L'OCDE conclut un accord pour mettre fin aux crédits à l'exportation pour les centrales au charbon

  • AFP
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L'OCDE a annoncé vendredi un accord entre plusieurs pays permettant d'interdire l'octroi de crédits à l'exportation pour les centrales électriques conventionnelles au charbon, à quelques jours de la COP26 à Glasgow.

"Les participants à l'arrangement de l'OCDE sur les crédits à l'exportation bénéficiant d'un soutien public ont convenu de mettre fin à leur soutien aux centrales électriques conventionnelles au charbon", a indiqué l'organisation internationale dans un communiqué publié vendredi.

Les participants à l'accord, ayant fait l'objet de longues négociations, sont l'Australie, le Canada, l'Union européenne, la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la Suisse et la Turquie, précise l'OCDE.

Concrètement, ces Etats se sont engagés à ne plus octroyer de crédits à l'exportation pour les nouvelles centrales électriques au charbon non équipées de systèmes de capture, d'utilisation et de stockage de carbone, ainsi que pour les centrales existantes, sous réserves de quelques exceptions.

Ces crédits à l'exportation peuvent prendre la forme d'aides directes aux entreprises faisant des affaires à l'étranger ou de soutien sur le paiement d'intérêts, précise l'OCDE.

L'entrée en vigueur formelle de cette interdiction doit avoir lieu après l'adoption de cette disposition par chacun des pays signataires, "ce qui est prévu avant la fin octobre", précise l'OCDE dans son communiqué.

Cette annonce intervient à quelques jours de l'ouverture de la conférence mondiale sur le climat, la COP26, à Glasgow à partir du 31 octobre, un rendez-vous des dirigeants mondiaux pour décider de mesures destinées à maintenir la planète sur une trajectoire supportable de réchauffement dans les prochaines années.

Non signataire de cet accord et plus gros financeur public au monde de centrales électriques au charbon hors de ses frontières, la Chine a de son côté annoncé en septembre qu'elle allait cesser le financement de centrales à l'étranger.

Cette énergie est responsable d'environ 40% des émissions planétaires de CO2.

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