- Connaissance des Énergies avec AFP
- parue le
Les Etats-Unis et Bahreïn ont paraphé mercredi un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil, peu avant une rencontre à la Maison Blanche entre le président Donald Trump et Salmane ben Hamad Al-Khalifa, prince héritier de cette monarchie du Golfe.
"Il s'agit d'une signature importante", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio lors d'une cérémonie de signature au côté de son homologue bahreïni, Abdellatif ben Rachid Al-Zayani.
Cette signature constitue le "premier pas vers une coopération nucléaire civile plus approfondie et montre que les Etats-Unis sont prêts à être le partenaire de tout pays qui souhaite poursuivre un programme nucléaire civil qui n'est manifestement pas destiné à la fabrication d'armes ou à la menace de la sécurité de ses voisins", a ajouté le chef de la diplomatie américaine, sans citer expressément l'Iran.
Israël et Washington accusent ce pays de vouloir se doter d'une arme nucléaire, ce que Téhéran dément.
Les Etats-Unis ont bombardé le 22 juin le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz, dans le cadre de la guerre de 12 jours déclenchée par Israël le 13 juin contre l'Iran.
Proche allié des Etats-Unis, Bahreïn abrite le siège de la cinquième flotte américaine.
Le président américain a reçu plus tard mercredi le prince héritier de Bahreïn à la Maison Blanche, ce dernier annonçant quelque "17 milliards de dollars" d'investissements aux Etats-Unis.
"C'est du concret. Il s'agit d'argent réel. Il ne s'agit pas de faux contrats", a plaisanté Salmane ben Hamad Al-Khalifa devant la presse réunie dans le Bureau ovale.
Interrogé pour savoir si l'Iran devrait venir à la table des négociations au sujet de son programme nucléaire, le responsable bahreïni a répondu: "Je crois que la balle est dans leur camp. Ce sont eux qui ont tout à gagner d'une négociation".
Archipel du Golfe situé entre le Qatar et l'Arabie saoudite, Bahreïn est également partie prenante des accords d'Abraham, parrainés par Donald Trump lors de son premier mandat à la Maison Blanche (2017-2021). Dans ce cadre, les Emirats arabes unis, le Maroc et le Soudan ont également établi des liens formels avec Israël.