le marché et faire tomber les prix.
« Le marché commence à intégrer la poursuite de la guerre »
L'attention du marché reste aussi portée sur les négociations pour une résolution du conflit en Ukraine.
Vladimir Poutine a déclaré jeudi que la Russie ne cesserait les hostilités en Ukraine que si les forces de Kiev acceptent de se retirer des territoires dont elle revendique l'annexion, faute de quoi l'armée russe les prendra "par la force".
La présidence ukrainienne a de son côté formellement exclu tout renoncement à des territoires, affirmant que le seul sujet réaliste était un cessez-le-feu sur la ligne de front.
"Le marché commence à intégrer dans ses cours la poursuite de la guerre", affirme Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management, notant la légère remontée des cours jeudi, signe d'une prime de risque géopolitique réajustée.
