Énergies renouvelables : Valérie Pécresse et Bertrand Piccard appellent le Parlement à lever les « blocages »

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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La présidente d'Ile-de-France Valérie Pécresse et l'aéronaute Bertrand Piccard ont listé mardi les "blocages bureaucratiques" à lever pour faire progresser la transition écologique dans la première région française, alors que l'Assemblée examine un projet de loi sur les énergies renouvelables.

Les députés LR vont déposer 15 amendements soutenus par la région "qui changeraient les choses en Ile-de-France", a affirmé l'ex-candidate LR à la présidentielle qui s'est inspirée des propositions de Bertrand Piccard, présent à ses côtés lors d'une conférence de presse.

En juin, le président de la Fondation Solar Impulse, connu pour ses tours du monde en ballon et en avion solaire, avait lancé sous l'intitulé "prêt à voter" 50 recommandations de loi pour aider les parlementaires "à moderniser les réglementations actuelles".

Constatant que l'Ile-de-France, qui concentre 19% de la population nationale et 30% de son produit intérieur brut, "n'a pratiquement pas de souveraineté énergétique", avec 90% d'énergies importées, Mme Pécresse a donc repris 15 de ces mesures pour les "faire porter" au Parlement.

Parmi celles-ci, "faciliter l'installation de tuiles solaires nouvelle génération, faites pour s'intégrer totalement dans le patrimoine architectural", en imposant un avis simple, et non plus conforme, aux architectes des Bâtiments de France (ABF).

M. Piccard et Mme Pécresse demandent aussi au législateur de "réduire la fiscalité des collectivités qui veulent faire de l'auto-consommation" et celle des data centers afin d'aller vers un "numérique plus sobre", a détaillé la présidente de région.

Parmi d'autres propositions: "obliger les déchetteries à valoriser plus de 75% de leurs déchets en méthane", "baisser le seuil à partir duquel les gestionnaires de la restauration collective doivent faire des dons aux associations" ou encore "conditionner le versement des aides publiques sur les réseaux publics à la réalisation préalable d'une analyse sur les fuites d'eau".

Mme Pécresse porte également la proposition de M. Piccard "d'utiliser les eaux grises des zones résidentielles, partiellement traitées, pour pouvoir arroser les espaces verts" et certains espaces agricoles, une mesure interdite selon elle par le Code de la santé publique.

L'Assemblée a démarré lundi, pour deux semaines, l'examen du projet de loi pour accélérer la production d'énergies renouvelables en France, adopté par le Sénat avec l'appui de la droite.

Commentaires

Serge Rochain
Il est grand temps après un blocage qui dure depuis 2015 après la cop21
LEBLOND
Je suis d'accord sur tout ce qui n'est pas éolien, sauf sur les bâtiments classés qui doivent restés conforment à l'original.
douay
QUAND ON PARLE DU GAZ PORTE AUX ELITES TOUS SONT UNANIMES POUR DIRE QUE C'EST UNE BONNE IDEE MAIS PERSONNE N'A LE COURAGE DE DEBLOQUER LA SITUATION Jean DOUAY 1085 RTE DE PRISCHES 59550 MAROILLES TEL 06 76 62 87 19 [email protected] Présidence de la République Palais de l’Elysée 55 Faubourg St-Honoré 75008 PARIS Maroilles, le 25 octobre 2022 LETTRE OUVERTE Objet : dispositif expérimental Biogaz Porté Monsieur le Président de la République Maintenant que vous avez une nouvelle équipe gouvernementale, je reviens vers vous pour notre projet de gaz porté. Je vous rappelle les faits un décret du 30 avril 2019 qui se terminait au 31 décembre 2020 ouvrait l’opportunité d’individualiser les tarifs au lieu de production et non au point d’injection avec un prix garanti de 138€ le MW/h pour des installations inférieures à 50 nm3 dans un projet de gaz porté. Ce décret offrait ainsi aux exploitations moyennes de polycultures élevage éloignées des réseaux gaziers de se diversifier et de pérenniser leur outil de travail, ces petites unités doivent fonctionner avec un minimum de 70% d’effluents d’élevage et des inter cultures en évitant de mettre des cultures principales ce qui rend ce projet vertueux. Pour l’histoire, ce décret que vous avez signé en mars sans publicité particulière, nous en prenons connaissance en octobre de la même année, nous organisons une réunion à la sous- préfecture de Rethel en décembre avec 15 éleveurs en sachant que nous disposons d’un an pour réaliser ce projet innovant mais …c’était sans compter sur une situation sanitaire exceptionnelle et une administration désarmée pas adaptée au télétravail ce qui nous a empêché d’être dans les temps il nous a manqué un mois. Lors de vos conférences de presse, vous avez évoqué de retarder de autant les délais administratifs que la situation sanitaire l’imposait mais dans les faits il n’en est rien ; la DGEC ne veut rien entendre. A ce jour nous avons dépensé 180000€ pour ce projet innovant labellisé par le pôle IAR et éligible aux subventions de l’ADEME. Nous avons été audités dans de mauvaises conditions (à distance) sauf que nous avons été surpris de l’auditoire avec la présence de différents ministères qui n’étaient pas d’accord entre eux. Page 2 sur 2 Si nous faisons le bilan du coût pour élaborer ce texte de loi, de l’argent que nous avons engagé sans compter notre énergie et au bout du compte aucun projet ne verra le jour : est-ce cohérent ? de plus les régions Aquitaine, Rhône Alpes, les hauts de France sont intéressés par le concept et nos voisins Belge sont venus nous rencontrer et ont montré un intérêt sur l’idée. Alors que ces projets ne rencontrent pas de soucis sur l’acceptabilité locale car les intrants sont issus de l’exploitation : il n’y aura pas de va et vient de camions. Je ne comprends pas avec l’objectif que vous avez fixé de réduire le gaz à effet de serre de 35% en 2030 et de 81 % en 2050 par rapport à 2015 ainsi que le fait de réduire notre déficit énergétique que cette idée qui, au départ vient de chez vous, soit bloquée. Ce que nous demandons c’est : - Que notre projet serve de test ou prototype, - Que l’on reprenne le prix de 17 cts le KW payé aux agriculteurs compte tenu que nous gérons le transport : nous ne demandons pas de maillage ou de rebours à la collectivité, - Que l’on applique l’indice sur l’inflation de l’arrêté sorti le 20 septembre2022, - Et surtout que le prix soit défini au point de production. Je suis à votre disposition pour tous renseignements complémentaires et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations distinguées. Jean DOUAY Pour information : Ministère de la Transition Ecologique Ministère de la Transition Energétique Ministère de l’Agriculture Président de région Grand Est Président de région Haut de France L’Association des Maires de France Mr le Député Warsmann MM. les Journalistes Ministère de transformation et de la fonction publiques (PS) Les bonnes volontés et les esprits entreprenants se trouvent bloqués par la glu du dispositif administratif : est-ce cette France-là que vous voulez ? Pour notre cas certaines administration sont des freins au dynamisme économique de notre pays

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