Le Japon sur le point de redémarrer partiellement la plus grande centrale nucléaire du monde

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa

Le gouverneur de la préfecture de Niigata, Hideyo Hanazumi, devrait annoncer cette semaine son accord au redémarrage partiel de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, selon plusieurs médias japonais. Cette décision constituerait une première pour l’exploitant Tepco, plus de dix ans après l’accident de Fukushima Daiichi.

Une centrale à l’arrêt depuis l'accident de Fukushima

Située sur la côte de la mer du Japon, à cheval sur les communes de Kashiwazaki et Kariwa (préfecture de Niigata), la centrale de Kashiwazaki-Kariwa compte sept réacteurs à eau bouillante d'une capacité cumulée d’environ 8 212 MW, ce qui en fait la plus grande centrale nucléaire du monde en puissance installée. Tous ses réacteurs sont à l’arrêt depuis la mise hors service progressive du parc nucléaire japonais après le tsunami de 2011 et la catastrophe de Fukushima Daiichi.

Selon l'agence Kyodo News et le quotidien économique Nikkei (citant des sources anonymes), l’accord du gouverneur porterait sur un redémarrage très partiel, limité à un réacteur, et doit encore être entériné par l’assemblée préfectorale.

Sur le plan réglementaire, Kashiwazaki-Kariwa a déjà obtenu l’essentiel des approbations techniques de l’Autorité de régulation nucléaire (NRA) au titre des normes renforcées adoptées après Fukushima. Mais le site a aussi fait l’objet de critiques sévères : en 2021, une série de défaillances dans les dispositifs de protection physique (intrusion, contrôle des accès) a conduit la NRA à classer l’incident au niveau de gravité maximal (« rouge ») pour la sûreté et à interdire à Tepco tout mouvement de combustible sur la centrale. Après des inspections complémentaires, cette interdiction a été levée fin 2023, la centrale repassant dans la catégorie de suivi la plus favorable et pouvant reprendre ses préparatifs en vue d’un redémarrage.

Le retour progressif du nucléaire dans le mix électrique japonais

Après avoir mis à l’arrêt l’ensemble de ses 54 réacteurs à la suite de Fukushima, le Japon a engagé une remise en service progressive du parc. Quatorze des 33 réacteurs encore opérationnels ont aujourd’hui redémarré commercialement, pour une puissance cumulée d’environ 13 GW, principalement dans l’ouest et le sud du pays. 

La production d’électricité d’origine nucléaire au Japon depuis la catastrophe de Fukushima est ainsi repartie à la hausse après avoir été quasi nulle au milieu des années 2010, même si l’atome fournit encore moins de 10% de l’électricité de l’archipel.

Dans sa planification énergétique, Tokyo maintient un objectif de 20 à 22% de nucléaire dans sa production d’électricité d’ici 2030, un niveau jugé difficile à atteindre sans remettre en service des sites de grande taille comme Kashiwazaki-Kariwa. Le redémarrage d’une ou plusieurs tranches de cette centrale renforcerait significativement la contribution du nucléaire à court terme.

Parallèlement, le pays a relevé ses ambitions climatiques : le gouvernement s’est engagé à réduire de 60% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035 par rapport à 2013, avec un objectif de neutralité carbone en 2050. Dans le projet de nouveau plan énergétique stratégique, les énergies renouvelables, principalement le solaire et l’éolien, devraient fournir 40 à 50% de la production électrique à l’horizon 2040, tandis que l’atome conserverait un rôle important de production pilotable pour répondre à la demande croissante liée notamment aux centres de données et aux semi-conducteurs (ce projet prévoit que les énergies renouvelables représentent la première source d’électricité du pays d’ici 2040, en complément du nucléaire).

Effets attendus

Pour Tepco, qui supporte toujours les coûts liés à la gestion du site accidenté de Fukushima Daiichi, la remise en service de Kashiwazaki-Kariwa est un enjeu financier majeur. Le redémarrage souhaité par le groupe de deux tranches (unités 6 et 7) pourrait améliorer le résultat annuel du groupe d’environ 100 milliards de yens, selon des estimations relayées par la presse japonaise, en réduisant la facture de combustibles fossiles.

À l’échelle nationale, la disponibilité de plusieurs gigawatts nucléaires supplémentaires contribuerait à diminuer les importations de gaz naturel liquéfié (GNL), très utilisées dans le système électrique japonais depuis 2011.

La décision du gouverneur de Niigata ne constitue toutefois qu’une étape : l’assemblée préfectorale doit encore se prononcer, et Tepco devra poursuivre ses échanges avec les collectivités locales et les riverains, dans un contexte de confiance encore fragile après l’accident de Fukushima et les défaillances de sûreté relevées à Kashiwazaki-Kariwa en 2021.

Le calendrier précis de redémarrage restera donc dépendant des ultimes inspections, de l’achèvement des équipements anti-terrorisme et de l’acceptation locale du retour de l’atome dans cette région côtière du centre-ouest du Japon.

Commentaires

Rochain Serge
Manifestement contre l'avis des populations, mais les dirigeants eux, n'ont pas bien compris.... l'impossible se reproduira !
Goldorak
un autre tsunami ? Oui, ça se reproduirat surement. Après, il est préférable de relancer du nucléaire éxistant que de faire tourner du charbon ou du gaz (sauf si les GES ne sont pas un souci pour vous)
Rochain Serge
C'est curieux qu'il ne vous vienne à l'esprit que les centrales à fossiles comme alternative au nucléaire...? Depuis la catastrophe du Fuku ils auraient largement eu le temps de construire autant de parcs PPV et eolien qu'ils voulaient pour éviter de se t'exposer à une nouvelle catastrophe nucléaire... On construit n'importe quel parc eolien ou solaire en moins de deux ans. Mais la motivation doit être au rendez vous.
EtDF
Manifestement contre l'avis des populations, mais les dirigeants eux, n'ont pas bien compris....vous parlez de l'implantation des éoliennes en France?
Rochain Serge
Ça a si peu d'utilité que sans l'éolien et le solaire, non seulement nous ne serions plus le premier exportateur d'électricité d'Europe, mais nous aurions le choix alternatif de, soit importer ce qui nous manque pour boucler nos propre besoin, soir remettre en marche nos centrale à charbon et gaz. Je vous suggère de lire le rapport annuel de RTE de 2024 pour savoir d'où vient l'électricité que vous consommez
Rochain Serge
Dans le rapport RTE 2024 vous pourrez lire : Consommation intérieure de la France 449,2 TWh +89 TWh exportés, soit consommé ou vendu à l’étranger = 538,2 TWh. Production nucléaire c’est 361,7 TWh + 74,7 TWh hydraulique, soit produit = 436,4 TWh. Le compte n’y est pas, il manque 538,2 – 436,4 = 101,8 TWh d’où sortent ils d’après vous ? 361,7 / (449,2+89) * 100 = 67,2% de ce que nous avons consommé et vendu est d’origine nucléaire, mais le reste soit 32,8% est renouvelable. Le tiers de notre production est renouvelable. Vous retrouverez cela ici : https://assets.rte-france.com/prod/public/2025-01/2025-01-20-chiffres-cles-production-electricite-francaise-2024.pdf
COCHELIN
Sur les 32,8 % de renouvelables, vous avez plus de 13,8 % d'hydraulique (74,7 TWh), et 3,6 % de thermique (19,9 TWh) difficilement compressible, liés majoritairement à la difficulté de répartition de l'électricité sur le territoire de certaines régions (isolement géographique). Il reste donc 13 % pour le solaire et l'éolien. Il ne faut pas oublier l' écrétement de la production nucléaire qui a limité sa production à 361,7 TWh !
Rochain Serge
L'hydraulique fait bien partie des renouvelables. Il a d'ailleurs toujours été indispensable au nucléaire incapable de réagir aux variation de consommation même les plus réguliers comme tous les matins des jours de semaine ou l'activité économique a besoin d'une quinzaine de GW de puissance supplémentaire en moins de deux heures. L'hydraulique est un trésor en France qui fait bien défaut à nos voisins allemands que vous critiquez en permanence mais qui devaient se contenter de charbon pour résoudre ce problème, et de beaucoup de charbon car eux ont su conserver une industrie florissante. mais ils s'adaptent en remplaçant le charbon par du renouvelable. L'isolement sur le territoire français n'existe pas tous les points de distribution électriques sont reliés au réseau nationale. Une production locale ne permet que de diminuer les pertes du transport, l'usage du thermique n'est donc que lié à la crainte d'incidents techniques dans le systeme de production majoritaire au moment ou l'hiver commence a montrer que le thermometre baisse de façon importante. En effet, il n'y a pas de ressources nucléaire disponibles supplémentaires maintenues en fonctionnement à bas niveau de puissance pour "rapidement" fournir quelques GW additionnel en cas de grand froid. Il suffit de consulter le site https://nuclear.monitor.metroscope.tech/#/home pour constater que tous les réacteurs sont soit à 100% de puissance, soit à l'arret pour maintenance ou incident de fonctionnement. Les quelques rares en phases de puissance intermdiaire sont soit en cours de redémarrage en fin de maintenance soit en cours d'extinction pour maintenance. Il n'y a donc aucun réacteur en régime de puissance intermédiaire, pret à l'accroitre en reponse à la menace climatique. le fonctionnement du parc que je surveille tous les jours n'a jamais écrété sa production depuis que ce site est (à nouveau opérationnel, après arret contraire aux dispositions légales de transparence) au profit des renouvemlables qui, eux, sont régulierement écrétés pour repondre aux variations brusque et de grande amplitude de la consommation, notamment dans l'activité d'exportation. Les réacteurs ont tous toujours été dans la situation décrite plus haut. Les convistions quasie religieuses ne remplaceront jamais l'information objective donnée par ceux qui ont la charge de nous fournir l'électricité, mêm s'ils le font sans enthousiasme et contraints par la loi.
COCHELIN
L'isolement de certaines régions est un fait connu dans tous les pays et engendrant des phénomènes de congestion du réseau. Les productions pilotables isdues de centrales thermiques locales permettent de compenser ou de réduire les pertes enligne. C'est une évidence en France en regardant les données de RTE sur les productions/consommations/flux interrégionaux.
Rochain Serge
C'est exactement ce que je vous disais.... les productions locales permettent de réduire les pertes en lignes.... Par ailleur dans l'Est de la France on remet aussi la centrale à charbon en marche pour cet hiver, pourtant cette région n'est pas isolée. Votre argument ne tient pas, nous ouvrons bien ces deux centrales à charbon par crainte d'un hiver rigoureux et non pas pour cause de région isolée qui le sont tout autant en été pour celles qui le seraient. La vérité est que nous n'avons aucun réacteur à mettre en stand-by à quelques % de leur production nominale pour les coup de froid. Il suffit de regarder l'état de l'usage des réacteurs aujourd'hui avant les grands froids possibles, a l'arret total ou en mode de base : https://nuclear.monitor.metroscope.tech/#/home Je serais plutôt d'avis qu'au lieu de reouvrir des centrales à charbon on s'active à installer des parcs en mer sur la cote Atlantique notamment, dont la persistance des vents est manifeste, et non pas en limitant honteusement la proposition de rachat du MWh à un prix bien inférieur à celui accordé aux EPR comme ce fut la cas pour Oléron où le flottant est bien une technologie en conquête contrairement aux réacteurs à eau préssurisée que nous faisons depuis plus de 60 ans, l'EPR n'apportant qu'un faible surcroit de puissance comparé aux paliers N4 précédent. L'élevation des coûts semble tenir surtout à la sécurité qu'imposent les réacteurs d'aujourd'hui en tirant expérience du passé, mais conduisant à des prix de l'électricité produite bien supérieurs à ceux des renouvelables éoliens et solaires même selon la technologie expérimentale de l'éolien flottant.
COCHELIN
La centrale charbon Emile Huchet n'a été remise en marche à l'essai seulement lundi 17 en milieu de journée. Depuis, elle n'a pas redémarré. Seule la centrale à gaz de Metz a repris du service.
Rochain Serge
A l'essai ...pour s'assurer de sa disponibilité si les grands froid arrivent, par juste pour rigoler... on compte bien encore sur les fossiles faute d'avoir tenu nos engagements dans les renouvelables. Mais il n'est pas trop tard pour bien faire, en prolongeant notre nucléaire aussi longtemps que possible et probablement au moins jusqu'en 2040 nous pourrons avoir couvert nos côte de parc éoliens qui garantiront à eux seuls notre besoin minimum même en hiver.... Je suis convaincu que nous n'auront pas besoin des 6 EPR supplémentaires commandés arbitrairement pas Macron et que pour ne parler que du nucléaire, cette argent serait bien mieux investi dans la maintenance et la prolongation de nos centrales actuelles.
Cochelin
Vous dites que la région Grand Est n'est pas isolée (ou autonome sur le plan électrique). Oui, la production régionale suffirait. Mais la région voisine Bourgogne-Franche-Comté est largement déficitaire et importe régulièrement en provenance de la région grand-Est qui a conservé tant de capacités thermiques (Fessenheim étant maintenant fermée) : https://www.rte-france.com/donnees-publications/eco2mix-donnees-temps-reel/donnees-regionales#consommation-et-production
Rochain Serge
C'est donc bien pour une raison de sécurité d'approvisionnement que nous fait craindre l'hiver que ces centrales à charbon sont remise en marche au seuil de l'hiver et pas pour une raison qui existe toute l'année, sinon on ne les auraient jamais arrétées. De toutes les façons il y a sur tout le territoire des regions plus consommatrices que productrices et d'autres présentant la caracteristique inverse ce n'est pas propre à la Bretagne et à l'Est de la France.
COCHELIN
Et concernant les productions éoliennes en mer, celles ci sont loin d'être persistantes comme vous le croyez. Pensez à vérifier la réalité de vos propos !
Rochain Serge
Je suis le seul de nous deux à le verifier quotidiennement : https://www.meteorama.fr/vent/ https://earth.nullschool.net/fr/#current/wind/surface/level/orthographic=-353.85,47.44,1667
Cochelin
Je doit être le seul de nous deux à vérifier quotidiennement les productions : https://www.services-rte.com/fr/visualisez-les-donnees-publiees-par-rte/production-realisee-par-groupe.html
Rochain Serge
Cochelin, vous confondez ce que produisent les éoliennes déjà installées avec ce que la ressource éolienne peut apporter si l'on installe effectivement des éoliennes ! Vous vous trompez d'instrument de mesure. Donc vous ne verifiez pas si la ressource éolienne marine est quasie permanente en France, ou pas, de plus votre outil de mesure est sérieusement amputé de ce qu'il devrait déjà être car nous n'avons toujours que 1,5 GW implanté en mer, alors que depuis 2020 nous aurions du disposé de 6 GW selon nos engagements de 2015 lors de la COP21 de Paris....Sans compter que depuis 2020 sur la même pente c'est au moins sur 12 GW que nous devriosn pouvoir compter.
COCHELIN
12 GW de capacité qui ne produiraient que de façon aléatoire comme c'est le cas actuellement avec ce qui est déjà installé. https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&legendItems=lyd&interval=month
Rochain Serge
Qui produiraient intensément comme l'indiquent les cartes de météoFrance vent tous les jours et non pas comme produisent ces 12 GW d'éolien en mer qui ne sont pas installés et limités à 1,5 GW installé à un seul endroit ! https://www.meteorama.fr/vent/ Pauvre Cochelin qui se trompe toujours d'instrument de mesure !
Rochain Serge
https://mail.google.com/mail/u/0/?pli=1#inbox/WhctKLbmtMssxQZzpvKZhbZwvNkSkhJpZPdBWGJmnZrVZKjnRJSSgnXXFnrmKNHMfxRSQwG Comme vous dites il n'y a jamais de vent....sauf hier, c'est ça ?
Cochelin
Je n'ai jamais dit "jamais de vent" mais production aléatoire suite à régimes de vents aléatoires. La situation d'une seule journée ne préjuge pas des conditions habituellement rencontrées et lors d'anticyclones. Et la semaine dernière où la demande était plus importante ?
Rochain Serge
C'est justement l'aléatoire qui permet d'avoir toujours un vent global moyen avec rarement de grands creux ou de grande production ....les vertus du foisonnement ! Je vous donnais simplement un site (que vous ne connaissiez probablement pas, je ne vous donne pas "un jour"), que vous pouvez consulter tous les jours et en faire un historique comme je le fais à partir de plusieurs autres sites, Cochelin. Un instrument de mesure ça se construit Cochelin, une opinion préconçue ça s'improvise au moment où on a besoin d'affirmer ses convictions mais ça ne sera jamais un instrument de mesure.
Cochelin
"Les vertus du foisonnement" ? Il semblerait qu'il n'y a que vous pour le croire. Ni le CEREME (https://cereme.fr/wp-content/uploads/2021/06/Cereme_fiche-pedagogique-3_eolien-et-foisonnement.pdf) ni l'Académie des Sciences ( https://comptes-rendus.academie-sciences.fr/chimie/articles/10.5802/crchim.232/) y croient.
Rochain Serge
L'academie des sciences n'a rien à voir la dedans.... il ne s'agit que de Marc Fontecave un chimiste qui a en grippe les renouvealables depuis toujours et qui a entrainer quelques memebres de l'academie qui ont tous en commun d'avoir gagner leur lettres de noblesses à l'apoque où l'on faisait encore de grandes découvertes dans le monde de l'atome. Il n'a rien de crédible, il sera incapable de montrer une collection de relevés des flux de vents en France. Demandez vous plutôt pourquoi non seulement l'Espagne/Portugal (par exemple) y crois, avec sa peninsule entourés de fronts maritimes sur les 3/4 de ses frontieres, mais en plus les mettent à contribution avec autant d'efficacité ! Ce que raconte le chimiste Fontecave ne pèse rien à coté de ces faits !
Cochelin
Parler de foisonnement est un peu rapide concernant l'Espagne ou le Portugal : https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=ES&interval=month&legendItems=kyd C'est oublier aussi la faible consommation d'électricité par habitant de ces deux pays. Ce qui facilite grandement l'alimentation de leur réseaux électriques, et les très importants échanges imports/exports que ces deux pays effectuent régulièrement.
Rochain Serge
La surface de la péninsule iberique est de 96% de la surface de la France.... où serait le probleme de foisonnement pour ce qui les concerne ? Ils on l'atlantique et la Méditerranée comme nous est le goulet de Gibraltar à la place de la mer du Nord
Cochelin
RTE écrit de même :"ce phénomène de foisonnement n’est que partiel". https://www.rte-france.com/video-foisonnement-cest-quoi
Rochain Serge
Vous attachez la plus grande importance à la plus petite phrase ! La réalité est qu'à priori plus la surface du territoire considéré est grand plus le foisonnement est important .... mais là encore, ce n'est qu'un à priori, car le foisonnement dépend surtout de caractéristiques geomorphologiques, façades maritimes, et surtout espaces entre ces façades maritimes, relief montagneux créant des couloirs multipliant les variétés de vent alors que de grandes sufaces dégagées permettent des vents plus constants et puissants mais peu propice au foisonnement, et d'autres caractéristiques moins importante. La France est certainement le pays européen le mieux nanti sur le plan du foisonnement. Enfin, pour que vous arrétiez de dire des sottises sur l'éolien.... celui ci ne sera jamais chargé à lui seul de fournir la puissance électrique de la France car nlous ne manquons pas d'autres ressources.... un dernier mot, si je ne conteste jamais les chiffres donné par EDF ou RTE et autres organismes officiles, je n'oubli JAMAIS non plus que dans le blabla EDF et RTE son sous la coupe du lobby nucléaire et dans cet exercice ils ne font eux même que partie du lobby. Ce que vous me montrez c'est du blabla...d'où vous inspirez...le votre.
Cochelin
Ce que je montre n'est pas du bla-bla. Même en acceptant le principe (théorique) du foisonnement (que ce soit au niveau national ou européen), il ne reste pas moins que les phénomènes de congestion concernant l'acheminement de flux importants issus des productions ENR poseront des problèmes encore plus importants dans les années à venir. Voici ce qu'en dit RTE : "Sans adaptation, le réseau de grand transport actuel serait ainsi marqué par un niveau de congestion en forte hausse en 2050, encore accru par rapport aux évaluations du SDDR qui avaient été menées à l’horizon 2035". § 10.2.3.2 https://assets.rte-france.com/prod/public/2022-06/FE2050%20_Rapport%20complet_10.pdf De très très gros investissements à venir sans certitude de résoudre pleinement ce problème.
Rochain Serge
Je regrette le blabla c'est l'affirmation sans démonstration ! Et le texte n'est jamais que cela. Le seul problème d'un réseau est d'être dimentionné à la puissance qu'il doit véhiculé depuis un potentiel plus élevé vers un potentiel moins élevé, et le seul problème de celui qui en a la charge est de s'assurer que la puissance produite est égale à la puissance consommée. Rien que dans la conception des circuits imprimés où les puissance sont des microwatts on a à gérer cet aspect Cochelin, et le reste n'est que blabla
COCHELIN
Vous ne rappelez là que des évidences. Le réseau doit être adapté et, à l'évidence, aucun pays n'a réussi actuellement cette performance car tous les pays (sauf évidemment la Norvège) dans le même temps exportent leurs surplus tout en sollicitant leurs centrales thermiques faute de pouvoir acheminer correctement toutes leurs productions (ENR et éventuellement nucléaire) dans l'intégralité de leur territoire. A l'instar de l'Espagne ou de l'Allemagne, ici : https://www.smard.de/page/en/wiki-article/5884/209026/network-congestion
Rochain Serge
Des évidences qui, lorsqu'elles ne sont pas respectées, entrainent les inconvénients que vous citez dans votre commentaires. " A l'instar de l'Espagne ou de l'Allemagne" ET DE LA FRANCE puisque nous maintenons des centrales thermiques comme vous le dites dans votre commentaire
Cochelin
Et je vous invite encore à observer la grande variabilité, sur une échelle de temps plus longue que sur une seule journée, dee productions des quatre parcs éoliens en Manche et en Atlantique : https://www.services-rte.com/fr/visualisez-les-donnees-publiees-par-rte/production-realisee-par-groupe.html
Rochain Serge
Vous ne comprenez toujours pas Cochelin, je ne vous donne pas une journée, je vous donne une adresse de site ! Et une production sur une période plus longue sur une seule éolienne plantée au milieu d'un pays, quelque soit la durée de la période, ne donnera JAMAIS les capacités éoliennes du Pays. Vous semblez imperméables à la plus élémentaire des logiques. La production ne devient un instrument de mesure que lorsque l'on décide de ne plus développer ce qui est à l'origine de cette production....et dans ce cas cela ne reste tout de même qu'un instrument de mesure de ce que peut produire CE QUE L'ON A INSTALLE.
COCHELIN
Que fait l'Allemagne avec son énorme parc de renouvelables ? Elle sollicite beaucoup ses centrales gaz et charbon, et elle importe massivement. Votre raisonnement ne tient pas ! https://www.energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=year&source=total&legendItems=1x4fs00
Rochain Serge
Que fait l'Alleamgne avec son "énorme" parc renouvealble ? https://www.energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=year&source=total&legendItems=1xfg1tu Vous voyez Cochelin il suffit de ne pas cocher les cases que l'on ne veut pas voir. Vous noterez que dans les 112 TWh l'éolien en mer réduite à une seule petite façade maritime en Allemagne, ne représente que moins de 22% de l'éolien. Alors demandez vous ce que nos trois façades chacune plus importante que la petite de l'Alleamgne pourrait apporter à la France si l'idée nous venait enfin de les équiper pour en profiter. Quant au sollicitations aux centrales à charbon et gaz je vous renverrai une fois de plus sur la pente décroissante de l'usage de ces ressources chez les allemands et inverse de la pente croissante des renouvealbles éoliens et solaires. https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts Où l'on constate que Lignite, charbon, gaz et nucléaire diminuent jusqu'à disparaitre comlpletement pour ce dernier, au fur et à mesure que les renouvelables croissent. Vos intervnetions intemestives sur ce sujet ne changent en rien les faits de la réalité traduits dans ces documents officiels issus du Ministere de la transition écologique allemand et non nés d'un fantasme dogmatique.
COCHELIN
Vous remarquerez que si les énergies fossiles ont été moins sollicitées en 2024 par rapport à 2023, c'est aussi que les imports nets ont beaucoup progressé en2024 : https://www.energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=year&source=total&year=2024&legendItems=0wm
Rochain Serge
Certes les imports ont augmentés de 16,05 TWh, mais le renouvelable a augmenté de 19,09 TWh, et il n'y a pas eu que les fossilesà remplacer mais le nucléaire également :-)
COCHELIN
Plutôt que s'afficher les productions renouvelables, affichez plutôt l'importance du parc, en termes de capacités installées : https://www.energy-charts.info/charts/installed_power/chart.htm?l=fr&c=DE&legendItems=1x8ot
Rochain Serge
Vous aviez afiché les productions de fossiles, il n'était que logique d'afficher les productions renouvelables, et non leur capacité installée
Marfaing Francois
Que doit-on penser d‘un gouvernement dont le parti dirige le pays depuis les années 50 et qui a aujourd’hui la dette sur PIB la plus forte du monde occidentale, 235% ! Ce qui ne l'empêche pas de prévoir un nouveau plan de relance économique à 117 milliards de dollars! Au Japon, l’uranium est une énergie fossile importée à 100% comme le GNL. Conscient de l’importance de la Russie dans l’approvisionnement du combustible nucléaire, 5 pays : Canada, France, Japon, Royaume-Uni, États-Unis réunis à Sapporo, au Japon, ont formé le Groupe "Sapporo 5" qui a pour objectif de renforcer la sécurité de la chaîne d'approvisionnement du combustible nucléaire et de réduire la dépendance à l'égard du combustible russe. N° 1 sur le marché mondial de l'enrichissement d'uranium avec 46% du marché mondial, la Russie utilise entre autre, Uranium one, société canadienne détenue à 100% par Rosatom depuis 2013 pour commercialiser l’uranium. Uranium one possède des actifs miniers au Canada, au Kazakhstan, en Tanzanie, aux États-Unis, en Afrique du Sud et en Namibie. L’origine de l’uranium ne garantit donc en rien son indépendance vis-à-vis de la Russie. Et c’est sans compter sur la logistique que maitrise parfaitement la Russie, en particulier pour la production de Kazakhstan, 1er exportateur mondial. La société Rosatom est placée sous la tutelle d'un conseil de surveillance composé de huit représentants du président et du gouvernement, ainsi que d'un directeur général nommé par le président russe. L’expérience du gaz devrait nous servir de leçon ! De plus constatant que la production électrique à partir du nucléaire devient de moins en moins compétitif Rosatom investit massivement dans l’éolien !

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