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"Adorer" la "bagnole", selon les mots d'Emmanuel Macron, et "adorer le train" ne sont "pas incompatibles", a assuré mardi le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune.
Interrogé sur France Inter sur la phrase polémique du président de la République qui a déclaré "adorer la bagnole", M. Beaune a répondu : "J'adore les modes de transports en général", et notamment "la voiture, qui est une longue tradition française, et ce n'est pas incompatible avec le fait d'adorer le train."
"On va mettre le paquet" sur l'électrification des voitures, a-t-il poursuivi, "et puis on va aussi encourager, bien sûr, les transports publics et le train", notamment à travers des projets de "RER métropolitain" autour de 13 agglomérations. "On estime que si on veut faire entre dix et quinze projets, il faut à peu près 10 milliards d'euros", a détaillé le ministre délégué. "Il va y avoir une première phase d'investissements" avec entre 700 et 800 millions d'euros" de l'État "pour aider les métropoles et les régions à lancer les projets".
Emmanuel Macron a dit lundi que l'État allait "(engager) dès aujourd'hui 700 millions d'euros de l'État pour accompagner les projets", quand la Première ministre Elisabeth Borne avait évoqué en juin "une enveloppe d'amorçage de 800 millions d'euros". "Evidemment, ensuite, on va continuer ce soutien de l'État", a assuré Clément Beaune.
Côté voitures, des modèles Stellantis et Renault seront disponibles dans le "leasing à 100 euros" de voitures électriques réservé aux ménages modestes. "Ce seront des modèles français et européens", a-t-il détaillé, citant des "discussions avec nos deux grands constructeurs, Stellantis et Renault". "Il y aura des modèles de ces deux grandes marques" dans ce dispositif, qui sera "ouvert" en novembre pour les réservations de voitures "et les premiers modèles pourront être livrés début 2024", selon lui.