PPE : Sébastien Lecornu dément tout moratoire sur le solaire et l'éolien

  • Connaissance des Énergies avec AFP
  • parue le
Parc éolien d'Engie Green

©Engie Green

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a nié vendredi toute volonté de moratoire sur les énergies renouvelables, démentant une information de presse selon laquelle il s'apprêterait à prendre un décret en ce sens.

Une information « complètement fausse et mensongère »

"Cette information est complètement fausse et mensongère : il n'est pas question de revenir sur nos ambitions énergétiques car la décarbonation est une priorité pour notre souveraineté. Il faut sortir de certaines dépendances", a-t-il affirmé au Parisien.

"En revanche, comme pour tout euro d'argent public dépensé, aucune rente ne sera tolérée", a-t-il ajouté.

Éviter une censure du RN

Selon un article du média en ligne Contexte diffusé jeudi, Sébastien Lecornu était prêt à publier par décret la nouvelle feuille de route énergétique de la France (dite "PPE") en y incluant un "moratoire sur le solaire et l'éolien terrestre", afin d'éviter une censure du Rassemblement national.

Cette perspective avait provoqué jeudi un tollé chez les partisans des renouvelables et les acteurs du secteur. Vendredi la FNSEA aussi avait entre autres dénoncé un possible moratoire sur des énergies "représentant une grande opportunité pour le développement de l'agriculture française".

Commentaires

Rochain Serge
Peut être que si cela avait été clair plus tôt, le programme du parc d'Oléron aurait peut-être trouvé des investisseurs pour oser s'y lancer sans crainte de voir leurs investissements gelés pour une durée indéterminée ???
Etienne Leroy
Rochain, Tu pleures sur Oléron comme si la France s’était privée d’un Graal énergétique. La réalité, c’est que personne de sérieux ne voulait mettre un euro là-dedans sans subventions massives. Pourquoi ? Parce qu’un parc éolien en mer, c’est 25 à 30 % de facteur de charge en France, une intermittence totale, et un coût du kWh deux à trois fois plus élevé que celui du nucléaire existant. Les investisseurs ne craignent pas un hypothétique moratoire : ils craignent que l’éolien offshore devienne un gouffre financier, incapable de produire quand il y a besoin et dépendant de tarifs garantis payés par les consommateurs. Alors, Oléron ou pas, la vraie question est simple : veut-on une électricité pilotable, abondante et décarbonée, ou continuer à saupoudrer des projets alibis qui enrichissent des promoteurs mais ne sécurisent pas une seule prise électrique ?
jean marie BOURRY
Vous considérez le nucléaire comme devant être notre seule source d’énergie, un eldorado indépassable, mais vous devriez prendre en compte nombre d’éléments :que la forte relance du nucléaire au niveau mondial implique que les réserves d’uranium seraient épuisées d’ici 50 ans ce qui est gênant pour des réacteurs que l’on va finaliser d’ici 15 à 30 ans, que notre principal fournisseur d'uranium le Kazakhstan relève de la zone d’influence russe, que les sur-générateurs ne sont toujours pas au point et le seront-ils un jour, que les SMR n’ont pas encore fourni la preuve de leur pertinence économique hormis peut-être la production de chaleur, que EDF endetté de 50 milliards d’euros se trouve face à une montagne de 460 milliards d’euros à investir d’ici 2040 pour relancer le nucléaire, que les retards s’enchainent et les coûts flambent dans un contexte où l’Etat est le seul actionnaire d’EDF et que son endettement de 3300 milliards d’euros va rendre difficile la recapitalisation d’EDF. L’éolien est financé par des capitaux privés sous contrat avec l’Etat, ce dernier supporte certains coûts comme les raccordements mais c’est peu par rapport à ces montagnes d’investissements. Cette critique fallacieuse et indigente de l’éolien au motif que ce n’est pas beau, que ça produit peu, a été boostée sur Oléron par cette opposition hystérique de ce collectif Nemo, j’espère que ce n’est qu’une étape et que le bon sens va l’emporter avec le choix de l’éolien flottant. L'éolien flottant c'est 40% de taux de charge et non 25% comme vous l'affirmez avec une production plus régulière que Enerdis sait lisser dans la fourniture globale d'électricité. Et pour couronner le tout nous sommes le pays où la densité nucléaire est la plus forte avec 1500 installations allant de la fabrication du combustible au stockage, et que ferait-on dans ce monde instable en cas de crise interne grave ou de conflit de haute intensité ? On pourra toujours compter sur des gens comme vous forts de leurs convictions !
Rochain Serge
Vous avez parfaitement raison, mais j'ai cessé de répondre à ces dogmatiques ignorants dont Leroy fait partie. En faite, quand je vois leur pseudo dans les titres de mails je clique sur la corbeille sans même les lire. Je préfère concentrer mon attention sur des curieux qui viennent s'informer et qui montrent de l'intérêt pour les preuves que je peux fournir avec les chiffres fournis par les organismes officiels comme RTE ou les rapports de l'union européenne qui affichent des comparaisons entre les 27 pays de l'union et qui ne sont pas sensibles au blabla des dogmatiques qui n'afgirment jamais que leur convictions contraires aux informations officielles.
Etienne Leroy
Rochain, tu prétends jeter mes messages à la corbeille sans les lire, mais curieusement tu prends quand même le temps d’y répondre. Preuve que même toi, tu sais que tes certitudes vacillent dès qu’on te met les faits sous le nez. Tu cries au “dogmatisme” alors que ton argumentaire se limite à une ligne : « si RTE publie un graphique avec des dents de scie, alors l’éolien est pilotable ». Non Rochain, compenser une chute brutale de production éolienne par du gaz ou des importations, ce n’est pas de la pilotabilité, c’est du rafistolage. Et ce n’est pas parce qu’un trou est bouché qu’on peut prétendre que la fuite était une fonctionnalité. Sur Oléron, je maintiens : si le projet était si miraculeux, les investisseurs se battraient pour le financer sans subventions. Or sans tarif garanti et sans clause de rachat forcé par l’État, il ne reste plus personne. Le marché a donc déjà tranché : même les promoteurs n’y croient pas sans perfusion. Tu peux continuer à t’auto-proclamer gardien de la “preuve scientifique” pendant que tu ignores volontairement la donnée la plus basique du système électrique : une filière se juge sur sa capacité à garantir l’approvisionnement à tout moment, pas sur quelques pics sur un graphique RTE. Et là-dessus, l’éolien intermittent ne passera jamais l’examen, même repeint en “flexibilité magique”. Tu refuses le débat ? Très bien. Mais ne confonds pas silence stratégique et fuite devant la réalité. Parce que jusqu’ici, le seul “pilote” que ton modèle énergétique produit… c’est l’instabilité.
Denis GOURGOUILLON
Avant de décider d'un moratoire ou pas sur éoliennes et photovoltaique il serait bon de définir les besoins futurs en électricité puissance instantanée max et volume en Térawattheures et sur cette base définir les moyens sachant qu'il y a des programmes d'EPR et de renouvelables engagés Mais là dessus Bayrou sollicité a tout caché car rien ne se passe comme prévu il ya quelques années sur les besoins - moindre vente de voitures électriques (en fait beaucoup moins) - moindre croissance économique - la conversion des chauffages individuels fuel et gaz en pompes à chaleur est beaucoup plus faible - idem pour la conversionn en électrique des procédés industriels - etc etc Bref tout est à reconsidérer et sur cette analyse des besoins qu'il faut bâtir ou pas des éoliennes Mais les écolos qui ont squatté le ministère font tout à l'envers et sont dan,s l'incaâcité de faire uen analyse des beoins indépendante de leurs visions (peut-être irréalistes)
Rochain Serge
A moins que ce ne soit votre vision du problème qui est irréaliste....?!?!?! Vous avez par exemple déjà une bonne idée de ce qui se fait et le résultat auquel cela a conduit en lisant le rapport annuel de 2024 de RTE qui est public. Vous avez des conclusions déjà évidentes du role des renouvelables.
Etienne Leroy
Rochain, tu cites encore RTE comme si un rapport suffisait à remplacer une réflexion stratégique. Ce n’est pas parce qu’un document “public” existe qu’il répond à la question centrale posée par Denis : quels besoins réels en puissance pilotable et en énergie annuelle à horizon 10, 20, 30 ans ? Tu fais comme si constater que « les renouvelables ont pris une place croissante dans la production » répondait à la seule vraie question : peuvent-ils assurer la continuité du service en toutes circonstances ? Et là-dessus, même RTE — que tu brandis comme une Bible — est clair dans toutes ses annexes techniques : sans nucléaire et sans pilotable massif, le système ne tient pas. Donc oui, Denis a raison : avant de saupoudrer des milliers d’éoliennes et de panneaux, il faut savoir de quoi on aura réellement besoin. Toi, tu inverses tout : on installe d’abord, on réfléchit après. C’est exactement cette méthode qui a plongé l’Allemagne dans une dépendance au gaz russe et une facture électrique record. Le réalisme énergétique, ce n’est pas lire RTE en diagonale : c’est distinguer ce qui produit tout le temps de ce qui produit quand ça veut.
Médérick
La France n’a aujourd’hui ni les moyens financiers ni aucun intérêt technique et économique, au contraire, à persévérer dans l'éolien. Céder aux industriels des renouvelables reviendrait uniquement à privilégier des intérêts particuliers et corporatistes au détriment de l’intérêt général.
Rochain Serge
Vous êtes l'exemple type de celui qui tire des conclusions sur la seule base de ses convictions et évidemment sans prendre la moindre information auprès de ceux qui détiennent la vérité chiffrée... RTE ou la commission europeene par exemple. Si vous lisiez seulement le rapport annuel 2024 de RTE vous constaterez que sans l'éolien et le solaire, non seulement on ne pourrait pas exporterzis en plus nous ne serions pas auto suffisants et connaîtrons chaque jour un black out. Sauf a remettre en marche nos centrales à gaz et à charbon...! Mais c'est tellement plus facile de dire YAKA !
Etienne Leroy
Rochain, tu cites encore RTE comme si un rapport suffisait à remplacer une réflexion stratégique. Ce n’est pas parce qu’un document “public” existe qu’il répond à la question centrale posée par Denis : quels besoins réels en puissance pilotable et en énergie annuelle à horizon 10, 20, 30 ans ? Tu fais comme si constater que « les renouvelables ont pris une place croissante dans la production » répondait à la seule vraie question : peuvent-ils assurer la continuité du service en toutes circonstances ? Et là-dessus, même RTE — que tu brandis comme une Bible — est clair dans toutes ses annexes techniques : sans nucléaire et sans pilotable massif, le système ne tient pas. Donc oui, Denis a raison : avant de saupoudrer des milliers d’éoliennes et de panneaux, il faut savoir de quoi on aura réellement besoin. Toi, tu inverses tout : on installe d’abord, on réfléchit après. C’est exactement cette méthode qui a plongé l’Allemagne dans une dépendance au gaz russe et une facture électrique record. Le réalisme énergétique, ce n’est pas lire RTE en diagonale : c’est distinguer ce qui produit tout le temps de ce qui produit quand ça veut.
Etienne Leroy
Toujours la même rengaine, Rochain : dès que quelqu’un ose critiquer l’éolien, tu lui fais la leçon avec ton mantra “lisez RTE, lisez Bruxelles, ils détiennent la vérité”. Sauf que tu oublies — volontairement — de lire la moitié des mêmes rapports que tu brandis comme argument d’autorité. Oui, l’éolien et le solaire apportent des MWh quand le vent souffle et quand il fait jour. Personne ne le nie. Mais aucun rapport de RTE, pas même le scénario le plus optimiste, n’affirme qu’ils suffisent à garantir la sécurité d’approvisionnement sans un socle massif pilotable. Et tu le sais très bien, puisque ces mêmes documents mentionnent noir sur blanc que la France devra conserver une capacité nucléaire et thermique conséquente pour éviter le blackout. Donc non, ce n’est pas “sans éolien on s’effondre”, c’est sans pilotable on s’effondre. Et ce n’est pas parce que tu regardes un graphique de production journalière que tu comprends la physique du réseau électrique. Tu traites tout le monde de “YAKA”, mais ton propre raisonnement tient dans une phrase : « suffit d’ajouter des éoliennes et de croire RTE ». Ce n’est pas une stratégie, c’est une incantation. L’énergie, ce n’est pas une religion, Rochain — il faut autre chose qu’un graphique et une foi inébranlable dans le vent.
Albatros
Bonjour. On constate que, si EDF vient de comprendre qu’il faut produire pour faire du chiffre d’affaires, elle n’a pas encore compris qu’une condition est d’avoir des clients solvables à qui vendre son électricité (au vu du nombre de contrats de son offre CAPN signés). La désindustrialisation est tellement « en marche » en France que la consommation d’électricité est trop faible (forte baisse de la demande) et que les nouvelles capacités de production en projet (tant nucléaire que renouvelables) sont de moins en moins justifiées … Sans offre compétitive d’EDF, c’est le marché direct qui devient la principale source d’approvisionnement en électricité des industriels en France, avec le risque élevé d’évolutions défavorables : enchérissement de l’électron quasi-certain par l’actuelle version de la PPE3 (X2 ?) et par l’augmentation de l’accise (ex TICFE). Courage à tous !
Rochain Serge
EDF a ses problèmes et RTE les siens et ils ne sont pas du tout les mêmes. Le premier problème et de loin le plus important pour RTE est de maintenir une productionn identique à la consommation qui est le seul paramètre qui varie sur de grandes amplitudes en des temps très brefs et pour compenser avec ces grandes amplitudes en ces temps très brefs RTE à absolument besoin de l'éolien et du solaire qui sont les seules sources de production qui peuvent être connectées ou déconnectées à ces niveaux de puissance et de délai.... Et comme on peut le voir sur le site eco2mix de RTE à la page des productions par filières, RTE sait parfaitement jouer de ces instruments de suivi. Ajouter ou retrancher 6 GW de puissance en quelques secondes, ce qui est fréquent à l'exportation, est hors de portée des réacteurs nucléaires en raison de leur inertie.
Etienne Leroy
Rochain, tu mélanges tout avec aplomb : la variation rapide de puissance (secondes à minutes) n’a strictement rien à voir avec la couverture de la demande (heures, jours, saisons). Oui, RTE ajuste en temps réel avec des injections et retraits rapides… mais ce n’est pas l’éolien qui compense, c’est le gaz, l’hydraulique et les imports/export automatisés. Les éoliennes ne “se connectent” pas sur commande : elles produisent quand il y a du vent, point. Tu dis que RTE “ajoute ou retranche 6 GW en quelques secondes” grâce au solaire et à l’éolien ? Faux. Ce sont les traders de marché et les centrales pilotables qui compensent l’irrégularité des renouvelables, pas l’inverse. Les éoliennes ne compensent rien : ce sont elles qui créent les à-coups dans le système. Et même RTE — tu sais, ce fameux RTE que tu vénères — l’écrit noir sur blanc dans tous ses bilans : l’augmentation de la part des ENRi accroît la volatilité du système et nécessite davantage de moyens de flexibilité pilotables. Tu confonds variabilité subie et pilotabilité commandée. Ce n’est pas parce qu’un feu de forêt s’éteint après la pluie que la pluie est un système d’extinction automatique. Bref : Le nucléaire tient la base, L’hydraulique et le gaz assurent l’équilibrage, Et l’éolien perturbe — il ne pilote rien. Tu peux continuer à idolâtrer éco2mix, mais un graphique n’a jamais remplacé une compréhension du réseau.
Médérick
Rochain, ce doit être un nom générique: il est sur tous les média , toujours à défendre son business éolien, toujours à dénigrer les réflexions des autres. C'est ce qu'on appelle un community manager, toujours devant l'ordi à défendre sa boîte. Mais l'intérêt général, les réalités économiques, ça n'est pas son sujet.
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