- Connaissance des Énergies avec AFP
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Les États-Unis ont accordé un quatrième sursis à la société pétrolière et gazière serbe NIS, contrôlée majoritairement par le groupe russe Gazprom, visée depuis février par des sanctions, a indiqué l'entreprise à l'AFP vendredi.
Seule raffinerie de Serbie
NIS (Industrie pétrolière de Serbie), qui possède la seule raffinerie de Serbie, est détenue à environ 45% par Gazprom Neft, par sa société mère Gazprom à environ 11%, et par le gouvernement serbe à près de 30%. Les actions restantes appartiennent à des actionnaires minoritaires.
L'entreprise s'est retrouvée sur une liste de compagnies frappées par des sanctions visant le secteur énergétique russe en janvier, juste avant le départ de l'ancien président américain Joe Biden. Si elles entraient en vigueur, ces sanctions impliqueraient le retrait complet des intérêts russes, et la vente de leurs parts - ou une nationalisation.
Un contrat avec la Russie prolongé jusqu'à fin septembre
"Le département du Trésor des États-Unis a émis une nouvelle licence spéciale reportant la pleine mise en œuvre des sanctions contre la société NIS, permettant ainsi à l'entreprise de poursuivre ses activités opérationnelles sans interruption jusqu'au 29 juillet 2025", écrit la compagnie dans son communiqué envoyé à l'AFP, rappelant qu'elle a demandé en mars à être retirée de la liste des sanctions.
La Serbie dépend très majoritairement des livraisons de gaz russe, assurées par NIS. Le contrat qui liait Belgrade et Moscou, signé au printemps 2022, devait expirer fin mai. Il a été prolongé jusqu'à fin septembre.