
La capacité moyenne des raffineries en France métropolitaine est de 8,9 Mt/an. Ici, la raffinerie de Donges en Loire-Atlantique. (©TotalEnergies)
La France compte 7 raffineries de pétrole en activité, dont 6 situées en métropole et une en Martinique. Ces installations sont pour la plupart implantées à proximité des zones portuaires afin de faciliter leur approvisionnement en pétrole brut par voie maritime(1).
La capacité de raffinage cumulée de ces sites s’élève à près de 58 millions de tonnes (Mt) de pétrole brut par an (contre 98 Mt en 2009)(2), soit l’équivalent d'environ 1,15 million de barils par jour(3).
Liste des raffineries françaises de pétrole
Voici la liste des différentes raffineries françaises de pétrole, par ordre d’importance (en matière de capacité de raffinage) :
- la raffinerie de Gonfreville L’Orcher (12 Mt de capacité de raffinage, exploitée par TotalEnergies) ;
- la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon (12 Mt, Esso-ExxonMobil(4)) ;
- la raffinerie de Donges (11 Mt, TotalEnergies) ;
- la raffinerie de Lavéra (9,9 Mt, Petroineos) ;
- la raffinerie de Fos-sur-Mer (6,6 Mt, Esso-ExxonMobil) ;
- la raffinerie de Feyzin (5,6 Mt, TotalEnergies) ;
- la raffinerie des Antilles (0,8 Mt, SARA).

Répartition de la capacité de raffinage en France métropolitaine (source : UFIP Énergies & mobilités)
S'y ajoutent la raffinerie de Grandpuits, en cours de conversion en plateforme « zéro pétrole » (0,4 Mt de capacité, encore représentée sur la carte ci-après datant de 2020) et la « bioraffinerie » de la Mède (0,5 Mt de capacité, anciennement raffinerie de Provence), toutes deux exploitées par TotalEnergies.
En France, TotalEnergies exploite 3 des 7 raffineries de pétrole en service, ainsi que les plateformes de Grandpuits et de la Mède (©Connaissance des Énergies, d'après UFIP Énergies & mobilités)
Consulter la carte interactive en France métropolitaine.
16 raffineries de moins qu'en 1975
Pour rappel, la France comptait 24 raffineries sur son territoire en 1975 mais plusieurs d’entre elles ont été arrêtées suite aux chocs pétroliers. Plus récemment, 4 raffineries ont été arrêtées entre 2010 et 2013 (Flandres, Reichstett, Berre, Petit-Couronne) dans un contexte économique difficile pour le secteur (la marge brute de raffinage(5) avait chuté à 14 € par tonne en moyenne en 2011, soit la moitié du niveau à fin novembre 2019). En juin 2025
À ces fermetures s’ajoute les arrêts de la raffinerie de la Mède en 2016, reconvertie en une « bioraffinerie » mise en service à l’été 2019(6), et de la raffinerie de Grandpuits en cours de conversion en plateforme « zéro pétrole » sur laquelle la production de carburants d'aviation durable devrait débuter en 2026.