République tchèque : un appel d'offres pour une nouvelle unité à la centrale nucléaire de Dukovany

  • AFP
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Le gouvernement tchèque a annoncé jeudi avoir lancé un appel d'offres pour la construction d'une nouvelle unité à la centrale nucléaire de Dukovany, dans le sud-est du pays. "Nous voulons faire un pas de plus vers l'autosuffisance énergétique de la République tchèque", a déclaré le Premier ministre Petr Fiala aux journalistes.

Le français EDF, le sud-coréen KHNP et l'américain Westinghouse ont manifesté leur intérêt pour cet appel d'offres. L'an dernier, Prague avait fermé la course aux groupes chinois et russes intéressés, invoquant des problèmes de sécurité. Le russe Rosatom en a été écarté à la suite d'un conflit diplomatique avec la Russie, qui a entraîné l'expulsion mutuelle de dizaines de diplomates en avril 2021.

"Nous pouvons voir que le raisonnement était absolument correct. Aujourd'hui, personne ne saurait imaginer qu'on puisse admettre la Russie à participer au projet", a déclaré Fiala, faisant référence à l'invasion russe de l'Ukraine. "Si tout se passe comme prévu, la construction débutera en 2029 et la production en 2036", a-t-il précisé.

Le groupe public tchèque CEZ exploite deux centrales nucléaires - Dukovany et Temelin, dans le sud du pays - qui représentent près de la moitié de sa production d'électricité. Selon le PDG de CEZ, Daniel Benes, la société attendait les premières offres d'ici à la fin novembre de cette année, le contrat devant être signé en 2024.

La République tchèque fait partie des pays membres de l'UE qui ont encouragé l'Union à accepter l'énergie nucléaire en tant qu'investissement vert.

Commentaires

APO

Est-ce que la préférence Européenne aura un Avantage !?

Larderet

Ce lancement d’un appel d’offres du gouvernement tchèque pour la construction d’une nouvelle unité nucléaire à la centrale de Dukovany est une bonne nouvelle pour l’Europe et son objectif de neutralité carbone. Notons que la Tchéquie prévoit un délai de 7 ans entre début de construction et production là où la France prévoit plus de 10 ans pour le premier EPR2, mais il est vrai qu’elle n’a construit que 58 réacteurs en 30 ans…

Hélène P

Encore un pays qui s'imagine indépendant avec le nucléaire alors qu 'il devra importer 100 % de l'uranium...

Damien Constant

ATTENTION : cela fait une semaine que le nucléaire français est en panne à 42 %, reste 35 GW sur le réseau, ce dernier survit grâce au gaz pour 8 GW et les importations 8 GW aussi .En conséquence ce n'est pas le moment d'insulter les belligérants en Ukraine , les allemands qui nous vendent leur électricité et les algériens leur gaz.

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