Relance du nucléaire et urgence climatique : les liaisons dangereuses

Christian de Perthuis

Professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine - PSL

Fondateur de la Chaire Économie du Climat

J’assume d’être à la tête d’un gouvernement proénergie nucléaire.

Dans son discours de politique générale, en janvier, le premier ministre Gabriel Attal réaffirmait le revirement majeur opéré en faveur de l’atome depuis la fermeture de la centrale de Fessenheim sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

L’urgence climatique est régulièrement avancée pour justifier ce virage stratégique opéré sans réel débat citoyen(1). Il convient de l’examiner avec rigueur en dépassant les stéréotypes dans lesquels nous enferment les débats polarisés entre « pros » et « antis ».

Posons en premier lieu les termes du débat : comme ses partenaires européens, la France s’est engagée à atteindre la neutralité climat en 2050, avec deux objectifs intermédiaires : réduire de 55 % d’ici 2030 les émissions nettes de gaz à effet de serre par rapport à 1990 et de 90 % d’ici 2040, si les propositions de la Commission européenne sont retenues.

Un tel défi implique d’opérer deux mutations majeures en matière énergétique :

  • rompre avec la croissance passée de la demande en visant une diminution de moitié de l’utilisation finale d’énergie d’ici à 2050 ;

  • accélérer l’électrification des usages pour favoriser la décarbonation.

En dépit de la baisse nécessaire de la demande totale d’énergie, l’utilisation d’électricité décarbonée va devoir augmenter. Pour la produire et chasser les sources fossiles du système, on peut utiliser des sources renouvelables et/ou recourir à l’énergie nucléaire résultant de la fission des atomes.

Singularité française

Dans la majorité des pays, l’atome joue un rôle secondaire ou nul dans la fourniture d’électricité. En 2022, il n’a fourni que 9,2 % de l’électricité mondiale(2).

Dans le scénario de décarbonation le plus ambitieux de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la production d’électricité d’origine nucléaire augmente en valeur absolue, mais elle ne fournit que 8% de l’électricité mondiale en 2050(3), le déploiement des renouvelables primant.

Le cas de la France est tout à fait singulier. Avec la Slovaquie (et l’Ukraine avant la guerre), c’est le seul pays au monde où le nucléaire fournit plus de la moitié de l’électricité (65% en 2023, 78% en 2005). Avec 56 réacteurs en service, notre pays dispose de plus de la moitié de la puissance nucléaire installée au sein de l’Union européenne. L’électricité y est, avec celle des pays nordiques, la plus décarbonée du continent.

La grande majorité des réacteurs en activité (dits de seconde génération par opposition aux EPR de 3e génération) ont été construits en un temps record après le choc pétrolier de 1973. Depuis 1999, la capacité installée reste sur un plateau et les moyens de production vieillissent : déclasser toutes les centrales ayant effectué 40 années de service – hypothèse retenue lors de leur conception(4) – provoquerait un affaissement brutal de la production d’électricité décarbonée d’ici à 2040 : c’est « l’effet falaise ».

Au bord de la falaise

En 2022, le pays a expérimenté les conséquences de la mise à l’arrêt d’une partie du parc. En l’absence de réserve de capacité d’offre de renouvelable, le recours à des centrales thermiques pour compenser la baisse du nucléaire a généré une hausse de 5 Mt des rejets de CO2 sur le territoire et de 3,1 Mt via l’importation d’électricité. Pour ne pas tomber de la falaise et respecter nos objectifs climatiques, on aura besoin d’ici à 2040 à la fois d’un accroissement rapide des sources renouvelables et de l’utilisation du parc nucléaire existant.


©The World Nuclear Industry Status Report 2023, Fourni par l'auteur

Cela nécessite des investissements de mise à niveau des centrales pour prolonger leur exploitation sur des périodes décennales après les visites de contrôles opérées par l’autorité de sûreté (ASN). Le coût de ces investissements, dit du « grand carénage », a été estimé en 2020 à 50 milliards d’euros par EDF(5). En ajoutant l’inflation apparue depuis, on peut tabler sur une somme de l’ordre de 55 milliards d’euros, soit 1 milliard d’euros par réacteur.

Ramené à la tonne de CO2 évitée, ce coût peut être estimé dans une fourchette allant de 150 à 200 euros par tonne, en extrapolant dans le futur l'impact qu'a eu en 2022 la mise à l'arrêt d'une partie du parc. En prenant des hypothèses plus contraignantes sur la disponibilité des moyens de production faiblement carbonés substituables au nucléaire, on obtient malgré tout une fourchette de 75 à 100 euros par tonne évitée.

Le coût du mégawattheure (MWh) du nucléaire historique en sera renchéri, souvent au-delà de celui des nouvelles sources renouvelables. C’est le prix à payer pour les imprévoyances du passé et notre retard en matière d’énergie renouvelable. Cela ne préjuge en aucune façon des décisions à prendre sur le nouveau nucléaire.

Une technologie encore en développement

Le schéma gouvernemental de relance du nucléaire porte sur des réacteurs EPR2(6), d’une capacité voisine de celle de l’EPR de Flamanville, avec un design simplifié pour réduire les coûts de construction. Dans un premier temps, trois paires d’EPR2 sont programmées : l’idée est ensuite de passer à la vitesse supérieure en multipliant les EPR2 pour bénéficier d’économies d’échelle.

Par rapport à Flamanville, dont le chantier aura duré 17 ans pour un démarrage en 2024, on peut espérer un raccourcissement des délais de construction. Mais l’EPR2 est un nouveau réacteur dont il faut finaliser le design. Son chantier fera face aux imprévus propres aux « têtes de série ».

Le programme des EPR2 n’aura pas d’impact significatif sur l’offre électrique avant 2040. Sous l’angle climatique, il ne se justifie que s’il permet de fournir les électrons décarbonés après 2040 à des conditions plus avantageuses que les énergies de flux. Cela se juge en projetant dans le futur les coûts du nucléaire et du renouvelable à partir de ce qu’on connaît de leurs dynamiques. En la matière, les informations sont bien plus nombreuses et vérifiables pour les renouvelables que pour le nucléaire, très opaque.

Les trajectoires divergentes des coûts directs

Le solaire et l’éolien ont connu un effondrement de leurs coûts directs de production avec l’allongement des séries de production et l’augmentation des puissances installées. Cette dynamique se poursuivra, même si elle est infléchie par deux effets contraires : le renchérissement des métaux utilisés et celui du foncier.

Côté nucléaire, on observe plutôt un accroissement des coûts des chantiers dont la durée ne baisse pas, surtout dans les pays démocratiques où le coût de la sécurité est mieux pris en compte que dans les régimes autoritaires. Il revient aux promoteurs de l’EPR2 d’expliciter les méthodes permettant de contrecarrer la tendance à l’accroissement des coûts.


Aide à la lecture : en 2022, une centrale sur deux nouvellement raccordée au réseau dans le monde a connu un délai de réalisation supérieur à 89 mois. World Nuclear Association, World Nuclear Performance Report 2023, P.11 (fourni par l'auteur).

Les coûts indirects du renouvelable et du nucléaire

À ces coûts directs s’ajoutent des coûts indirects. Pour le renouvelable, les coûts indirects concernent, à titre principal, ceux liés à l’adaptation du réseau – peu compressibles – et ceux de l’intermittence – qui ont déjà fortement fléchi grâce aux progrès du stockage par batterie. Une tendance amenée à s’amplifier avec le recours au numérique et à l’intelligence artificielle pour une gestion optimisée de la demande, et avec la baisse du coût de l’hydrogène décarboné pour le stockage intersaisonnier.

Pour le nucléaire, les coûts indirects sont ceux du démantèlement des réacteurs en fin de vie et de la gestion du combustible.

Les premiers sont théoriquement intégrés dans l’estimation du coût du programme EPR2 par EDF : 67,4 milliards d’euros(8), soit 11 milliards par réacteur hors frais financiers. Il est cependant difficile de savoir comment ils sont anticipés. L’opérateur dispose d’une courbe d’expérience limitée puisqu’aucun des travaux de démantèlement engagés sur six des réacteurs mis à l’arrêt(9) depuis 1985 n’a pas encore été achevé.

Le coût additionnel de traitement des combustibles n’est pas intégré dans les 67,5 milliards. Il devrait se chiffrer en dizaines de milliards. Il sera alourdi par l’option française en faveur du retraitement du combustible qui exigera des investissements lourds dans les usines de retraitement de La Hague et de Marcoule.

De plus, les EPR2 vont augmenter la production annuelle des déchets d’uranium, aujourd’hui en partie retraités en Russie par l’opérateur d’État Rosatom jusqu’à présent épargné des sanctions occidentales.

Les milliards du nucléaire n’iront pas au renouvelable

Un troisième paramètre doit être pris en compte. Le programme EPR2, parallèlement à celui du grand carénage, va exercer une pression massive sur les ressources. Et bien sûr, les milliards du nucléaire n’iront pas au renouvelable.

Derrière les milliards, il y a des équipements qui ne sont pas interchangeables, mais aussi beaucoup de travail qualifié dont le manque pèse déjà sur le déploiement du renouvelable. Non seulement le programme EPR2 ne semble pas la voie la plus économe pour atteindre les objectifs climatiques post 2040, mais sa mise en œuvre menace l’atteinte de ceux visés en 2030 et en 2040 grâce au renouvelable.

Le même regard d’économiste du climat qui portait un diagnostic favorable au programme de réinvestissement dans le nucléaire historique conduit donc à un jugement opposé pour le programme EPR2.

Les innovations technologiques sont-elles susceptibles de déplacer le balancier en faveur du nouveau nucléaire ?

Petits réacteurs modulaires, promesses et risques

Si le nucléaire a capté une part des dépenses de R&D bien plus élevée que le renouvelable au cours des 50 dernières années, les innovations changeant la donne économique ont jusqu’à présent été le fait des énergies renouvelables. Des sommes importantes continuent d’être investies sur la fusion nucléaire ou les réacteurs de 4e génération à neutrons rapides.

L’innovation des petits réacteurs modulaires (SMR) est d’une autre nature. Elle consiste à cesser la course à la taille, pour fabriquer des unités de puissance unitaire beaucoup plus petite, susceptibles d’être alignées de façon modulaire, pour adapter l’offre aux besoins énergétiques.

En l’état actuel des informations, la prise en compte des projets SMR ne permet donc pas d’infléchir le balancier...

Le second objectif visé est une baisse drastique des coûts, grâce à l’usinage en série des équipements, le chantier ne consistant plus qu’à assembler les pièces préfabriquées(9).

Plus de 80 projets de SMR ont été recensés par l’AIEA(10). Les constructeurs historiques ajoutent à leur catalogue des versions modulables et rétrécies de leurs réacteurs et de nouveaux entrants s’engouffrent dans le créneau. Pour l’heure, aucun n’a montré comment la promesse de baisse des coûts pourrait être tenue.

Imaginons que la promesse de baisse de coûts se concrétise. Le déploiement des SMR poserait de nouvelles questions de sécurité : multiplier les sites nucléaires civils accroîtrait les risques de détournement à des fins terroristes ou militaires. Un risque à ne pas sous-estimer dans le contexte de tensions géopolitiques croissantes.

En l’état actuel des informations, la prise en compte des projets SMR ne permet donc pas d’infléchir le balancier : sous l’angle économique, l’urgence climatique n’est pas un argument pertinent pour justifier la relance du nouveau nucléaire.

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Commentaire

studer
@M. De Perthuis "Le coût du mégawattheure (MWh) du nucléaire historique en sera renchéri, souvent au-delà de celui des nouvelles sources renouvelables" : vous faites l'erreur classique, mais disqualifiante, ce ceux qui n'ont pas compris qu'on ne peut comparer des énergies pilotables et centralisées avec des énergies intermittentes et dispersées. Car pour ces dernières, il faut rajouter au coût brut "sortie machine" les coûts induits pour adapter le réseau et pour compenser leur fonctionnement intermittent (et surtout imprévisible). Pour vous en convaincre, prenez par ex. la très sérieuse étude du RTE "futurs énergétiques 2050" : celle-ci montre sans aucun doute que plus il existe de nucléaire dans le mix, plus le coût final pour le consommateur (le seul qui soit intéressant) est faible. Dit autrement, il vous faut raisonner en "coûts système " et non en "coûts de production".
lombled
Je suis d'accord avec vous. Cependant il faut se concentrer sur la recherche par fusion, car les déchets seront alors minimes.
Jean
Il y a au moins deux biais dans votre approche. Le premier concerne le fait de " déclasser les centrales ayant 40 ans de service; hypothèse retenue (dites-vous) lors de la conception". il me paraît important de rappeler que 40 ans était la durée sur laquelle l'amortissement a été calculé; nullement une date limite d'utilisation. Il existe beaucoup d'infrastructures conçues pour une durée d'amortissement qui fournissent un excellent travail au-delà; et heureusement. Par conséquent ces 40 ans pourraient très bien être 60 ou 80 ou plus; d'autant que nous avons un service de contrôle, en France qui impose une exploitation conforme aux règles au jour du contrôle. D'autres pays n'exigent qu'une conformité égale au jour de la construction. Ce n'est pas tout à fait la même chose, ni en terme de sécurité; ni en terme de coûts. Le deuxième concerne les coûts de production, intégrant la mise en place de l'infrastructure et les coûts de fonctionnement jusqu'au retour à la nature. Là, me semble-t-il, vous faites des projections un peu idéalistes concernant les "renouvelables". Qui ne le sont que par leur nom. D'une durée de vie nettement inférieure aux centrales nucléaires, (3 fois moins); d'une production intermittente qu'il faut compenser sauf à ne plus recourir au service tel qu'on le connait; auxquelles il faut par conséquent apporter un complément en production ou stockage, et un renforcement des réseaux indispensable à leur fourniture; ces énergies seront, tout pris en compte et toutes choses égales par ailleurs nettement plus onéreuses au bout des 60 ans. Cela, si on arrive à les construire car elles demandent autrement de matériaux que le nucléaire. D'où un sujet de disponibilité de matières, telles le cuivre, le lithium, l'argent et j'en passe; les mines n'existant pas ou étant déjà en rupture; et si elles doivent être créées, ne seront efficaces qu'au bout de 20 ans en supprimant des contraintes environnementales et sociétales. Mais; bien évidemment, s'opposent deux conceptions. "Peu" chères avec peu de soucis et de contraintes quant aux territoires et aux humains; permettant avec des technologies inexistantes à l'échelle (hydrogène de stockage), de maintenir une croissance et activité pendant un certain temps; mais qui n'allègent nullement le bilan carbone du pays. Ou bien, un peu plus chères (peut-être ou pas) mais avec en parallèle une volonté de diminuer la production, la consommation, l'assistance, mais avec un impact que l'on peut qualifier de moindre (même si je conçois qu'il n'est pas neutre) sur l'environnement et la vie humaine. Je suis optimiste sur le retour à la 4ème génération, indispensable pour parler de nucléaire; mais dont les tenants ont été mis sur la touche par deux fois au moins par les idéologues. En conclusion, je dirai que les deux systèmes de production doivent probablement cohabiter un certain temps pour permettre au nucléaire de se re construire; mais je reste très critique envers les tenants de la solution "renouvelable" et les décideurs les ayant suivis; car le problème que nous avons à résoudre aujourd'hui pour la production électrique découle des errements et des décisions prises sans aucune étude sérieuse des tenants et aboutissants. Je reste aussi persuadé que sans une rupture sévère des comportements qui sont ceux des sociétés occidentales, imités par els sociétés en développement, nous aurons un mur qui va arriver rapidement et cela risque d'être autrement violent que la petite baisse de consommation que nous pourrions mettre en œuvre de façon volontaire. Si nous ajoutons à cela, des contraintes climatiques qu'il faudra gérer dans l'urgence; rien n'ayant été préparé; je vois mal comment tout ce qui est en train au niveau des ruptures technologiques appelées de vos vœux pourra se mettre en place.
studer
… je poursuis. Vous dites plus loin que le coût de production des EnR intermittentes va continuer de baisser : vous devriez vous renseigner sur les éoliennes offshore qui subissent une envolée des coûts des matériaux et qui ne bénéficient plus de l'"effet d'échelle" (les dernières éoliennes géantes butent sur ces problèmes liés à leur gigantisme). Tant et si bien que nombre de leurs fournisseurs et promoteurs mettent la clef sous la porte. Vous évoquez plus loin l'adaptation du réseau et à l'intermittence : dont acte. Mais c'est pour dire que le stockage par batterie est une solution qui y remédie. Erreur ! Leur capacité est très insuffisante (et de plusieurs décades !) à gérer l'intermittence, tout au plus les batteries permettent-elles de lisser les fluctuations rapides instantanées de l'éolien et d'éviter des blackouts par sortie de la plage autorisée de fréquence du réseau. Le stockage au moyen d'hydrogène décarboné (obtenu donc par électrolyse) pourrait comme vous le dites théoriquement apporter un remède : mais outre que le coût de ce vecteur est très largement prohibitif (à moins de le subventionner massivement, comme aux USA, ce qui n'est pas une solution pérenne), il se heurte à un problème physique incontournable qui induit un autre problème de nature géopolitique : le cas de l'Allemagne l'illustre bien. N'ayant déjà plus assez de foncier pour implanter leurs éoliennes, nos voisins sont incapables de fabriquer de l'hydrogène (qui en demande de nouvelles !) sur leur territoire, et envisagent de l'importer du Maroc et d'autres pays d'Afrique. Croyez vous que ce soit sérieux ?
studer
… je termine : vous êtes un économiste, la dimension technique ou plutôt électrotechnique vous est donc peu accessible. Car le fonctionnement aléatoire des éoliennes et panneaux PV pose des problèmes actuellement insolubles, pour arriver à conserver un réseau stable avec une forte proportion de ces machines. Leur limite d'intégration, à supposer qu'on les développe en UE, est d'en moyenne 40 % (on ne peut produire plus de 40 % de notre consommation annuelle d'électricité avec ces énergies aléatoires, sans prendre un risque important de blackout récurrent). Certes des recherches très importantes sont consacrées à ce sujet ; mais faire le pari d'une découverte révolutionnaire est très risqué, d'autant qu'elle devrait pour être intéressante être techniquement au point, économiquement acceptable, ne pas entamer notre souveraineté énergétique, et être socialement acceptable (pas d'impact majeur sur notre environnement et nos modes de vie). Votre conclusion hostile au nucléaire, sans démonstration convaincante, me semble donc orientée et très criticable.
Marfaing
L’opacité de l’industrie nucléaire n’est plus à démontrer. Et les coûts de cette technologie ne sont absolument pas maitrisés. En 2023 l'éolien et le solaire ont permis à l'électricité renouvelable de dépasser la barre des 40 % pour la première année de l'histoire de l'UE, atteignant 44 % de la production d'électricité de l'UE en 2023. Et ce malgré une stagnation des bioénergies et un recul de l’hydroélectricité. Le leader européen de l’énergie éolienne est le Danemark avec plus de 55 % dans son mix électrique. Nettement supérieur à 40%. Les danois sont-ils au bord de la rupture ? L'énergie éolienne et l'énergie solaire ont travaillé en tandem, se complétant l'une l'autre pour fournir une production stable pendant tous les mois de 2023. Au cours des différents mois en 2023, la production éolienne et solaire combinée en térawattheures n'a varié que de -13 % à +10 % par rapport à la moyenne annuelle, les mois d'octobre, de novembre et de janvier (mois critiques en raison de la saison de chauffage) étant les plus importants. En raison de la demande d'électricité plus élevée pendant les mois d'hiver, la part de la production d'électricité d'origine solaire en hiver a été légèrement inférieure, mais même au cours du mois le moins performant (février), elle n'est tombée qu'à 23 % du total annuel de 26 %. L'analyse du marché britannique réalisée par Ember a révélé que le déploiement rapide des énergies renouvelables ne fera pas seulement baisser les prix de gros de l'électricité, mais aussi réduire les factures des ménages, même en tenant compte des coûts supplémentaires tels que l'expansion du réseau ou les contrats pour la différence (CfD). Et puis cessez de parler de souveraineté énergétique quand tout l’uranium utilisé dans nos centrales provient à 100% de l’étranger ! Sans oublier le retraitement d’une partie des déchets d’uranium, aujourd’hui en Russie par l’opérateur d’État Rosatom jusqu’à présent épargné des sanctions occidentales. Rosatom présent également dans ITER et fournisseur exclusif des aimants.
Schricke Daniel
Merci à "Jean" et "Studer" d'avoir recentré le débat sur les réalités scientifiques et techniques incontournables, et non sur les "fables" habituelles des anti-nucléaristes primaires qu'illustre bien le "papier" très idéologique de notre "économiste" distingué !... Tout y est dit (et très bien, avec de véritables ARGUMENTS !). C'est "grâce" à ces idéologues, dont Mr De Pertuis est un digne représentant que la France, qui fut le leader incontesté de l'atome dans les années 80, en livrant, aux utilisateurs le Mwh le moins cher, le plus abondant, le moins carboné a failli basculer, en 2022, dans un Black-out dont elle ne ses serait pas remise ! La procrastination de nos dirigeants politiques et leurs conséquences en matière énergétique nous ont déjà coûté très cher, et il semble temps d'arrêter, enfin, le tir ! Lâchons le frein pour l'accélérateur !... Enfin !
pratclif
Vous n'avez pas pris en compte que dans les pays occidentaux le coût des réacteurs ne comprend pas seulement les coûts de construction mais aussi la reconstruction des industries nucléaires occidentales mises à mal par vingt ans d'absence de chantiers. Vous ignorez les études régulières de l'OCDE (rédigées par les deux Agences de l'OCDE spécialisées : l'Agence Internationale de l'Energie et l'Agence de l'Energie Nucléaire) consacrées à la question des coûts de production de l'électricité. Cf. : www.oecd-nea.org/jcms/pl_51110/projected-costs-of-generating-electricity-2020-edition Vous ignorez que l'Autorité de Sûreté Nucléaire française a indiqué que les réacteurs russes et chinois correspondaient aux normes de succès occidentales. Cela a comme conséquence que les coûts bas de ces réacteurs- qui conduisent à une compétitivité du nucléaire vis à vis des renouvelables- ne sont pas dus à un niveau de sûreté plus bas (comme il l'indique), mais au fait qu'en Occident les industries nucléaires ont été mises à mal par une pause de vingt ans des chantiers, comme l'indique l'OCDE. Notre choix est donc, soit de laisser aux Russes et Chinois le monopole du nucléaire civil, et de les laisser répandre leurs réacteurs dans le monde entier (cela est commencé, voir la première centrale nucléaire égyptienne, d'une énorme puissance dont le chantier est commencé) ou de reconstruire notre industrie nucléaire que des politiques aveugles ont laissé dépérir.
Schricke Daniel
Merci à "Jean" et "Studer" d'avoir recentré le débat sur les réalités scientifiques et techniques incontournables, et non sur les "fables" habituelles des anti-nucléaristes primaires qu'illustre bien ce "papier" !... Tout y est dit (et très bien, avec de véritables ARGUMENTS !). C'est "grâce" à ces idéologues que la France, qui fut le leader incontesté de l'atome dans les années 80, en livrant, aux utilisateurs le Mwh le moins cher, le plus abondant, le moins carboné a failli basculer, en 2022, dans un Black-out dont elle ne ses serait pas remise ! La procrastination de nos dirigeants politiques et leurs conséquences en matière énergétique nous ont déjà coûté très cher, et il semble temps d'arrêter, enfin, le tir ! Lâchons le frein pour l'accélérateur !... Enfin !
nim
La France est confrontée à deux défis, renouveler son parc nucléaire et substituer de la production électrique décarbonée à tout un tas de choses assurées aujourd’hui par les hydrocarbures. Renouveler son parc nucléaire parce que à l’échelle des délais de construction d’un parc de la taille du parc français les 60 ans des réacteurs actuels c’est demain (et personne ne peut dire sérieusement si renouveler la totalité de ce parc jusqu’à voire au delà de 60 ans est possible ou souhaitable). Et vu la puissance installée remplacer ce parc est un effort multidécennal quelle que soit la techno. Substituer parce que que tout un tas de chose (le chauffage, une grande partie des transports, etc) est assuré par des énergies fossiles dont les effets commencent à se faire douloureusement sentir. Et là encore vu la puissance nécessaire on est sur un effort multidécennal. À ces échelles là il devrait être évident qu’il y a la place et le besoin pour toutes les techno disponibles mais on continue de débattre en mode exclusif comme s’il s‘agissait de choisir entre deux conserves sur l’étagère du supermarché. Ce n’est pas sérieux. Déployez votre techno préférée (quelle qu’elle soit) aux échelles nécessaires avant de tirer sur celle du voisin.
Denis Margot
« Sous l’angle économique, l’urgence climatique n’est pas un argument pertinent pour justifier la relance du nouveau nucléaire ». En sus des réflexions appuyées de Jean, Studer et Daniel, changeons l’angle. Voici la performance carbone de la production électrique des principaux pays européens de 2017 à 2023 (ElectricityMap) en g de GES/kWh France : 57 g Allemagne : 466 g Danemark 1 : 234 g Danemark 2 : 266 g GB : 261 g Espagne : 226 g Belgique : 194 g Italie N : 417 g Lorsqu’un prix carbone sera vraiment associé à la production du kWh, on verra Jean qui rit et Johann qui pleure. Quand un économiste de renom ne voit pas que le modèle français, pour une fois, est celui le plus prometteur face au réchauffement climatique, on peut méditer la maxime suivante : Un économiste est un expert qui vous dira demain pourquoi ce qu’il avait prédit hier ne s’est pas produit aujourd’hui. Et en prime : J’ai demandé à un économiste son numéro de téléphone. Il m’en a donné une estimation.
Marfaing
Un seul oubli le prix du KWh d'un la sortie d'Un EPR Sur un exemple concret, si j’ai bien suivi, la nouvelle centrale nucléaire britannique Hinkley Point C dépassera nettement les 15 ct/kWh au démarrage prévu, et sera donc bien supérieur au prix de l'électricité sur le marché. Il faudra tenir les 57g. Donc pas de panne sous peine d'aller acheter en Allemagne comme en 2022.
Philippe Charles
Tout de même cet EPR, quelle gabegie ! Sans répondre au chaos climatique dans les temps qui plus est... Merci pour la synthèse M. de Perthuis, et pour avoir bien mis en lumière le fait que l'argent dépensé dans le nucléaire ne servira pas aux ENR mobilisables beaucoup plus rapidement, moins onéreuses et moins risquées.
lombled
"Merci pour la synthèse M. de Perthuis, et pour avoir bien mis en lumière le fait que l'argent dépensé dans le nucléaire ne servira pas aux ENR mobilisables beaucoup plus rapidement, moins onéreuses et moins risquées." M. Ph. CHarles Vous croyez vraiment que les ENR vont pouvoir assurer la relève du nucléaire pour produire la puissance nécessaire à la consommation du pays ? Vous comptez "bouffer" des cailloux, à la place du pain, faute d'une production de blé suffisante sr notre territoire, à moins que vous ayez pensé à vous fournir en Ukraine, si ce pays existe encore en 2024.
Philippe Charles
Pour le futur : en tout cas, elles le pourront infiniment plus longtemps que le nucléaire qui utilise lui une source d'énergie non renouvelable. Pour le présent : renseignez-vous mieux svp, c'est déjà le cas dans certains pays.
jean
Vous prétendez que ce que vous appelez les "renouvelables" est justement renouvelable. Ce n'est pas le cas. Le convecteur utilise et transforme une source renouvelable. De même pour le nucléaire, rien n'est renouvelable. Cependant, lorsque les convecteurs sont construits dans ce que vous appelez "renouvelables", ils produisent au mieux 20 % du temps et transforment en électricité une force (le vent ou le rayonnement) avec des rendements lamentables. L'intermittence de leur production et le fait qu'elles sont prioritaires pour s'évacuer sur le réseau, obligent celui-ci à se renforcer; avec des coûts en argent, mais surtout en matières. Sachez que le meilleur rendement de transformation de l'énergie du rayonnement, ce sont les plantes qui le font. Et ces convecteurs, durent entre 20 et 30 ans dans le meilleur des cas avec une fiabilité correcte. Quant au démantèlement, un certain nombre d'exemples récents montrent que ce n'est pas gagné. Il est plus facile d'enfouir que de recycler. Pour ce qui concerne le nucléaire, je conçois parfaitement qu'il ne soit pas pris en compte dans les "renouvelables" puisque à peu près rien ne l'est. Mais, c'est une façon de produire de l'énergie électrique avec de faibles quantités de matières (globalement entre 10 et 100 fois moins suivant les matières) et utilisant une source d'énergie sans précédent. gramme d'uranium fournissant autant de puissance qu' une tonne de pétrole. Alors, vous allez me dire que ça coûte cher. Oui, la construction coûte cher. Oui la sécurité coûte cher et le démantèlement et la gestion des déchets. Sauf que dans les autres systèmes vous ne les voyez pas car ils ne sont pas produits chez nous; ils existent aussi; (mines de matériaux, charbon, pétrole de transport, etc...) Et par conséquent, il faut passer au plus vite à la 4ème génération qui utilise, non plus de l'uranium 235 enrichi mais de l'uranium 238 qui se trouve être en stock pour au moins un millier d'années dans nos réserves. Cela permettrait de "brûler" les déchets si "embêtants" de cette forme de production. Mais ça; les politiques de gauche et les écologistes l'ont interrompu deux fois; au prétexte que ça ne servait à rien de continuer avec du nucléaire. Soi-disant que les "renouvelables le remplaceraient avantageusement. Ce qui est faux; il suffit de pendre une feuille de papier, un crayon et de faire le calcul. Mais; parce que après tout il faut que je revienne à ma théorie; je considère pour ma part que nous n'avons pas le droit de continuer à consommer comme nous le faisons. L'énergie gratuite n'existe pas et continuer à le croire comme le font nos décideurs est une hérésie. Nous allons dans le mur; et remplacer les fossiles n'est pas possible à l'échelle avec quelque convecteur que ce soit. Simplement vouloir se passer des fossiles (à cause du climat) et du nucléaire en même temps, c'est vouloir la pauvreté pour tout le monde avec rapidité. Si nous conservons le nucléaire nous avons la possibilité d'avoir un peu d'énergie pour faire des choses. Voila mon avis. Ne prenez pas les prix ou autres arguments pour dénigrer cette forme de convection, vous n'êtes pas dans le vrai. Et ça, c'est la physique qui le dit.
Denis Margot
« Sous l’angle économique, l’urgence climatique n’est pas un argument pertinent pour justifier la relance du nouveau nucléaire ». En sus des réflexions pertinentes de Jean, Studer et Daniel, changeons donc d’angle. Voici la performance carbone de la production électrique des principaux pays européens de 2017 à 2023 (ElectricityMap) en g de GES/kWh France : 57 g Allemagne : 466 g Danemark 1 : 234 g Danemark 2 : 266 g GB : 261 g Espagne : 226 g Belgique : 194 g Italie N : 417 g Lorsqu’un prix carbone sera vraiment associé à la production du kWh, on verra Jean qui rit et Johann qui pleure. Quand un économiste de renom ne voit pas que le modèle français, pour une fois, est celui le plus prometteur face au réchauffement climatique, on peut méditer la maxime suivante : Un économiste est un expert qui vous dira demain pourquoi ce qu’il avait prédit hier ne s’est pas produit aujourd’hui. Et en prime : J’ai demandé à un économiste son numéro de téléphone. Il m’en a donné une estimation.
Denis Margot
« Sous l’angle économique, l’urgence climatique n’est pas un argument pertinent pour justifier la relance du nouveau nucléaire ». En sus des réflexions pertinentes de Jean, Studer et Daniel, changeons donc d’angle. Voici la performance carbone de la production électrique des principaux pays européens de 2017 à 2023 (ElectricityMap) en g de GES/kWh France : 57 g Allemagne : 466 g Danemark 1 : 234 g Danemark 2 : 266 g GB : 261 g Espagne : 226 g Belgique : 194 g Italie N : 417 g Lorsqu’un prix carbone sera vraiment associé à la production du kWh, on verra Jean qui rit et Johann qui pleure. Quand un économiste de renom ne voit pas que le modèle français, pour une fois, est celui le plus prometteur face au réchauffement climatique, on peut méditer la maxime suivante : Un économiste est un expert qui vous dira demain pourquoi ce qu’il avait prédit hier ne s’est pas produit aujourd’hui. Et en clin d’œil : J’ai demandé à un économiste son numéro de téléphone. Il m’en a donné une estimation.
Philippe Charles
Vous radotez Margot, est-ce le signe d'une sénescence annoncée ?
Marfaing
De plus Margot a une vision figée des GES/KWh! Et ses chiffres (Electricity map) sont faux 3exemples : Allemagne sur 7 ans 453 g Danemark ouest 202 g Danemark est 211g Et puis il passe sous silence le doublement des GES de la France en 2022!
Schricke Daniel
à Marfaing: Qu'elle objectivité !... vous comparez les "résultats" (Catastrophiques !) de l'Allemagne, en moyenne sur 7 ans, à ceux de l'année exceptionnelle et tout à fait catastrophique de la France en 2022, catastrophe que l'on peut imputer à toutes celles et tous ceux, comme vous, qui avez "aidé" (!) à mettre des bâtons dans les roues du nucléaire pendant 15 ans, pour tenter de l'abattre, par pure idéologie, et contre toute logique, en "oubliant" que la France fût pendant plus de 20 ans le plus gros exportateur d'électricité d'Europe ! (en permettant, en particulier à, l'Allemagne, d'améliorer un peu son catastrophique bilan de GES/ Mwhe !) Vous savez très bien (j'espère !) que les productions de GES allemands par Mwhe sont très largement supérieurs à ceux de la France !... Je comprends bien que cela puisse vous gêner, et aller à l'encontre de vos "fables" habituelles en faveur des ENRi, mais, de grâce, ,admettrez, pour une fois, que 1 + 1 fassent deux !.. et arrêtez d'écrire n'importe quelle contre-vérité !
Marfaing
à Schricke Daniel Ce que les pro-nucléaires inconditionnels comme vous, aveuglés par leur idéologie, ne veulent pas comprendre, c’est que les conditions géopolitiques et économiques ont changé depuis le plan Mesmer. Je ne suis pas contre l’énergie nucléaire et je souhaite que la France puisse utiliser son parc historique le plus longtemps possible. (et ne pas faire comme les allemands !) Mais qu’elle en profite pour préparer des alternatives. Evitons en préambule les querelles écologiques (préoccupations néanmoins bien réelles) ! La France n’exploite plus d’uranium depuis 2001 et dépend donc à 100% de l’étranger pour son approvisionnement en combustible (environ 8.700 T par an), dont la moitié vient de l’Ouzbékistan et de l’Azerbaïdjan. La logistique est assurée par Rosatom, le russe ! Quid du Niger ? Quid de l’indépendance énergétique ? Aucun design de centrale n’a fait la preuve de son efficacité, coûts et délais. Voir le commentaire d’Henri Proglio sur le sujet. Les retards dans la réalisation des nouvelles centrales nucléaires ne sont pas spécifiquement français. Ce n’est pas forcément rassurant ! Serait-ce structurel ? Pour la fusion et les SMR on est dans la R&D malgré des investissements colossaux. Les petits réacteurs modulaires (SMR) ne révèle pas d'avancées majeures malgré une attention croissante des médias et des engagements de financement public supplémentaires. Cette technologie n'est pas vraiment nouvelle, elle remonte à la propulsion des navires militaires et des sous-marins dans les années 50. Les projets de centrales nucléaires comptent parmi les projets de construction les plus coûteux qui soient. Comment finance-t-on les autres énergies ? Aucune agence sérieuse dans le monde, analysant et comparant les coûts de production des différentes énergies, conclut à ce que l’énergie nucléaire du futur soit la moins chère du marché. Economiquement vous plombez l’avenir énergétique de la France en vous entêtant à vouloir développer une industrie dont le prix au KWh est supérieur au prix actuel du marché. 2 exemples • L'énergie solaire et éolienne non subventionnée aux États-Unis a un coût combiné de 45-140 $US/MWh. C’est toujours moins cher que le nouveau nucléaire qui a un coût moyen de 180 USD/MWh. • Rappel de 2014 Avant de prendre la décision d'investir, le gouvernement de Londres avait convenu avec le maître d'ouvrage de Hinkley Point C, EDF, d'un prix de rémunération minimum de 103 centimes d'euro/MWh, qui augmente avec le taux d'inflation britannique et est garanti pendant 35 ans. Ce sont des garanties d’Etat de type "soviétiques" selon Günther Oettinger (CDU) commissaire européen et ancien responsable de l’énergie. C’est presque le double du prix actuel du marché. Ce prix est couplé à l’inflation. Aujourd’hui le prix avoisinerait 167 euros/MWh. Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a estimé depuis le forum économique mondial de Davos qu'il faut trouver "un moyen d'être en-dessous des 70 euros" Je serais curieux de connaître le Prix de KWh qui sortira de Flamanville. Et puis, en Allemagne, la Bavière, qui a peu investi dans les énergies renouvelables, s’arqueboute pour que le prix de l’électricité allemande reste national, le nord fortement développé en éolien est devenu beaucoup moins cher en production électrique que le sud. Le nord longtemps peu développé économiquement est soudain devenu beaucoup plus attractif pour les entreprises ! Et pour finir laissons la parole à Andreas Schell : président d'EnBW 3ème groupe allemand de fourniture d’électricité. "Sans préjuger de l’évolution des prix de l’électricité au consommateur, constatons simplement que l’augmentation de la fourniture d’électricité par les énergies renouvelables se traduit toujours par une baisse des prix de gros. Cela va donc dans le bon sens." Tout le monde industriel et scientifique le constate. Restons pragmatiques.

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