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Le groupe nucléaire français Orano a annoncé lundi un accord pour les "travaux préparatoires" de son usine de traitement et recyclage des combustibles usés en Chine, une nouvelle étape vers la finalisation de ce contrat géant.
"Orano Projets, la filiale d'ingénierie du groupe Orano et son partenaire chinois CNLA, la filiale de China National Nuclear Corporation (CNNC), ont récemment trouvé un accord pour les travaux préparatoires de l'usine chinoise de traitement et recyclage des combustibles usés", indique le groupe dans un communiqué. Cette annonce coïncide avec la visite du Premier ministre français Edouard Philippe en Chine.
L'accord "définit les actions mises en oeuvre par anticipation par Orano dans le cadre de la préparation du projet d'usine de recyclage", explique l'ex-Areva, qui mobilise une centaine de personne sur ces travaux préparatoires, essentiellement en France.
Cet accord est "de l'ordre d'une vingtaine de millions d'euros" pour Orano, a précisé à l'AFP un porte-parole du groupe français. Concrètement, les ingénieurs vont préparer de la documentation sur le management du projet ou encore sur les aspects de sécurité. C'est "un très très bon signe" en vue de la finalisation du contrat, selon le porte-parole. Cela marque "une nouvelle étape dans les discussions afin de lancer d'ici fin 2018 la réalisation d'une usine de recyclage en Chine d'une capacité de 800 tonnes", estime Patrick Jacq, Président d'Orano Projets, cité dans le communiqué.
Un protocole d'accord pour ce contrat géant, évalué à plus de 20 milliards d'euros au total dont plus de la moitié pour Orano, avait été signé lors de la visite du président français Emmanuel Macron en Chine en janvier. Les négociations durent depuis dix ans et Orano espère conclure le contrat en 2018.
Le directeur général d'Orano, Philippe Knoche, avait confirmé cet objectif vendredi en marge d'un colloque à Paris. "Je ne change pas de calendrier", avait-il indiqué à des journalistes.
