Jean-Baptiste Djebbari n'a « aucun état d'âme » à partir dans le privé après avoir été ministre délégué aux Transports

  • AFP
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Jean-Baptiste Djebbari s'est dit mardi "parfaitement serein" et n'avoir "aucun état d'âme" à entrer au conseil d'administration d'un constructeur de voitures à hydrogène après avoir été ministre délégué aux Transports.

"Ça ne me met pas du tout mal à l'aise, c'est normal de retrouver une activité normale après la politique, il y a des règles, il faut les respecter", s'est défendu sur RMC le ministre qui s'apprête à quitter ses fonctions. Au ministère, "j'ai été pleinement au travail, sept jours sur sept, 24 heures sur 24", s'est-il défendu.

La start-up Hopium, qui prépare la production de voitures utilisant de l'hydrogène, l'une des pistes pour décarboner la mobilité, a annoncé lundi avoir proposé que M. Djebbari la rejoigne quelques heures avant la nomination de la nouvelle cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne. Un "hasard de calendrier" selon lui, Hopium étant tenue de communiquer sur cette proposition de nomination 35 jours avant son assemblée générale du 20 juin.

Quand "vous êtes membre du gouvernement, vous pouvez tout à fait retourner dans le privé" sous réserve de respecter certaines règles, c'est ce que j'ai fait en sollicitant la HATVP", la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, a-t-il estimé.

Dans son avis, la HATVP a considéré que "le risque de prise illégale d'intérêts peut être écarté" mais émis une réserve lui en enjoignant de ne pas entreprendre de démarche notamment auprès du ministère des Transports pendant trois ans.

Pour Jean-Baptiste Djebbari, son cas pose la question des mandats politiques au cours d'une carrière. "C'est quoi le modèle ? Si vous me dites que quand on vient en politique, le modèle c'est de rester 40 ans (...), je vous dis c'est pas le mien", a-t-il plaidé.

Commentaires

tep

on est rassuré du coup !

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