Situation énergétique de la Guinée équatoriale

  • Source : EIA

La Guinée équatoriale est devenue en mai 2017 le 6e pays africain de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Ce petit pays, dont la superficie(1) dépasse légèrement celle de la Bretagne, a produit près de 244 000 barils par jour en 2016, ce qui en fait le plus petit producteur de pétrole au sein de l’OPEP avec le Gabon.

Dans cette note de synthèse en anglais, l’EIA américaine (Energy Information Administration) délivre les principales données relatives à l’énergie de la Guinée équatoriale. Il y est entre autres rappelé que le pays a fortement souffert de la chute des cours du pétrole, le PIB national reposant à plus de 60% sur le pétrole et le gaz (qui comptent pour 80% des rentrées fiscales de la Guinée équatoriale) selon les dernières données du FMI(2).

Bien que le niveau de sa production pétrolière excède très largement ses besoins intérieurs, la Guinée équatoriale ne dispose pas de raffinerie sur son territoire et est contrainte d’importer tous les produits pétroliers qu’elle consomme (de l’ordre de 6 000 barils par jour en 2016).

La Guinée équatoriale dispose en revanche d’une usine de liquéfaction située sur l’île de Bioko (Punta Europa). Le pays a exporté près de 4,3 milliards de m3 de gaz sous forme liquéfiée (GNL) en 2016 selon BP, ce qui en faisait cette année-là le 16e exportateur de GNL après les États-Unis.

L’accès à l’électricité, problématique majeure sur le continent africain, a progressé au cours des dernières années en Guinée équatoriale (taux d'électrification de 68% en 2016, contre 27% en 2010 selon l'AIE) mais le pays souffre encore d'un manque d’infrastructures et des faiblesses de gestion du réseau existant, indique l'EIA. Le pays, qui a produit 425 GWh d’électricité en 2015(3), pourrait s’appuyer sur son potentiel hydroélectrique pour satisfaire les futurs besoins électriques de sa population (760 000 habitants).

Lire l'étude :
Guinée équatoriale
Sources / Notes
  1. 28 051 km2.
  2. Données portant sur l'année 2015.
  3. Soit près de 1 250 fois moins que la France.

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