Canicule : la centrale nucléaire de Golfech à l'arrêt en raison de la température de la Garonne

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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La centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a annoncé lundi avoir mis dimanche soir à l'arrêt son réacteur 1, le seul actif actuellement, en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine liée aux fortes chaleurs actuelles.

"Les conditions climatiques de ces derniers jours ont entrainé une montée importante de la température de la Garonne qui devrait atteindre 28°C, ce lundi 30 juin 2025", explique EDF dans un communiqué.

"Pour respecter la réglementation (...), en anticipation, l'unité de production n°1 de la centrale nucléaire EDF de Golfech a été mise à l'arrêt dimanche 29 juin 2025, à 23h37", poursuit l'opérateur qui précise que le réacteur 2 est par ailleurs actuellement "à l'arrêt pour maintenance".

La centrale de Golfech prélève de l'eau dans la Garonne pour notamment assurer le refroidissement de ses unités de production avant de la restituer "en grande partie au fleuve à une température légèrement plus élevée (+ 0,2°C en moyenne)", explique encore EDF sur le site de la centrale, un dispositif qui doit donc être mis en suspens, via un arrêt d'activité du site, en cas de trop forte température de l'eau du fleuve.

Commentaires

Serge Rochain
Avec le nucléaire il faut s'attendre à des blackout quand il fera trop chaud !
Etienne Leroy
Rochain, toujours aussi prompt à t’emballer sans comprendre. Ce que tu décris n’est pas un "blackout", mais une décision préventive de sûreté environnementale, parfaitement maîtrisée et encadrée par la réglementation. Ce n’est pas le nucléaire qui lâche, c’est l’exploitant qui respecte les seuils thermiques imposés… parce que le nucléaire, lui, peut s’arrêter volontairement sans que le système s’effondre. Tu veux vraiment comparer avec l’intermittence des éoliennes et panneaux solaires, qui s’arrêtent tous seuls quand le vent tombe ou que le soleil cogne trop fort ? Là, il n’y a pas de "précaution", juste l’impossibilité physique de produire. Et pendant ce temps, qui compense ? Toujours les centrales pilotables – souvent nucléaires. Et puisqu’on parle de chaleur : les réacteurs modernes sont conçus pour mieux résister aux aléas climatiques. Mais les dogmes décroissants, eux, fondent à la première vague. Essaie de comprendre la différence entre résilience et impuissance. Tu verras, ça évite de dire des âneries.
GV
Il y a la chaleur qui fait que le nucléaire soit doit être arrêté, soit détruit la biodiversité fluviale en rejetant de l'eau trop chaude. Et il y a aussi le risque avec le monde de plus en plus instable que nous connaissons aujourd'hui. Nous voyons à quel point le nucléaire se fonde sur une présomption de stabilité géopolitique que l'histoire réelle ne cesse de dénoncer. Et si avec la guerre en Ukraine, le nucléaire vivait une épreuve de vérité décisive ? Cette technologie a été conçue pour être développée dans un temps de paix et de stabilité sociale. Or, l'évènement ukrainien souligne qu'un tel postulat est non seulement illusoire, mais moralement inconséquent. L'imprévisibilité historique nous oblige à réexaminer les conditions de possibilité du nucléaire.
Etienne Leroy
Ton propos donne l’illusion de profondeur, mais repose sur deux contresens. D’abord, l’environnement. Le nucléaire ne "détruit pas la biodiversité" : il la protège précisément en s’arrêtant volontairement quand la température du fleuve atteint un seuil. Il n’y a pas d’effet caché ou incontrôlé ici : c’est un mécanisme prévu, encadré, appliqué. Tu confonds un choix responsable de l’exploitant avec une faiblesse technique. Et pendant que tu t’inquiètes pour 0,2°C de plus dans la Garonne, les centrales à gaz, elles, rejettent des tonnes de CO₂ sans se poser de question. Ensuite, la géopolitique. Tu crois vraiment que les renouvelables échappent aux aléas du monde ? Regarde les chaînes d’approvisionnement en métaux critiques, l’hégémonie chinoise sur les panneaux solaires, ou la dépendance au gaz pour pallier leur intermittence. La guerre en Ukraine a montré une chose : les pays qui avaient conservé leur parc nucléaire ont été moins vulnérables. Le nucléaire, c’est justement une réponse à l’instabilité, pas une victime. Quant à ta "réflexion morale", elle oublie l’essentiel : la seule alternative sérieuse au chaos énergétique, c’est une production massive, pilotable, décarbonée. Et à ce jour, seul le nucléaire coche toutes les cases. Le reste, c’est du confort intellectuel pour salons tièdes. Essaie de sortir du roman apocalyptique : le réel, lui, exige des solutions.
GV
Justement l'idée est bien d'éviter le fonctionnement des centrales à gaz grâce aux ENRv ! Et tu as très bien noté la faiblesse de l'énergie atomique. Je sais bien que les ENRv aussi nécessitent quantité de matière première, d'ailleurs tout comme le nucléaire qui n'assure aucune indépendance énergétique puisqu'on importe tout l'uranium nécessaire. Tu prends des airs emphatiques avec ta prose à deux balles mais tu ne ressembles au final qu'à une grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf, ou encore à une ampoule gorgée de pus. Sors de ton monde aseptisé de bisounours et prends plutôt le temps de réfléchir sérieusement à ces questions : demain, en cas de conflit, quel système électrique est le plus robuste ? Le nôtre, hypercentralisé et reposant sur 18 centrales nucléaires qui peuvent être en quelques heures rendues inopérantes par des missiles ou des nuées de drones ? Ou bien un réseau fractal de centaines de milliers de points de production d’énergie collectant localement des ressources inépuisables, le vent et le soleil ? A l'avenir, essaie d'être moins condescendant. Nul n'a la connaissance universelle, pas même Rochain ni un cuistre de ton acabit.
Etienne Leroy
GV, tu t’énerves, tu insultes, tu digresses, mais tu ne réponds pas. Tu brandis les ENR comme un talisman, en oubliant tout ce qu’elles traînent derrière : dépendance aux métaux rares, intermittence massive, saturation des réseaux, et surtout… un besoin structurel de pilotable pour compenser leur caprice. Et qui fournit ce pilotable, GV ? Pas les moulins à vent. Pas les panneaux à l’ombre. Répète après moi : centrales nucléaires ou centrales fossiles. Choisis ton camp. Tu parles d’un “réseau fractal” comme d’un fantasme cyberpunk, mais tu vis dans un pays réel, avec des hôpitaux, des trains, des usines, pas dans une brochure de l’ADEME. Ton réseau de micro-producteurs ne tient pas une semaine sans backup massif. Tu veux éviter les centrales à gaz ? Alors arme le nucléaire. Parce que c’est la seule technologie bas-carbone capable de tenir la charge quand tu en as besoin, pas seulement quand Éole est d’humeur. Quant à ta “stratégie de dispersion”, elle est jolie sur PowerPoint. Mais la réalité, c’est que les drones ne visent pas 18 centrales : ils coupent les nœuds du réseau, les postes haute tension, les centres de dispatching. Et devine quoi ? Ton petit mix “fractal” a encore plus besoin d’un réseau stable, robuste et coordonné. Tu crois rêver décentralisation, tu prépares juste la pagaille. Bref, GV : ta tirade sur l’indépendance, c’est du vent. Ton système “local et inépuisable” est une illusion hors-sol, incapable de répondre aux enjeux industriels, stratégiques ou climatiques. Mais continue de confondre complexité et sagesse si ça te rassure. Pendant ce temps, ceux qui bossent vraiment sur la résilience énergétique font autre chose que jouer aux Lego solaires.
Malta Sagnier
"Le nucléaire ne "détruit pas la biodiversité" : il la protège" Et ta mmémé, elle protège la biodiversité ?
Etienne Leroy
Malta, si on en est à parler de mémés, je te conseille d’éteindre ton grille-pain solaire et d’aller demander à la tienne si elle préfère un monde avec des hôpitaux alimentés en continu ou des coupures planifiées entre la soupe et le dessert. Le nucléaire, lui, protège la biodiversité non pas avec des slogans, mais avec des faits : un des plus faibles impacts au sol par kWh, pas de pollution de l’air, et des zones de sécurité devenues des havres pour la faune. Pendant que tu fais du sarcasme à deux balles, les chiffres, eux, restent constants. Renseigne-toi, ça t’évitera de confondre argument et moquerie de cour de récré.
Rochain Serge
Désolé mais bien que nous soyons d'accord sur la dangerosité. Du nucleaire et son inutilité, le nucléaire n'a paw été "inventé" en période de paix mais de guerre... 39/40 Hiroshima et Nagasaki, Cela ne vous dit rien ? Puis le nucléaire à fortement progressé... Là guerre froide Est/Ouest ne vous dit rien non plus ? Et ainsi de suite jusqu'à aujourd'hui Bien cordialement Serge Rochain
GV
Rochain, permets-moi de te dire que contrairement à toi je ne considère pas l'atome comme totalement inutile. Je m'efforce plutôt de relever ses forces et ses faiblesses. Et sache que l'histoire de l'énergie nucléaire commence en 1896 - Temps de paix - par la découverte du phénomène de la radioactivité par le physicien français Henri Becquerel. Plus tard, la fission nucléaire a été découverte par deux chimistes allemands, Strassmann et Hahn, en 1938 - Temps de paix. Ils prouvent qu'un neutron est capable de casser un noyau d'uranium en d'autres noyaux plus petits. Et c'est en 1951 - temps de paix - que la première centrale nucléaire est construite dans le but d'exploiter l'énergie nucléaire pour produire de l'électricité. Mais il vrai que la confusion est fréquente car la dualité du nucléaire c'est aussi son côté militaire et destructeur.
Rochain Serge
Monsieur le professeur d'histoire GV vous commencez alors l'histoire du nucléaire un peu tard, dans le cas où vous ne la faites pas partir de sa première expiration par l'homme. Et afin de combler ces lacune je ne saurais trop vous conseiller d'eux ou rages qui traitent en profondeur de ce sujet. Le regard de l'homme sur le Soleil paru chez ISTE Éditions et Une histoire de la conquête de l'énergie paru aux Éditions compicité. Bonne lecture.
GV
Désolé de t'apprendre ces dates et merci pour ces références, mais c'est surtout à toi du coup qu'il faut conseiller de s'instruire. En tout cas tu offres à ton pote Leroy l'occasion d'en faire encore des caisses sur ton auto-promo !
Rochain Serge
Oui, vous avez sans doute beaucoup de choses à m'apprendre comme la part des habitants de cette planète... Mais vous commettez une très grave erreur de croire qu'Etinne Leroy Est mon pote car c'est un monsieur sans intérêt qui ne s'est montré tellement stupide dans un échange il y a plusieurs semaines que j'ai décidé de zapper ses messages sans les lire et donc sans y répondre. Vous prenez d'ailleurs le même chemin avec ce genre de commentaire.
Etienne Leroy
Rochain, tu prétends me zapper, mais tu passes plus de temps à écrire mon nom qu’à vérifier ce que tu racontes. C’est ça, la vérité : tu me lis en cachette, rongé par le ressentiment, incapable de digérer qu’on démonte tes salades à chaque message. Tu fais semblant d’ignorer, mais c’est toi qu’on ignore — depuis que tu t’es embourbé dans tes références fumeuses, entre deux pubs pour tes bouquins que même ton chat ne lirait pas. Tu confonds dates, concepts et disciplines à chaque phrase. Tu veux parler du Soleil ? Très bien, mais commence par sortir de ton nuage. Tu mélanges nucléaire civil, militaire, astronomie, mythologie, tout ça saupoudré d’un ton professoral qui ferait rire un stagiaire de collège technique. Tu n’es pas un puits de science, tochain — tu es un tonneau sans fond… rempli de vent. Tu veux de l’histoire ? Voilà un fait historique : à chaque débat sur l’énergie, tu termines par perdre ton sang-froid, te ridiculiser, puis te réfugier derrière une pseudo-supériorité morale. Et à chaque fois, tu reviens, pensant faire le malin, alors que tu ne fais qu’étaler ton ignorance avec la constance d’un métronome sous Xanax. Alors continue de me "zapper", serge. Mais fais-le bien : commence par te taire.
Etienne Leroy
Rochain, te voilà encore à tenter un tour de passe-passe historique avec ton habituel mélange d’approximations et de pathos mal digéré. Alors soyons clairs : Oui, le nucléaire militaire est né pendant la Seconde Guerre mondiale. Merci pour ce scoop de niveau CE1. Mais confondre ça avec le nucléaire civil, c’est comme dire que la chimie organique est née avec le gaz moutarde. C’est idiot, mais ça te permet de diaboliser sans réfléchir. La filière électronucléaire, celle qui éclaire nos maisons et décarbone nos réseaux, elle, est née dans les années 50 pour la paix, par des civils, avec des garanties de sûreté croissantes. C’est ça, la réalité que tu refuses obstinément de voir. Tu te réfères à la guerre froide pour justifier ton rejet de l’atome, alors que c’est précisément parce que le monde était instable qu’on a sécurisé notre autonomie énergétique avec des réacteurs. Et aujourd’hui encore, quand l’Europe fait face à des chocs géopolitiques, qui tient ? Les pays nucléarisés. Qui paye les pots cassés ? Les décroissants allemands au gaz russe. Ta rhétorique de fin de banquet pacifiste n’est pas seulement creuse, elle est irresponsable. Elle voudrait faire croire que rejeter le nucléaire, c’est faire un choix de paix. Alors qu’en réalité, c’est choisir la dépendance, l’instabilité, et parfois même le chantage énergétique. Bref Rochain, continue à voir des champignons nucléaires là où d’autres voient des électrons bas carbone. Mais ne t’étonne pas si ceux qui ont un peu de mémoire – et un peu de jugeote – te laissent à tes incantations.
scharapow vladimir
Les seuils thermiques imposés obèrent le rendement des centrales nucléaires , qui est déjà modeste au départ – 33 % quand tout va bien -- ! Le nucléaire peut s’ arrêter volontairement , ou pas : des incidents , ou accidents , peuvent conduire à une réduction de la production , ou un délestage , le réseau est suffisant que pour supporter une perte de 1.000 MW , d’ autant plus que toute l’ Europe est connectée sur le même réseau , de l’ Ukraine à l’ Irlande , de la Grèce à la Norvège . Mais ces liaisons ne sont pas suffisantes dans certains cas de figure , telle celles qui relient la Péninsule Ibérique , illustrées récemment par une mésaventure malencontreuse ! Quant à l’ intermittence de l’ éolien et du solaire , on assiste toujours au même raisonnement : un nuage passe sur Foufnie-les-bains-de-pieds , et c’ est TOUTE la France qui est dans le noir , idem pour l’ éolien qui s’ arrête brusquement !! Et quoi encore ?? Il existe en France , et dans tous les pays , un service météo très efficace qui mesure les vitesses et les directions des vents à tous instants , de même que les ensoleillements ! Le gestionnaire du réseau connait la situation région par région , il sait aussi prévoir les évolutions , et prend les mesures adéquates ! Le pilotage de ce réseau s’ effectue essentiellement par l’ hydraulique et le thermique carboné , PAS par le nucléaire , celui-ci ne peut le faire qu’ à la marge . La particularité du nucléaire actuel est qu’ il ne peut fonctionner qu’ à puissance constante , c’ est pourquoi on n’ arrête pas le nucléaire la nuit , le surplus est stocké dans les STEP , il y en a 6 en France ! Ces STEP servant aussi à module la production/consommation des énergies intermittentes ! Avec la croissance des renouvelable , il est impératif d ’ augmenter les capacités de stockage et de renforcer les réseaux ….
Etienne Leroy
Plusieurs idées répandues… mais souvent erronées. D'abord sur le "33%" : c’est le rendement thermique, pas l’efficacité du système. Ce chiffre est commun à toutes les centrales thermiques, qu’elles brûlent du charbon, du gaz ou qu’elles exploitent la fission. Tu as déjà vu une turbine à vapeur fonctionner à 90% de rendement ? Non, parce que la physique de Carnot n’a pas encore été abrogée par décret ministériel. Ensuite sur le pilotage : tu confonds capacité à moduler et utilisation quotidienne. Le nucléaire peut moduler (c’est d’ailleurs ce que fait EDF tous les jours), mais il n’est pas fait pour faire le yoyo toutes les dix minutes. Et heureusement : qui veut d’un système où l’on coupe une centrale de 1300 MW à chaque nuage ? Ah ben tiens, justement, les ENR. Les seules sources qui produisent quand elles veulent, pas quand on en a besoin. Le fameux "le soleil brille et le vent souffle donc on est sauvés". Faux. La demande n’obéit pas à la météo. Quant à la météo, bien sûr qu’on la prévoit. Mais prévoir un anticyclone ne fabrique pas de l’électricité. Tu peux savoir qu’il n’y aura pas de vent pendant trois jours, ça ne fait pas réapparaître la production. C’est juste une panne prévisible. Bravo. Et tu crois que ça suffit ? Tu anticipes, mais tu n’as pas de solution sans backup pilotable. Et aujourd’hui ce backup, ce n’est pas l’hydraulique (trop limité) ni les STEP (6, tu l’as dit toi-même, très bien, et après ?), mais du gaz. Du fossile. Du CO₂. Enfin, la magie du réseau interconnecté : oui, ça aide. Mais ça ne remplace pas une production stable, surtout si tous les pays voisins sont eux-mêmes en stress de production. Et la Péninsule Ibérique, que tu mentionnes, prouve justement que quand ça coince, l’intermittent ne suffit pas, et les échanges ne sauvent pas tout. Bref, tu crois démontrer la supériorité des renouvelables en pointant les limites du nucléaire, mais tu oublies que les ENR n’existent que parce qu’on a gardé une base pilotable. Tu veux supprimer le pilotable ? Donc non, ce n’est pas parce qu’un nuage passe sur “Foufnie-les-bains” que la France est dans le noir. Mais sans production pilotable, elle le serait.
Serge Rochain
Je suis parfaitement d'accord avec vous à un détail près : "Le pilotage de ce réseau s’ effectue essentiellement par l’ hydraulique et le thermique carboné" Cela a longtemps été vrai mais n'est plus d'actualité. Lzq plus importantes variations de la consommation auxquelles RTE doit réagir pour compenser se trouvent être dans le caractère érratique de l'exportation, avec des variations de piuissance appelées par nos voisins qui varient de plusieurs GW en quelques dizaines de secondes, soit en plus soit en moins par rapport à la situation antérieure. Même les centrales à gaz ne sont pas en mesure de réagir à une hauteur de 4 ou 5 GW en quelques dizaines de secondes, à plus forte raison l'hydraulique qui nécéssite plusieurs minutes pour ne pas endommager les turbines avec des coups de bélier, le nucléaire est disqualifier par son inercie qui se chiffre en heures. Il ne reste que la souplesse des renouvelables variables qui peuvent se déconnecter et se reconnecter au réseau en quelques secondes à distance. Et c'est devenu l'outil de régulation principal de RTE depuis plus d'un an. Vous avez le dernier exemple en date dur la page "productions par filieres" du site eco2mix de RTE sur laquelle figure également le solde des imports/exports à la date de dimanche dernier avec une drastique chute de l'exportation à 11h et une reprise plus violante encore entre 16h et 16h30 à hauteur de 5 GW de puissance. RTE a aussitôt deconnecté des parcs éoliens afin de compenser la baisse de consomation (pour exportation) à 11h, et reconnecté autant de parcs que nécessaire pour compenser la reprise de l'exportation à hauteur de 5 GW à 16 h. Démontrant que loin d'être les non-pilotables rabachés par les nucléophiles, éolien et solaire sont les dispositifs producteurs d'électricité les plus pilotables de la panoplie à disposition des gestieonnaires de réseaux. Bien cordialement
Etienne Leroy
Rochain, tu ne peux pas t’empêcher de réécrire la physique à ta sauce. C’est fascinant. Alors allons-y point par point. 1° “Le nucléaire disqualifié par son inertie” ? Tu veux dire la même filière qui ajuste en permanence sa puissance sur le réseau français depuis des décennies, y compris en modulation quotidienne ? On parle ici de plusieurs GW réglés en moins de 30 minutes sur le parc nucléaire. Tu confonds “temps de démarrage d’un réacteur” et souplesse d’exploitation. Deux choses que manifestement tu ne maîtrises pas. 2° L’hydraulique lente ? Sérieusement ? Tu sembles ignorer l’existence des STEP (stations de transfert d’énergie par pompage), capables de mobiliser des GW en moins de 30 secondes, et des barrages au fil de l’eau ou à réservoir qui injectent de la puissance bien plus rapidement que tes moulins à vent. 3° Les ENR “outil principal de régulation” ? Là on frôle le roman de science-fiction. Ce que tu appelles "régulation", c’est du délestage, de la déconnexion en urgence pour ne pas saturer le réseau. C’est une fuite, pas une manœuvre. Déconnecter un parc éolien, ce n’est pas piloter l’offre, c’est la sabrer. 4° Quant à “la page production par filière”, elle te donne des constats, pas des preuves de pilotage intentionnel. Si l’éolien est coupé, c’est parce qu’il dérange, pas parce qu’on le pilote. Et surtout : les ENR ne pilotent rien du tout, ce sont les opérateurs réseau qui pilotent autour d’elles, comme un médecin qui doit gérer un patient imprévisible. Pas l’inverse. Tu veux nous faire croire que la France, pays du nucléaire et de l’hydro, se serait mise en un an à réguler son réseau à coups de soleil et de vent ? Sois sérieux deux secondes. Bref, quand tu dis que “le solaire et l’éolien sont devenus les dispositifs les plus pilotables”, tu confirmes une chose : l’idéologie fait de sacrés dégâts sur la raison. À ce niveau-là, tu ne pilotes pas un réseau, tu pilotes un mirage.
Bernard
Et, cerise sur le gateau de l'ignorance, les élus ne cessent de demander à EDF d'adjoindre sur ce site un voire deux (!!!) EPR de plus...
BEN SLAMA ROMDHANE
La vapeur d'eau émise par les tours de refroidissement des centrales nucléaires est un gas à effet de serre au même titre que le CO2. et ainsi participe au réchauffement climatique ! Professeur Romdhane BEN SLAMA
Vincent
Non. Cette vapeur d'eau réintègre le cycle de l'eau, il n'y a pas d'accumulation supplémentaire dans l'atmosphère. La vapeur d'eau est un gaz à effet de serre, mais sa concentration augmente simplement parce que l'atmosphère se réchauffe du fait du CO2. C'est donc un effet amplificateur du CO2, pas la cause primaire du réchauffement.
Pascal WIRTH
la vapeur d'eau est bien un gaz à effet de serre mais de courte durée de vie (10 jours) qui amplifie le réchauffement
Vincent
Je ne nie pas que la vapeur d'eau est un gaz à effet de serre mais il est faux de dire que la vapeur d'eau émise par les centrales thermiques (dont les centrales nucléaires) contribue au réchauffement.
Pascal WIRTH
je suis d'accord avec vous. La vapeur d’eau des centrales thermiques n’influence quasiment pas le climat : sa quantité est minime face à l’évaporation naturelle, elle se condense en quelques jours, donc ne s’accumule pas.
Etienne Leroy
Il est exact que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre. Toutefois, la conclusion selon laquelle la vapeur émise par les tours de refroidissement des centrales nucléaires "participe au réchauffement climatique au même titre que le CO₂" est scientifiquement inexacte, pour plusieurs raisons : 1° La vapeur d’eau n’est pas un forçage climatique primaire. Elle est un amplificateur, pas une cause initiale. Elle augmente en réponse au réchauffement causé par les autres gaz (notamment le CO₂), mais elle ne reste pas durablement dans l’atmosphère : elle se condense rapidement et retourne sous forme de pluie. Sa concentration est donc régulée naturellement par la température. 2° Les tours de refroidissement ne créent pas de vapeur "supplémentaire" dans le cycle global de l’eau. Elles rejettent de l’eau sous forme de vapeur, mais cette eau faisait déjà partie du cycle hydrologique. Il ne s'agit donc pas d'une émission de GES au sens climatique, mais d'un simple transfert d’état (liquide → vapeur). 3° Les émissions de vapeur des centrales sont locales et temporaires. Elles n’ont aucun effet mesurable sur la concentration globale de vapeur dans l’atmosphère, contrairement au CO₂, qui reste présent pendant des décennies à des siècles et s’accumule. En résumé, la vapeur d’eau émise par les centrales nucléaires ne constitue pas un facteur de réchauffement climatique comparable au CO₂ ou au CH₄. Assimiler les deux, c’est confondre un processus physique local et transitoire avec un phénomène global et cumulatif.
scharapow vladimir
La vapeur d’ eau est un gaz à effet de serre ….. dans quel film ?? L’ eau , H2O , quelque soit sa forme – solide – liquide – vapeur – n’ EST PAS un gaz du tout , même si elle est constituée de deux gaz – H2 et O2 -- ! Les nuages , le brouillard , la vapeur : ce sont des micro gouttes d’ eau en suspension dans l’ air ! Maintenant , si on veut discuter du rôle des nuages dans le réchauffement climatique , c ’ est une autre paire de manches ! Les nuages ont un double rôle : d ’ un côté ils réfléchissent le rayonnement solaire , provoquant un refroidissement de l ’ atmosphère ; de l’ autre ils empêchent les infra rouges , résultants de la réflexion terrestre des rayonnements solaires , de s ’ échapper vers l ’ espace , provoquant un réchauffement , résultat ?? On ne sait pas
Etienne Leroy
Il semble y avoir quelques confusions qu'il convient de rectifier: 1. La vapeur d’eau est bien un gaz. Lorsqu’on parle de vapeur d’eau dans l’atmosphère, on fait référence à l’eau à l’état gazeux – c’est-à-dire à des molécules H₂O qui ne sont ni liquides ni solides. Ce gaz est invisible, contrairement à ce que l’on voit avec le brouillard ou les nuages, qui sont constitués de microgouttelettes liquides en suspension dans l’air. La vapeur d’eau, en tant que gaz, est bel et bien le principal gaz à effet de serre naturel dans notre atmosphère, devant le CO₂ ou le méthane. 2. H₂O n’est pas un mélange de H₂ et O₂. Une fois liés chimiquement, les atomes d’hydrogène et d’oxygène forment une nouvelle molécule stable, différente de ses éléments constitutifs. H₂O n’est donc pas une combinaison de deux gaz indépendants, mais une molécule bien définie, qui peut exister sous forme solide (glace), liquide (eau) ou gazeuse (vapeur). 3. Le rôle des nuages est effectivement complexe. Tu as raison de souligner leur double effet : D’un côté, ils réfléchissent une partie du rayonnement solaire vers l’espace, ce qui tend à refroidir le climat. De l’autre, ils retiennent une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre, contribuant ainsi à l’effet de serre. Le bilan net dépend du type de nuage (cirrus, cumulus, etc.), de leur altitude, de leur étendue, et du moment de la journée. Les climatologues modélisent cet impact avec des marges d’incertitude, mais il est faux de dire qu’on « ne sait pas » : on a des ordres de grandeur, des tendances, et des observations consolidées. En résumé : oui, la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre. Et oui, les nuages ont un rôle ambivalent dans le système climatique, mais leur effet global est étudié et partiellement quantifié dans les modèles actuels.
BEN SLAMA ROMDHANE
Vladémir, tu sait bien que même à Moscou, en hiver, qund c'est nuageux c'est plus doux. chez moi en été quan c'est nuageux c'est plus chaud. Alors sans climatoloque, on peut bien dire que les nuages induisent le réchauffement climatique par effet de serre.
Serge Rochain
NON? le cucle de l'eau fait que c'est toujours la même quantité de vapeur d'eau qui se trouve dans l'atmosphère qui n'est donc pas affecté par cette vapeur.
Etienne Leroy
Rochain, encore une fois tu pédales dans la purée. Le cycle de l’eau n’implique pas que la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère reste constante à tout moment. C’est une absurdité physique. L’atmosphère contient une quantité de vapeur d’eau qui dépend directement de la température de l’air, et donc des forçages climatiques. C’est d’ailleurs l’un des mécanismes d’amplification du réchauffement global : plus il fait chaud, plus l’air peut contenir de vapeur d’eau, et la vapeur d’eau est un puissant gaz à effet de serre. Tu confonds le fait que l’eau ne se perd pas dans l’espace (oui, merci, on connaît la conservation) avec l’équilibre dynamique de l’humidité atmosphérique, qui varie en fonction du climat, des températures, et des cycles saisonniers. Bref, une fois de plus, ton “NON” péremptoire ne masque que ta méconnaissance.
bassia
Rien d'exceptionnel Cette situation se répette tout les ans depuis des annnées Le Canard Enchainé reportait les faits avec de "l'eau pour les poissons tropicaux" car EDF continuait à produire avec ou sans dérogation Donc un progrès la règlementation est respectée Il est vrai qu'actuellement la production d'électricité est excédentaire
Cochelin
La production reste effectivement excédentaire régulièrement en France contrairement à quelques uns de nos voisins chez qui les variations importantes des productions solaires mettre sérieusement à l'épreuve leur réseau électrique, avec des imports/exports relativement massifs : https://app.electricitymaps.com/map/72h/hourly
caruhel
les tours aeroréfrigérantes utilisent l'eau de la garonne , une partie s'évapore c'est l'échange thermique du refroidissement , une partie est évacuée pour assurer la déconcentration , tout cela est trés nettement inférieur au volume d'eau qu'il faut pour un refroidissement directe , le texte n'y fait pas référence
scharapow vladimir
Dans une centrale nucléaire , pour 1.000 MW électriques , il y a plus de 2.000 MW qui se retrouvent dans le fleuve ! Tout au long de son parcours , une partie de ces MW thermiques se retrouvent dans l’ atmosphère , le reste aboutit dans les océans : ce sont les effets secondaires des centrales thermiques => réchauffement de l’ atmosphère et des océans !
BEN SLAMA ROMDHANE
Merci pour vos réponses toutes raisonnables. Je crois que le tout est de limiter le nombre d'un type de centrales pour limiter ses conséquences négatives sur l'environnement. A part le nucléaire, on peut citer aussi le solaire qui en fait SI UTILISE A GRANDE ECHELLE émet un rayonnement infrarouge qui nous réchauffe directement et donc participe à l'effet de serre. De même l'éolien réchauffe l'air à cause du brassage. Donc limiter le nombre de chaps éoliens, comme les centrales solaires, les réacteurs nucléaires, bien sur les centrales thermiques au fossile. Le tout est d'utiliser toutes les énergies mais sont trop généraliser. Avant de produire l'énergie , quelle quelle soit pensons à la SOBRIETE ET L'EFFICACITE ENERG2TIQUE;
scharapow vladimir
Dans la Sahara , les journées sont torrides , les nuits sont glaciales , pourquoi ? De jour le rayonnement solaire intense réchauffe l’ air et le sol , la nuit , sans couverture nuageuse , l’ excédent de chaleur est renvoyé dans l’ air sous forme d’ infra rouges , direction espace , ceci explique les nuits froides ! C’ est un phénomène que vous connaissez certainement ! Chez nous aussi , sans couverture nuageuse , les nuits sont plus froides ! Conclusion : les infra rouges ne réchauffent rien , elles sont renvoyées vers l’ expéditeur , donc pas d’ effet de serre ! L’ éolien qui réchauffe l’ air : v’là autre chose ! Par temps sec , peut-être ; quand il pleut ce serait plutôt l’ inverse : les gouttes qui tombent sur des pales chaudes s’ évaporent , ce qui produit un refroidissement adiabatique !
Etienne Leroy
Le raisonnement sur le désert est intéressant mais conduit à une mauvaise conclusion. Quand tu dis que « les infrarouges ne réchauffent rien », tu passes à côté de ce qu’est l’effet de serre. Les infrarouges émis par le sol (la Terre) sont partiellement absorbés par des gaz comme la vapeur d’eau, le CO₂ ou le CH₄. Ces gaz réémettent ensuite cette énergie dans toutes les directions, y compris vers le sol. C’est cela qui réchauffe l’atmosphère, même si une partie de l’énergie s’échappe effectivement vers l’espace. Le phénomène que tu décris dans le Sahara est exact (forte amplitude thermique à cause de l’absence de couverture nuageuse), mais il illustre au contraire l’importance de l’effet de serre. Sans nuages ni gaz à effet de serre, la chaleur s’échappe rapidement. Chez nous, les nuits sont plus douces avec des nuages, justement parce qu’ils retiennent les infrarouges. Enfin, sur l’évaporation des gouttes d’eau sur les éoliennes : l'effet est possible mais totalement marginal. On est dans l’anecdote, pas dans un mécanisme climatique global.
BEN SLAMA ROMDHANE
Oui Eienne tout le monde peut constater que lorsque le temps est nuageux, alors il fait plus chaud en été et moins froid en hiver car en gros les nuages compsés de H2O selon différents états "retiennent" l'IR émis la terre, ce que l'on appelle scientifiquement EMPRISONNEMENT RADIATIF ou plus populaire EFFET DE SERRE; Dz la je profite pour avancer que si l'on veut éviter le réchauffement climatique actuel, il ne suffit pas de réduire les émissions de GES, mais aussi et surtout LES EMISSIONS DE RADIATIONS IR non pas de la terre (ce qui est naturel et nécessaire) mais DES SOLS ARTIFICIALISESdont les routes de couleur foncées mais aussi des CENTRALES SOLAIRES qui constituent des ilôts de chaleur. Etant expert en énergie solaire, je désolé de le dire, mais c'est bien là une vérité que tous physiciens savent? Alors quand est-ce que les COP et le GIEN vont faire sortir cette v"rité à toute l'humanté. Parles que de la décarbonisation sans évoqueR ce qui nous chauffe directement LES RAQIATIONS IR, à mon avis c'est comme si on pièce de monnaie due d'un seul coté. Chez moi on dit qu'une seule mains ne peut applaudie seule. Je voulais dire que l'effet de serre entrainant le réchauffement climatique ne peut être du qu'aux GES que l'on peut voir , mais aussi aux radiations qu'on ne voit pas. Vauillez consulter mes articles scientifiques, en anlais. Merci.
dep
Bonjour, Nouveau sur se forum, je suis désolé de voir que l'on est toujours prompt à opposer nucléaire et ENR, tout en parlant de biodiversité. La resilience d'un système repose sur sa diversité. Vouloir du tout nucléaire est une hérisié, vouloir du tout ENR tout autant. Pour en revenir au tout début de la discution, est ce que l'on pourrait avoir un blackout en été ? Nous étions habitué à des possibles blackout au plus froid de l'hivers, à cause du chauffage, mais quid du futur. Si l'on installe des clims comme le recommande certains homme politiques, si des centrales sont à l'arret (EDF pour l'instant préfère les maintenances en été) et des centrales à l'arret à cause de la difficulté de refroidissement. Désolé Etienne, mais la remarque de Serge ne me semble pas si ridicule, il ne me semble pas du tout impossible d'avoir un blackout en été, d'autant que si les ENR deviennent de facon imprévues prépondérantes, on risque de ne pas reussir à stabiliser le reseau. Les centrales hydroélectriques peuvent aider, mais elles sont aussi soumises à des restrictions (tourisme, manque d'eau) en été. Le nucléaire aide les ENR, et reciproquement. C'est le propre de la diversité. Bref ce sont des problèmes bien complexe, je n'espère qu'une chose, une discussion apaisée pour trouver les solutions les plus resilientes, d'un point de vue production ET consommation, peut être faut il sortir de l'affectif, et essayer de trouver ce qui peut nous faire avancer plutôt que ce qui nous fait reculer ? Je vous souhaite une bonne journée,

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