Orano signe un contrat pour recycler 111 tonnes de déchets nucléaires japonais

  • AFP
  • parue le

Le groupe nucléaire français Orano a annoncé lundi avoir signé avec l'Agence de l'énergie atomique japonaise (JAEA) un contrat d'environ 250 millions d'euros pour le transport et le traitement à La Hague (Manche) de 111 tonnes de combustible nucléaire.

Le contrat porte sur 731 assemblages de combustibles usés issus du réacteur de Fugen, situé à Tsuruga, non loin de Kyoto, a indiqué Orano dans un communiqué. Il comprend "la mise à disposition d'une flotte d'emballages de transport qui répond aux règlementations nationales et internationales en matière de sûreté et de sécurité", le transport par voie maritime "avec des partenaires de longue date à l'expertise reconnue", puis le recyclage des combustibles à La Hague et enfin "le conditionnement des déchets ultimes qui seront renvoyés au Japon".

Une partie des matériaux pourra être récupérée, a précisé Orano dans son communiqué, notant que 10% de l'électricité nucléaire provient en France de la valorisation de matières recyclées.

L'usine de La Hague retraite des déchets nucléaires venus des centrales françaises et de pays comme l'Allemagne, le Japon, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas ou l'Italie.

Commentaires

Serge Rochain

Ca devient une spécialité française que le monde nous envie, remuer la M..., je veux dire les excréments des autres pays pour leur renvoyer avec une faveur rose.

Chantal Bourry

Emissions de CO2 pour les transports de ces déchets et génération de déchets radioactifs supplémentaires pour La Hague, sans compter les milliers de tonnes de nitrates rejetées directement dans la Manche (l'usine polluerait autant qu’une porcherie industrielle de 100 000 porcs)

Denis Margot

Les émissions CO2 du transport sont incluses dans le bilan carbone du N, entre 3,7 et 12 g CO2/kWh. Pour ces 111 t depuis le Japon, ça représente environ 6 t de GES, l’équivalent de 2 automobiles/an ou 16 humains/an, pas de quoi fouetter un chat et rien en comparaison de ce qui a été évité.
Pour les nitrates, avez-vous des sources ?

Denis Margot

Ce sont les taux qui proviennent d’EDF (3,7 g), de l’ADEME (6g) et du GIEC (12g), c’est plutôt crédible, non ? Le nucléaire génère des déchets dangereux mais en faible quantité alors que les ENRi en génèrent beaucoup mais peu dangereux. Aucune source n’est parfaitement vertueuse, mais le N exerce un suivi et une traçabilité très rigoureux des déchets et personne n’y est exposé, ce qui n’est pas le cas des ENRi. Enfin, ne regarder le N que par son plus gros défaut, c’est tout de même faire preuve d’une certaine désinvolture…

Chantal Bourry

Vous reconnaissez que les déchets nucléaires constituent "un gros défaut". C'est bien plus que cela, c'est une catastrophe pour notre pays et les générations futures

Jean FLUCHERE

Ah si c'est dans Reporterre ce journal antinucléaire....

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