- Connaissance des Énergies avec AFP
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Les cours du pétrole sont en hausse lundi, conséquence d'une hausse des quotas de production de huit membres de l'Opep+ pour le mois de novembre moins forte qu'anticipée par le marché.
Une hausse moins élevée que prévu en novembre
L'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, Oman et l'Algérie, qui ont déjà rehaussé leurs objectifs de plus de plus de 2,5 millions de barils par jour depuis avril, ont décidé dimanche d'une nouvelle hausse de 137 000 barils par jour pour le mois de novembre.
Avant la réunion en ligne, "il y avait eu des spéculations selon lesquelles le groupe des huit pourrait ajouter jusqu'à quatre fois ce montant", souligne Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management, ce qui avait fait plonger les cours la semaine dernière.
Face à une offre déjà perçue comme trop abondante sur le marché par rapport à la demande, "le groupe a opté pour une approche prudente", affirment les analystes de DNB Carnegie.
Selon eux, "la Russie, qui ne dispose d'aucune capacité de production disponible en raison des sanctions occidentales et des attaques de drones ukrainiens, a appelé à la modération dans l'augmentation de l'offre".
Vers une baisse progressive dans les prochains mois
En réaction, vers 10h55 GMT (12h55 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, prenait 1,47% à 65,48 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en novembre, gagnait 1,49% à 61,79 dollars.
Par ailleurs, "la Chine pourrait injecter encore 120 millions de barils dans ses réserves stratégiques de pétrole d'octobre à mars, soit environ 600 000 à 700 000 barils par jour", indique Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, ce qui pourrait limiter la tendance baissière.
"Cependant, le surplus mondial devrait être supérieur à cela", note-t-il, ce qui pourrait conduire à une baisse progressive des prix dans les prochains mois.