- AFP
- parue le
La compagnie de taxis G7 a annoncé mardi un partenariat avec le constructeur automobile japonais Toyota pour lui acheter 2.500 voitures électriques à batterie d'ici 2030, "nouvelle étape importante" dans sa transition énergétique.
Alors qu'aujourd'hui les taxis G7 sont en grande majorité des voitures hybrides, la compagnie ambitionne d'atteindre "une flotte constituée de 30% de véhicules électriques à batterie à l'horizon 2030", contre 3% actuellement, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Pour atteindre cet objectif, G7 a noué un "partenariat stratégique", mais non exclusif, avec le numéro un mondial de l'automobile, pour intégrer à sa flotte "2.500 nouveaux véhicules 100% électriques Toyota à l'horizon 2030", précise l'entreprise dans le communiqué.
La compagnie de taxis a en particulier lancé son dévolu sur le modèle bZ4X, "qui est 100% électrique et déjà disponible", mais qui a surtout "une autonomie qui va nous permettre, nous les taxis, d'avoir les 250km par jour dont on a besoin", a précisé le PDG de G7 Nicolas Rousselet, lors d'une rencontre avec la presse.
Selon lui, un taxi roule en moyenne entre 250 et 300 kilomètres par jour: l'autonomie de la bZ4X allant de 461km à 513km selon les versions, cela permettrait aux chauffeurs de "recharger la nuit" seulement.
Se convertir à la batterie électrique "doit nous permettre de garder des ambitions fortes en termes d'amélioration de la qualité de l'air", affirme M. Rousselet. "Ça nous permettra de réaliser 30% d'émissions (de CO2) en moins d'ici 2030, tout en anticipant une croissance de notre flotte de l'ordre de 30%", a ajouté Yann Ricordel, directeur général délégué de G7.
Autre argument: l'attrait financier pour les conducteurs, face aux véhicules thermiques: avec "la flambée des prix du pétrole", le "bilan en terme de consommation (de carburant) est largement favorable à l'électrique", affirme Nicolas Rousselet.
Toyota, avec qui G7 avait déjà signé en 2007 un partenariat sur l'hybride, "s'engage à mettre à notre disposition 500 véhicules d'ici 2025", a précisé le PDG de G7, qui revendique 10 000 taxis affiliés à sa plateforme à Paris - environ la moitié des taxis parisiens - et 4.500 chauffeurs de taxi partenaires en province.
"Ce n'est pas un accord exclusif, si on a des offres de constructeurs pourquoi pas français, on est preneurs", a fait savoir M. Rousselet, qui ambitionne de disposer "dès 2025" d'un taux de pénétration de l'électrique "deux fois plus élevé que dans le parc automobile français".
