- Connaissance des Énergies avec AFP
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Plus de 43 millions de lampes à économie d'énergie usagées ont été collectées en 2014, soit 9% de plus que l'année précédente, un chiffre toutefois encore insuffisant, selon l'organisme chargé de leur récupération et de leur recyclage, Récylum.
Ce résultat représente un taux de collecte d'environ 43%, précise-t-il dans un communiqué.
Sur la période 2006-2014, Récylum, un organisme à but non lucratif, a collecté 340 millions de lampes fluocompactes, tubes fluorescents, lampes à LED, lampes techniques etc. Il a dépassé de près de 10% les objectifs réglementaires qui lui avaient été assignés, en collectant 31.300 tonnes de lampes sur cette période.
En 2011, 29,7 millions de lampes seulement avaient été collectées mais ce chiffre n'a cessé de croître depuis.
Selon l'organisme, les habitudes des Français "ont considérablement évolué" ces dernières années grâce au "large maillage de points de collecte et d'une prise de conscience environnementale de plus en plus significative".
Il reste cependant "du chemin avant que la bonne volonté des Français se transforme durablement en bonne pratique effective", souligne-t-il.
En effet, 90% des Français savent que les lampes se recyclent, 86% ont repéré le point de collecte le plus proche de chez eux, mais seulement 66% disent déposer leurs lampes dans un bac de recyclage, constate Récylum.
"L'objectif réglementaire de 45% de taux de collecte en 2016 est en passe d'être atteint", se réjouit l'organisme, mais celui de "65% en 2019" constitue "un véritable challenge".
Les lampes rapportées par les Français dans les 17.000 bacs de recyclage disponibles dans les commerces et les déchetteries sont recyclées à plus de 90% de leur poids.
Les terres rares, le métal (fer, aluminium, cuivre) et le verre, qui représente 88% du poids des lampes collectées, sont recyclés.
Les terres rares entrent dans la composition d'équipements de haute technologie. Parmi les métaux, l'aluminium recyclé permet la fabrication de produits comme des cadres de vélo. Le verre est réutilisé pour fabriquer des tubes fluorescents, des abrasifs ou des isolants pour le bâtiment.
Le volume de plastique est "insuffisant pour la mise en place d'une filière de recyclage économiquement viable", précise Récylum.
Quand au mercure, présent en infime quantité mais dangereux pour la santé et l'environnement, il est neutralisé dans des centres de traitement appropriés.
