- Connaissance des Énergies avec AFP
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La filiale Plenitude de l'énergéticien italien Eni a annoncé mardi l'acquisition en France d'une partie importante des sites d'énergie éolienne et solaire de la société Neoen, l'un des leaders du secteur.
Une gestion par Neoen « pendant quelques années »
L'opération, dont le montant n'a pas été précisé, concerne 37 parcs photovoltaïques, 14 parcs éoliens terrestres et un site de stockage par batterie pour un total de 760 mégawatts.
"L'acquisition renforcera davantage la présence de Plenitude en France, l'un des marchés énergétiques les plus dynamiques d'Europe", a expliqué dans un communiqué la direction de la filiale d'Eni spécialisée en énergies renouvelables.
Neoen assurera "pendant quelques années" la gestion de ces actifs pour le compte de Plenitude, a précisé la société française dans un autre communiqué.
La société, qui a été rachetée en mars par le gestionnaire d'actifs canadien Brookfield, conserve en France 1,1 gigawatt de capacités en opération ou en construction, a précisé sa direction.
Objectif 15 GW d'ici 2030
Selon Neoen, cette opération s'inscrit dans sa stratégie de "procéder de manière régulière et sélective à la cession d'actifs issus de son portefeuille", finançant "de nouveaux actifs et permettant le développement de solutions énergétiques innovantes". « Post-transaction, la capacité en opération ou en construction de Neoen en France sera de 1,1 GW, comprenant 754 MW d’énergie solaire, 307 MW d’énergie éolienne terrestre et 115 MW / 213 MWh de stockage par batterie », précise la société française.
Eni prévoit de son côté de presque quadrupler la capacité installée de Plenitude d'ici à 2030, à 15 gigawatts. Eni se démarque ainsi de plusieurs de ses concurrents européens comme Shell, BP et Equinor, qui ralentissent leur transition énergétique pour se recentrer sur leurs activités plus rentables dans les hydrocarbures.
Plenitude compte se renforcer en France où elle compte un million de clients, sur 10 millions au total en Europe, a également souligné son patron Stefano Goberti dans le communiqué.
