Le C2ES précise les contours de l'accord « contraignant » souhaité par les États-Unis

Le Center for Climate and Energy Solutions (C2ES), think tank américain travaillant sur les problématiques énergétiques et environnementales, a rappelé hier que les États-Unis étaient favorables à ce que l'accord final soit légalement contraignant mais pas les INDC (ce qui nécessiterait l'approbation du Sénat américain).

Elliot Diringer, vice-président du C2ES, a souligné qu'il existait une certaine confusion autour du terme « traité » dont le sens diffère au niveau international (accord écrit indiquant que les Etats veulent etre liés) et aux États-Unis où de nombreux accords internationaux ont été entérinés par un acte du Président mais où l'aval du Congrès peut être nécessaire selon le contenu de l'accord.

Il a également rappelé que les Etats-Unis n'étaient pas les seuls à ne pas vouloir que les INDC soient légalement contraignantes. La révision des INDC constitue selon lui un point clé des négociations, la première révision devant avoir lieu « dès 2020 ».

Le C2ES a par ailleurs estimé hier que l'INDC américaine (réduction de 26% à 28% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 par rapport à 2005) était un « objectif pragmatique » tout à fait atteignable avec les réglementations actuelles aux États-Unis (Clean Power Plan, standards d'émissions dans les transports, etc.).

Think tank C2ES