Le Danemark fait une grande annonce pour relancer l'éolien en mer

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Éolien Danemark

Le gouvernement danois a annoncé ce lundi 19 mai la mise en place de nouvelles aides pouvant atteindre 7,7 milliards d'euros pour soutenir le développement de l'éolien offshore dans le cadre d'un nouvel appel d'offres en mer du Nord et dans la région du Kattegat. Cette décision vise à relancer les investissements dans un secteur stratégique qui marque le pas depuis plusieurs années.

Un soutien public pour surmonter les difficultés du secteur

« Au niveau mondial, la mise en place de l'éolien en mer a connu des difficultés ces dernières années, c'est pourquoi nous avons convenu que l'État donnerait un coup de pouce aux projets si cela s'avérait nécessaire », a expliqué le ministre du Climat et de l'Énergie Lars Aagaard, dans un communiqué officiel.

Les défis rencontrés par le secteur ne sont d'ailleurs pas propres au Danemark. En 2023, plusieurs grands acteurs européens et mondiaux, confrontés à l'inflation des coûts des matières premières, à des problèmes d'approvisionnement et à la hausse des taux d'intérêt, ont annulé ou retardé d'importants projets éoliens offshore, comme BP, Orsted ou Vattenfall. La dynamique de marché a donc contraint plusieurs gouvernements européens à revoir leur soutien pour ne pas freiner la transition énergétique.

Copenhague a fixé pour son prochain appel d'offres un plafond d'aides à 55,2 milliards de couronnes danoises(7,77 milliards d'euros) quiconstitue un engagement sans précédent, même si le gouvernement précise que le niveau exact de soutien ne sera déterminé qu'à la clôture de l'appel d'offres, prévue pour 2027.

Un projet ambitieux pour doubler la capacité nationale

Le Danemark envisageait initialement de construire un ensemble de six parcs éoliens en mer du Nord, pour une capacité totale de 6 GW qui aurait constitué le plus grand complexe éolien du pays. Toutefois, en décembre 2024, aucune offre n'avait été reçue pour les appels d'offres relatifs aux trois premiers parcs, en raison des incertitudes économiques et des perspectives de rentabilité.

Le nouveau mécanisme de soutien vise à assurer la réalisation des trois autres parcs du projet, d'une capacité cumulée de 3 GW. Selon l'Agence danoise de l'énergie, la capacité actuelle de l'éolien offshore danois s'établit à 2,7 GW. L'entrée en service de ces nouveaux parcs permettrait donc de plus que doubler la puissance du parc national.

Un objectif : 14 GW d’éolien en mer d’ici 2030

Grâce à cette enveloppe de soutien public, le Danemark réaffirme son ambition de porter sa capacité éolienne offshore à 14 GW d’ici 2030. Cette trajectoire est conforme à la stratégie annoncée par le gouvernement pour atteindre la neutralité carbone en 2045 selon Climate Action Tracker.

Au niveau européen, le Danemark occupe déjà une place de pionnier. En 1991, le pays avait inauguré le tout premier parc éolien offshore au monde, Vindeby, et il reste l’un des principaux contributeurs à l’essor de cette filière stratégique.

Des enjeux économiques et industriels majeurs

À terme, ces projets devraient générer d’importantes retombées économiques, notamment en termes d’emplois et de commande industrielle pour la filière. Selon WindEurope, chaque gigawatt d’éolien en mer génère près de 7 000 emplois directs et indirects en Europe.

Avec ce plan d’aides, le Danemark veut non seulement renforcer la sécurité de son approvisionnement énergétique, mais aussi maintenir son leadership technologique dans l’éolien offshore, à un moment clé de la transition énergétique européenne.

Commentaires

Rochain Serge
Excellente nouvelle
Schricke Daniel
Si "notre" Serge pense que c'est une excellente nouvelle, ila certainement raison !.. D'ailleurs, n'est-il pas le SEUL à avoir toujours raison ?... Par contre, on trouve, ça et là, dans la plupart des médias, des informations telles que: (je cite) La Belgique revient à l’énergie nucléaire par sa nouvelle loi qui annule celle de 2003. Au même moment, les écologistes norvégiens reconnaissent l’utilité du nucléaire dans la lutte contre le changement climatique. Et le Danemark a ou va supprimer l'interdiction du nucléaire civil.  Les allemands commencent à se poser beaucoup de questions quant à l’efficacité de « l’énergiewende ».. La Chine lance un très gros programme de construction de nouvelles centrales nucléaires… Tous ces gens-là n’auraient donc RIEN compris , malgré les « conseils » éclairés de notre Serge ! Et, imperturbable, notre « Serge » reste attaché à ses « moulins à vent », et autres « PV » auxquels certains esprits (mal intentionnés!) attribuent une grande part de la responsabilité de la grande panne récente dans la péninsule ibérique!) Il m'arrive, parfois (mais rarement !) de douter de l'objectivité de notre Serge !...
Serge Rochain
Tous ces blablas ne valent pas les constats % mondial d'électricité produite par le nucléaire 9% en chute depuis plusieurs années % mondial d'électricité produite par les renouvemlable 32% en progression depuis plusieurs années. Je ne suis donc pas le seul à avoir raison mais vous faites partie d'une petite minorité qui se trompe de plus en plus et caquette de plus en plus : https://www.connaissancedesenergies.org/mix-electrique-mondial-plus-de-40-de-production-bas-carbone-en-2024#:~:text=Les%20fili%C3%A8res%20bas%20carbone%20ont%20compt%C3%A9%20pour%20plus,le%20Global%20Electricity%20Review%202025%20(Ember,%20avril%202025) La production mondiale d'électricité d'origine solaire a augmenté de 474 TWh en 2024, loin devant toutes les autres filières : hydroélectricité (+ 182 TWh), éolien (+ 182 TWh), charbon (+ 149 TWh), gaz naturel (+ 103 TWh).
Goldorak
La part du nucléaire baisse car les pays historiques ont soit arrété d'en construire soit lutté contre et fermé des réacteurs sans raisons scientifiques. Comme la construction d'une centrale demande un budget initial important et du temps, il est nécessaire d'avoir une volonté étatique forte, et ce même si le projet est largement rentable au final. Enfin, la part baisse parce que la production globale stagne, mais surtout parce que le reste monte. Pas de quoi se réjouir néanmoins, ça fait un moment que ça dure et l'augmentation a longtemps été a l'avantage des énergies carbonnés (plus récement à l'avantage du renouvellable heureusement).
Serge Rochain
"La part du nucléaire baisse car les pays historiques ont soit arrété d'en construire soit lutté contre et fermé des réacteurs sans raisons scientifiques." "soit arrété d'en construire" "soit lutté contre" soit "fermé des réacteurs" Tout ça c'est la même chose.... et cela se serait fait sans raisons...."scientifique" ? Donc par pure fantaisie ? Vous êtes qualifié pour l'affirmer ?
Xavye
Le dernier rapport du sénat sur le nucléaire est riche en enseignement, surtout sur la sécurité d'approvisionnement de l'uranium.
Serge Rochain
C'est encore mieux quand on fournit la source de l'information afin que chacun soit à l'abri d'une suggestion tendentieuse de celui qui informe : https://elucid.media/environnement/nucleaire-danger-face-penurie-uranium-senat-lance-alerte#:~:text=Le%20rapport%20s%C3%A9natorial%20part%20d%27un%20double%20constat.%20D%27une,cro%C3%AEtre%20fortement%20pour%20remplir%20les%20objectifs%20de%20d%C3%A9carbonation. Par ailleurs, l'uranium est le metal le plus rare de l'Univers et donc de la planète qui n'en n'a jamais fabriqué un seul atome. C'est d'ailleurs la seul matiere sortie du sol que l'on transforme en chaleur qui ne soit vraiment pas renouvelable, quel que soit le temps qu'on lui accorderait pour se regénérer.
Schricke Daniel
Cet article semble contredire certaines autres informations (publiées par votre média !) qui font état, à contrario, d'une relance évidente du nucléaire (y compris pour le Danemark !), mais aussi pour la Belgique... et même l'Allemagne, qui commence, enfin, à admettre le "fiasco" de l'Energiewende !... Et tant pis si cela faite de la peine à certains "lobbyistes" des ENRI !... n'est-ce pas, Serge ? J'ai été surpris de ne pas trouver mon prédédent commentaire (même sujet !) sur ce "forum" ?
Goldorak
La Belgique va commencer par prolonger ses centrales. La raison principale, c'est qu'il n'y a aucun interets à les arreter et que leur remplacement implique pour le moment des imports d'électricité.
Serge Rochain
Le remplacement de n'importe quelle source d'électricité suppose de disposer d'une autre source d'au moins égale puissance quelles que soient l'une et l'autre, ce qui ne rend aucune source indispensable et par ailleurs on a toujours interet à remplacer une source dont la fourniture est d'une part étrangere et par ailleurs couteuse, au profit d'une source dont la fourniture est gratuite et disponible sur son propre territoire.
Cochelin
À condition que cette autre source soit disponible au même moment (de la demande), ce qui n'est pas toujours le cas avec les ENR variables.
Schricke Daniel
Merci pour ce commentaire "marqué au coin du bon sens" !... Je me permets d'ajouter que quand Rochain écrit que l'électricité d'origine éolienne est moins coûteuse que le nucléaire, il s'agit d'une contre-vérité évidente, qui ne tient justement, aucun compte de la nécessité de disposer, à tout moment, d'une source de secours (nucléaire ou hydraulique, ou thermique "classique" en Allemagne !...) pour pallier les inévitables "sautes d'humeur" du vent ou du soleil, ce qui fait, au contraire, des ENRi (éolien et PV) les sources les plus onéreuses... et pas les moins polluantes, en dépit des affirmations manifestement erronées de Rochain ! Mais bon...
Serge Rochain
aneries habituelles n'appelant aucune reponse déjà donnée 10 fois si ce n'est 100
Serge Rochain
Ce qui, exclu systematiquement le nucléaire qui est soit à l'arret pour une raison ou une autre (panne, rechargement de combustible, maintenance????) et il leur faudra deux jours pour répondre à la demande soit en mode de fonctionnement normal, mode dit de base, ou à puissance nominale et qui de ce fait ne peut rien produire de plus que ce pourquoi il a été construit. Les régimes intermédiaires qui pourraient laisser suposer que les réacteur sont en standby d'attente d'éventuelles demandes de surcroit de puissance se constatent uniquement dans deux grands cas de figure. Le premier correspond a un redémarrage après un arret ou la chute progressive de production avec pour but un arret du réacteur pour maintenance ou autre motif décrit précédement. Le second cas de figure correspond à la mise en veilleuse de fin de semaine des le vendredi midi ou à la remonter en puissance de fin de WE pour être totalement opérationnel dès le lundi 8h.... Il n'y a que dans le cas de la mise en veilleuse du vendredi qu'un reacteur peut repondre à une demande supplémentaire imprévue en stoppant la baisse de puiisance et en inversant la manoeuvre.
COCHELIN
Le défaut que vous décrivez concernant le parc nucléaire est compensé par une anticipation de la demande à la hausse comme à la baisse, et cela fonctionne relativement bien. Et les défauts de production pour disponibilité ne sont pas si fréquents. https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&legendItems=1wdw4&interval=month Par contre, les ENR variables, si celles-ci peuvent être modulées à la baisse, il en est tout autrement dans le cas d'une modulation à la hausse. Si la production est au maximum de ses possibilités, vous ne pouvez rien en attendre de plus.
Rochain Serge
C'est faux Cochelin vous avez beau être prévenu à l'avance que le lendemain l'exportation plonge de 4 ou 5 GW en 15 minutes le nucléaire sera incapable de réagir dans les délais. Faux également que dans le cas d'une modulation à la hausse le nucléaire soit plus à même de répondre à la demande car les réacteurs en fonctionnement sont incapable de fournir plus d'énergie que ce pourquoi ils sont construit, leur puissance nominale. Quant à ceux qui sont à l'arrêt il leur faut deux jours pour démarrer. Par ailleurs il est moins coûteux de maintenir volontairement à l'arrêt des parcs eolien et solaire prêt à démarrer en quelques secondes que des réacteurs nucléaire maintenus en état de marche à basse puissance pour éviter l'inertie du démarrage qui, des toutes les façons seront moins réactifs que Lee's Renouvelables variables. Désolé Cochelin, elle est passée l'époque où le lobby nucléaire seul à desinformer ne pouvait pas être contesté les sites comme eurostat, RTE, fraunaufer.... N'existaient oas et la réalité était insaisissable il fallait écouter la seule vœux autorisée, celle du lobby nucléaire triomphant. Non le nucleaire n'a jamais fourni l'électricité la moins chère d'Europe, non le nucléaire n'est pas aussi pilotable que ce que raconte son lobby, en revanche, non le renouvelable est bien pilotable et même bien plus que le nucléaire, sans difficulté ni inertie, NON il n'y a jamais de longues périodes sans vent ni Soleil sur tout le territoire, non les éoliennes et les ppv n'ont pas une durée de vie limitée à 15 ou 20 ans, non les réacteurs nucléaires n'ont pas une durée de vie de 70 ou 80 ans, no' aucun réacteur n'est plus vieux que la plus vieille des éoliennes. Non 40% n'est pas la limite de la part du renouvelable dans le mix électrique, non il n'est pas impossible de n'avoir que du renouvelable dans sa production électrique, non ce n'est pas le nucléaire qui permet à la France d'exporter, puisqu'il ne peut pas fournir déjà notre consommation intérieur, alors ne lui demandons pas d'exporter, il en est incapable à la fois en volume et en souplesse nécessaire à cette activité. Non Cochelin, vous vous trompez sur toute la ligne ! Bonne journée
Serge Rochain
Encore une confusion entre ce que sont les idées de certains politiciens, et celles qui sont en vigueur dans le pays dont les premiers ne sont que des citoyens plus ou moins influents.... confusion qui se mélange avec celle de Schrick qui assimile volontiers des bribes de l'information qu'il lit avec ce qu'il souhaite personnellement, ce qui donne un flou dont il extrait ses vérités quand ils nous les ressort..... NON Schrick il n'est toujours pas question de "reconnaitre" l'échec de l'energiwend puisque c'est un succès permanent avec des convergences systéamtique de chacune de ses lignes directrices vers la cible visée par l'Allemagne, et donc pas plus question de revenir au nucléaire quelles que soient les idées personnel d'un quelconque politicien, fut-il le chancelier, membre d'une coalition qui n'a aucun moyen de les imposer.
Serge Rochain
Encore une confusion entre ce que sont les idées de certains politiciens, et celles qui sont en vigueur dans le pays dont les premiers ne sont que des citoyens plus ou moins influents.... confusion qui se mélange avec celle de Schrick qui assimile volontiers des bribes de l'information qu'il lit avec ce qu'il souhaite personnellement, ce qui donne un flou dont il extrait ses vérités quand ils nous les ressort..... NON Schrick il n'est toujours pas question de "reconnaitre" l'échec de l'energiwend puisque c'est un succès permanent avec des convergences systéamtique de chacune de ses lignes directrices vers la cible visée par l'Allemagne, et donc pas plus question de revenir au nucléaire quelles que soient les idées personnel d'un quelconque politicien, fut-il le chancelier, membre d'une coalition qui n'a aucun moyen de les imposer.
COCHELIN
Un peu de modération, s.v.p. Dans de nombreux pays le développement des ENR a bien permis de réduire le recours aux énergies fossiles. Il faut faire preuve de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître. En France, c'est moins évident dans le domaine électrique dont la source majoritaire est depuis longtemps déjà le nucléaire. Mais il reste encore bon nombre d'autres domaines à décarboner.
Serge Rochain
Cochelin, en France c'est tout aussi évident qu'ailleurs car d'une part sans le renouvelable variable nous serions obligé soit d'importer soit de bruler PLUS de fossile que ce que nous en brulons, et d'autre part nous ne ferions aucune exportation dont nous sommes si fier et que nous devons à ces renouvealbles variables, car c'est bien à deux titres que nous leur en sommes redevable. En 2024, la consommation interieure a été de 449,2 TWh La production nucléaire a été de 361,7 TWh Il manque donc déjà 87,5 TWh pour satisfaire la consommation intérieure, laquelle à été comblée par : une production hydraulique de 74,7 TWh. Il manque donc encore 12,8 TWh pour satisfaire la consommation intérieure, auxquelles s'ajoutent les 89 TWh d'exportation dont on est si fiers. Si on peut considérer que l'électricité exportée n'est pas plus d'origine renouvelable, que nucléaire, ou fossile, c'est bien grace à la souplesse des capacités de suivi de charge des parcs éoliens et solaires par connexion/déconnexion au réseau, que le caractère erratique de l'exportation peut être compensé, comme le démontre RTE presque tous les jours. C'est donc à tous points de vue que le renouvelable variable est indispensable à la France comme à tout autre pays.
COCHELIN
Vous ne faites les calculs que de manière globale à l'année. Vous oubliez qu'en situation réelle, le nucléaire est fortement modulé en fonction de la demande, de la production des ENR variables, et des prix de gros qui font qu'il est préférable de réduire la production nucléaire lorsque ces prix sont nuls ou négatifs sur tous les marchés. Le facteur de charge de notre parc nucléaire n'est pas aussi élevé que dans bien des pays à cause de cette modulation qui en reduit la production totale. Ce qui relativise vos propos sur l'insuffisance de notre parc de production nucléaire+hydraulique (et un peu de thermique fossile) à faire face à la consommation.
Serge Rochain
Là vous me faites rire Cochelin, ce ne sont pas les renouvelables variables qui ont des productions ératiques à compenser, bien au contraire comme nous le montre RTE presque tous les jours, ce sont les ENRv qui servent à maintenir le reseau en équilibre quand l'exportation varie de plusieurs GW en quelques minutes vous voulez encore que je vous donne quelques dates récentes de cette gymnastique que RTE impose aux ENRv pour répondre aux accrobaties de l'exportation ? C 'est tous les jours depuis le 26 mars jusqu'au 18 mai à l'exception du 7 mai où nos voisins n'on pas fait les acrobates électriques
Cochelin
Cette "gymnastique" est surtout imposée au parc nucléaire : https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&interval=week&legendItems=1wdw4&week=19 Et ce 7 mai, les exports n'ont rien d'acrobatique !
Cochelin
Correction : ce 7 mai n'est le seul jour où les exports ne font de "l'acrobatie". Cette période s'étend du 5 au 10 mai. Mais cela n'accrédite, pas non plus, votre commentaire précédent.

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