Les prix du pétrole grimpent, la Russie envisage de compenser sa surproduction d'avril

  • AFP
  • parue le

Les cours du pétrole montaient jeudi, portés par l'annonce que la Russie présentera à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés un plan afin de compenser sa surproduction de brut en avril.

Vers 11H15 GMT (13H15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet grimpait de 0,65% à 82,43 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, progressait de 0,70% à 78,11 dollars.

Les prix du pétrole sont soutenus par des déclarations de la Russie, qui "s'est engagée à compenser la surproduction d'avril par rapport aux quotas de l'Opep+", remarquent les analystes de DNB.

La Russie "présentera bientôt au Secrétariat de l'Opep son plan pour compenser le léger écart par rapport aux objectifs volontaires de production", a indiqué mercredi soir le ministère de l'énergie russe dans un communiqué sur son compte officiel Telegram, consulté par l'AFP.

Le ministère attribue cette surproduction le mois dernier à des "raisons techniques", tout en se disant attaché aux restrictions volontaires en vigueur dans le cadre de l'accord actuel.

Plus tôt ce mois-ci, l'Irak et le Kazakhstan avaient annoncé des réductions supplémentaires de leur production de pétrole pour compenser le dépassement de leurs quotas durant les trois premiers mois de l'année.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés de l'accord Opep+ doivent se réunir le 1er juin pour débattre d'un éventuel prolongement des coupes de production décidées en novembre.

En l'état, les réductions qui portent sur environ 2,2 millions de barils par jour doivent arriver à échéance fin juin.

L'or noir se relevait aussi après avoir souffert de données baissières sur les stocks américains, et du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed).

La publication des discussions de la banque centrale américaine ont initialement renouvelé l'inquiétude d'une prolongation de taux d'intérêts élevés aux Etats-Unis, "limitant potentiellement la croissance future de la demande de pétrole", rappelle Ole R. Hvalbye, analyste chez Seb.

Ajouter un commentaire